Le roman A La Croisée des Chemins d’Eija Jimenez sortira le 14 Mai prochain !

A la Croisée des chemins d'Eija Jimenez - Sortie en mai 2019

L’ebook et le format papier disponibles le 14 Mai à 0h01

Grande nouvelle, cela fait plusieurs mois que vous l’attendez avec impatience ! La traduction du best seller Meet Me Halfway d’Eija Jimenez sortira le 14 Mai prochain ! Dans cette version française baptisée A la Croisée des Chemins, vous retrouverez Alyssa et Vivian, deux femmes que tout oppose et qui n’étaient pas vraiment faites pour se rencontrer…  et se plaire.

En attendant, voici la quatrième de couverture

Rien n’aurait jamais dû réunir Vivian Silva, héritière d’un empire hôtelier dont la carrière de photographe décolle et Alyssa James, mère célibataire et barmaid dans un quartier sordide. Pourtant, un simple pneu crevé va créer une rencontre nocturne électrique.

L’attirance entre les deux jeunes femmes s’impose comme une évidence. Alors qu’elles débutent une liaison passionnée, leurs styles de vie et leurs aspirations se heurtent violemment. Parviendront-elles à surmonter leurs différences pour arriver à s’aimer ?

Un extrait pour vous permettre de patienter encore quelques jours

Comme nous avons conscience que l’attente a été particulièrement longue pour certaines, voici un extrait pour vous aider à patienter encore un peu.

L’Underground était plein en ce samedi soir. Le petit bar caché dans l’ombre d’une ruelle new-yorkaise éclairait le trottoir de son néon bleu fluorescent. Les basses de sa musique résonnaient dans la rue, attirant des clients impatients à l’idée d’entrer dans l’établissement. À l’intérieur, les habitués étaient assis à leurs places autour de la table de billard. Le bruit sec des boules s’entrechoquant concurrençait le son entraînant de la musique pop-rock braillée par les enceintes. Mais c’était bien au bar que l’action avait lieu, où les gens, contents d’être entassés les uns sur les autres, attendaient fébrilement de pouvoir jeter un œil aux barmaids sexy.

Alyssa James arbora un large sourire puis lança un shaker en l’air avant de le récupérer dans son dos, faisant s’envoler par la même occasion ses cheveux blonds et sales. Elle secoua vigoureusement le récipient tout en tirant une bière pression de son autre main. Elle fit un clin d’œil à son client et lui glissa sa bière, s’assurant ainsi un généreux pourboire.

C’était toute la beauté de son travail. Un peu de danse. Un peu de flirt. Beaucoup de pourboires. Alyssa, « Lys » pour les intimes, gérait ce petit bar méconnu depuis cinq ans maintenant, et malgré des horaires difficiles et des hommes parfois un peu trop soûls et entreprenants, elle aimait son métier. Dominic Atelli, le propriétaire de l’Underground, l’avait recrutée il y a six ans lorsqu’elle n’arrivait pas à joindre les deux bouts, et ne l’avait jamais regretté depuis. Elle était sa meilleure barmaid : elle divertissait les foules, créait des liens avec les clients, travaillait sans relâche et n’hésitait pas à faire ce qu’il fallait pour faire tourner le bar correctement.

C’était sûrement pour ça qu’elle était aussi la meilleure danseuse de la maison.

Classé parmi les endroits les plus sordides de New York, l’Underground était réputé pour sa bière bon marché, sa bonne musique, et ses barmaids au physique avantageux qui dansaient sur les comptoirs. Celles-ci assuraient de petits shows pour les clients, prenaient des verres avec eux et faisaient en sorte qu’ils soient satisfaits. En plus d’être la meilleure serveuse, Lys était également la danseuse qui gagnait le plus de pourboires. Elle flirtait aussi bien avec les hommes qu’avec les femmes pour faire sortir quelques dollars supplémentaires de leurs poches. Cette atmosphère lascive et bruyante ne l’avait jamais dérangée. En réalité, c’était bien le seul endroit où elle sentait avoir la maîtrise totale de sa vie. Alyssa avait grandi avec une mère alcoolique et un père absent avant de fuir Détroit à quatorze ans. Sa mère n’avait jamais signalé son absence et Lys ne s’était jamais donné la peine d’aller lui rendre visite. Pendant des années, elle avait eu des métiers bien pires que celui-là. Aujourd’hui elle avait un emploi stable, un salaire, et une famille composée de son fils et d’amis à qui elle donnerait un rein sans hésiter.

Six nuits par semaine, Lys dansait sur les tables, remplissait des verres et amassait juste assez de pourboires pour payer son loyer et nourrir Cameron, son fils de huit ans. Ce n’était pas la vie qu’elle avait voulue ni celle qu’elle souhaitait pour lui, mais elle s’en sortait. Et parfois, il lui restait un peu d’argent qu’elle épargnait pour pouvoir un jour acheter son propre bar, être sa propre patronne et donner à son fils l’enfance dont elle avait toujours rêvé.

Ce soir était une bonne soirée pour Lys. Un afflux massif de clients buvant allègrement à l’occasion d’un enterrement de vie de garçon deux heures plus tôt lui avait permis de gagner rapidement l’équivalent de son salaire en pourboires. Elle rit et roula la liasse de billets reçue pour la mettre en sécurité dans son soutien-gorge.

Lorsque les basses de la chanson s’affaiblirent, Alex — une jeune barmaid d’origine kenyane habitant le Bronx et également meilleure amie d’Alyssa — lui tendit une main pour l’aider à descendre du comptoir.

— Je ne sais pas comment tu fais, commenta-t-elle en rejetant ses cheveux en arrière d’un mouvement de tête.

— Quoi ? demanda Lys en resservant déjà une tournée au groupe d’universitaires.

Alex désigna le comptoir qui leur servait aussi de piste de danse. Lys suivit son doigt du regard puis haussa les épaules, l’air de rien.

— Oh Alex, tu y arrives autant que moi.

— Les gens ne viennent pas tous les week-ends juste pour me voir danser, répondit la brune aux jambes interminables avant de servir un mètre de shots et de trinquer avec ses clients en buvant le verre qu’ils lui avaient offert.

Lys secoua la tête en riant, puis se concentra de nouveau sur son travail et attrapa un shaker pour préparer un cocktail.

Quelques heures plus tard, la blonde monta sur le comptoir, plaça ses mains autour de sa bouche et annonça la dernière tournée avant la fermeture. Elle entama la danse finale de la soirée, entraînant Alex avec elle devant une foule déchaînée. Une fois la chanson terminée, elle fit sortir les clients, ferma le bar et mit ses pourboires à l’abri. Elle avait gagné presque 100 dollars rien qu’avec cette danse. C’était assurément une bonne nuit.

Lys se pencha sur le comptoir pour nettoyer les résidus d’alcool et se saisir des quelques verres qui traînaient. Elle fit un signe de main à Alex et aux autres barmaids qui quittaient le bar ayant fini leur nuit, ou plutôt, leur début de matinée.

Dès que la porte se referma, Lys libéra le bâillement contenu depuis son arrivée la nuit précédente. Elle s’autorisa un bref répit en s’adossant contre le bar. Elle se frotta les yeux, épuisée. Elle n’avait pas eu de jour de repos depuis des semaines : Dom manquait de personnel et, à vrai dire, elle avait besoin de ces heures supplémentaires. Mais la fatigue commençait à se faire sentir.

La minute de pause était écoulée et Lys alla à la caisse pour compter les recettes de la soirée. Après un recomptage, elle enferma les billets dans un coffre derrière le bar et éteignit les lumières. Elle leva les yeux au ciel en remarquant un client inconscient sur une banquette au fond de la salle. Heureusement pour elle, ce n’était pas un gros gabarit. Elle appela donc un taxi et secoua l’homme jusqu’à ce qu’il soit juste assez groggy pour qu’elle puisse l’aider à sortir et le faire entrer dans la voiture.

Elle regarda son téléphone et grimaça : il était déjà 3 heures. Cameron se levait dans quatre heures. Elle remarqua un message sur son répondeur, appuya sur l’icône et écouta attentivement la petite voix de sa propriétaire lui signaler que son loyer du mois dernier était très en retard.

En un claquement de doigts, sa soirée pourtant si réussie fut gâchée, rattrapée par la réalité.

Tout en écoutant le message, Lys prit appui sur le mur de briques pour se relaxer. Elle se souvenait maintenant avoir utilisé l’argent du loyer pour acheter des vêtements à Cameron. Ce n’était pas comme si elle pouvait regretter ses dépenses : l’enfant adorait ses nouvelles tenues. Ainsi se concluait cette soirée qui jusque-là avait été excellente. La majeure partie de ce qu’elle avait gagné ce soir irait dans le loyer et le reste servirait pour les produits de première nécessité. Son rêve de posséder un jour son propre bar s’éloignait de plus en plus.

Énervée, elle donna un coup de pied dans une poubelle, effrayant les chats de gouttière et déclenchant par la même occasion deux-trois lumières de l’immeuble voisin. À cet instant précis, Lys ne se préoccupait pas le moins du monde de réveiller les gens. Elle voulait juste rentrer chez elle et dormir, oublier cette histoire d’argent, de loyer.

Un claquement de talons sur le trottoir humide se fit entendre derrière elle, suivi par un éclaircissement de voix assuré :

— Excusez-moi ?

***

Au moment même où Lys cachait sa liasse de billets dans son décolleté, de l’autre côté de la ville, dans une salle des ventes somptueuse, Vivian achetait des œuvres d’art et des trésors rares pour une petite fortune en compagnie de toute l’élite new-yorkaise.

Les objets mis aux enchères avaient une valeur intrinsèque évidente. Cela allait de vases uniques datant de 1882, à des tapis qui à eux seuls équivalaient à des frais universitaires, à des tableaux qui seraient, au final, donnés à des musées. Mais le réel intérêt de cette soirée était de mesurer qui, parmi les acheteurs, avait le plus d’argent.

Vivian prit place au premier rang, privilège de son nom de famille connu de tous grâce à la notoriété de ses parents, les propriétaires de Silva Suites. Et lorsque son nom ne lui apportait aucune reconnaissance, son physique s’en chargeait. Vivian et tous ceux présents dans cette pièce richement décorée savaient à quel point elle était belle. Son côté latin, qu’elle tenait de son père, lui donnait un charme exotique, alors que l’élégance et la classe de sa mère anglaise lui conféraient un air farouche. Son nom de famille faisait la une de la rubrique société des journaux depuis bien avant sa naissance. Mais, ces dernières années, Vivian commençait à se construire sa propre renommée avec ses photographies et sa galerie d’art qui plaisait autant aux élitistes qu’aux amateurs.

Assise à côté de son amie Camille Hawthorne, la riche héritière d’un père tombé, par hasard, sur de l’or noir et n’ayant jamais cessé d’investir, Vivian s’ennuyait. Camille affichait sa fortune beaucoup plus ostensiblement que Vivian. Elle arborait des diamants autour du cou, de l’or à plusieurs carats aux doigts et poignets, et de belles boucles blondes ajoutaient une touche d’innocence à son allure. Elle ressemblait à l’héritière qu’elle était destinée à être depuis sa naissance.

— Qu’est-ce qui ne va pas ? demanda Camille en donnant un petit coup de coude à Vivian. D’habitude tu achètes tout ce qui passe dans ce genre d’enchères.

— Non, ma chérie, ça, c’est toi, répondit Vivian en buvant une gorgée de champagne.

Camille acquiesça.

— Eh bien, il faut quand même que tu achètes quelque chose.

Vivian leva les yeux au ciel et tendit sa planchette, faisant une offre de 500 dollars sur un éventail chinois aux ornements complexes.

— Il le faut vraiment ?

— C’est ce que tu es en train de faire, lança malicieusement la blonde.

— Pourquoi est-ce que ces ventes ont toujours lieu aussi tard ? Je devrais plutôt m’assurer que ma galerie est prête pour ma prochaine exposition, se plaignit la brune avant de lever de nouveau sa planchette pour surenchérir.

— Ta galerie est prête, insista Camille. Tu as juste envie de sortir d’ici.

— C’est un crime ?

Camille rit.

— Va chercher ta voiture. J’ai un ami qui organise une soirée et tu as besoin de penser à autre chose que ta galerie pendant cinq minutes.

Vivian brandit sa planchette à la dernière minute et remporta l’enchère à 1000 dollars, déclenchant des applaudissements de la salle. Elle fixa longuement Camille, se leva et se dirigea vers la sortie.

Quel mal pouvait-il y avoir à suivre son amie en soirée mondaine ?

***

Le mal qu’il pouvait y avoir, Vivian s’en rendit vite compte : elle perdit de vue la Volvo de Camille alors que celle-ci serpentait dans les rues de Manhattan à une vitesse folle, même pour une New-yorkaise. Vivian et sa Bentley n’avaient pas anticipé que la blonde accélérerait au feu orange et les abandonnerait seules à l’intersection. Tout en roulant, Vivian devait maintenant deviner la direction qu’avait choisie son amie.

Elle s’arrêta à de nombreuses reprises pour essayer d’appeler Camille, tombant à chaque fois sur son répondeur. Vivian continua de conduire, espérant reconnaître certaines rues. Lorsque les lampadaires se firent plus rares et que les piétons arborèrent un look plus débraillé, elle sut qu’elle se trouvait dans une partie de la ville où elle aurait préféré ne pas être.

Elle empoigna fermement le volant et chercha des panneaux de signalisation non vandalisés ou tout autre point de repère qui pourrait l’aider à repartir chez elle.

En vain.

Tout en ralentissant, elle maudit Camille de l’avoir persuadée de quitter la vente aux enchères et mijota un plan pour prendre sa revanche. Mais sa machination fut écourtée. Un bruit sec claqua sous la voiture et celle-ci s’abaissa brutalement en prenant une inclinaison étrange.

Elle en resta pantoise. Évidemment son pneu avait crevé. Évidemment il fallait que ça arrive dans une banlieue sordide. Pourquoi cela ne s’était-il pas produit dans un quartier civilisé ?

Elle se cogna le front contre le volant avant de garer correctement la voiture. Elle faisait maintenant une cible vraiment facile, une cible assise dans un véhicule de luxe au beau milieu de New York. Il ne manquait plus qu’une pancarte au-dessus de sa tête pour qu’elle soit agressée. Elle devait bouger de là et vite.

Elle se rua sur la boîte à gants, saisit son téléphone et appuya sur le bouton d’accueil. Pas de réponse. La batterie était déchargée.

Parfait.

Qu’était-elle censée faire ? Espérer que quelqu’un la recherche ? Ce n’était pas une damoiselle en détresse, et elle l’avait bien fait comprendre lorsqu’elle avait refusé de rejoindre l’affaire familiale et de travailler à Silva Suites. Elle chercha dans la rue un quelconque signe de civilisation et vit un taxi s’arrêter devant elle. Quelqu’un aida un homme à se traîner hors d’un établissement et le plaça dans le véhicule jaune. Une fois seule, cette personne alla fermer à clef la porte par laquelle ils étaient sortis. Vivian plissa les yeux pour lire le nom de l’établissement sur le néon clignotant. L’Underground. Oh Seigneur, dans quoi s’était-elle embarquée ?

Elle entendit le claquement d’une botte contre un mur de briques et posa son regard sur la personne sous le néon. Après une analyse plus poussée, Vivian distingua une silhouette fine et harmonieuse, petite et féminine. Elle fut soulagée de constater qu’il s’agissait d’une femme.

Elle attrapa son manteau, son portefeuille et son portable déchargé, ferma sa portière et se dirigea prudemment vers la femme qui semblait râler après son propre téléphone. Elle marqua une pause lorsque celle-ci donna un coup de pied dans une poubelle, faisant miauler un félin galeux qui partit en courant.

Une fois la femme calmée, Vivian s’approcha, la tête haute. Bien qu’ayant très clairement conscience du risque de se faire agresser à n’importe quel moment, elle s’éclaircit la voix et parla d’un ton sûr.

— Excusez-moi ?

***

En entendant la douce voix derrière elle, Lys se retourna et observa la brune gracile qui lui faisait face. Son collier de diamants taillés en fleurs attestait de son statut social. Sa peau mate si parfaite faisait du bronzage une discipline olympique et il était évident que sa robe m’as-tu-vu valait plus que ce que Lys gagnait en un mois. La barmaid leva un sourcil et demanda effrontément :

— Qu’est-ce qu’une fille comme vous fait dans un coin comme celui-là ?

La question, directe, fit hésiter un instant l’étrange femme. Ses yeux parcoururent le corps d’Alyssa qui était tout à fait consciente de la sueur brillant sur sa nuque et ses cuisses, de son débardeur déchiré et de son short en jean. La femme s’avança, le ton pressant :

— Il me faut un portable, ma voiture est en panne.

Lys regarda par-dessus l’épaule de la brune, vit la Bentley bancale et siffla, impressionnée :

— Vous êtes bien loin de chez vous.

— Comme si je ne le savais pas, marmonna la brune en inclinant la tête sur le côté. Vous pouvez me procurer un téléphone ou il faut que je ratisse les rues à la recherche de quelqu’un de plus accommodant ?

La gérante du bar leva de nouveau un sourcil, d’étonnement et de curiosité cette fois-ci. Bien que hors de son élément, cette femme n’avait pas froid aux yeux.

— Ma bonne dame, je suis la personne la plus accommodante que vous rencontrerez ce soir.

Sur ce, Lys lança son téléphone à la brune qui réussit à l’attraper maladroitement. La blonde lui communiqua rapidement le numéro de la société de dépannage d’Angelo.

Angelo l’avait sortie de beaucoup — trop — d’accidents de la route, en lui faisant des prix d’ami de surcroît. Elle s’éloigna de quelques pas pour laisser un peu d’espace à l’inconnue. Intérieurement, elle sourit avec malice en pensant au choc que celle-ci aurait lorsqu’Angelo lui crierait dessus pour l’avoir réveillé à une heure pareille. Lys fut plus que surprise et impressionnée par la brune qui lui aboyait dessus en retour, exigeant de l’aide. L’inconnue sursauta en jetant un regard noir au téléphone lorsqu’il lui raccrocha immanquablement au nez. Lys était fatiguée et voulait rentrer chez elle, mais ce petit spectacle valait bien ces quelques minutes loin de son lit.

— Ça n’a pas marché ? demanda-t-elle.

— Il me faut une autre société de dépannage. Apparemment M. Suarez n’ouvre que quand il ouvre, et il est hors de question que j’attende ce mufle, dit-elle à l’appareil en attendant que la blonde lui dicte un nouveau numéro.

— Il va bien falloir.

La brune releva brusquement la tête.

— Angelo est du quartier. Personne d’autre ne vient ici, expliqua Alyssa en tendant la main pour récupérer son téléphone.

La brune le lui rendit à contrecœur et regarda Lys en plissant les yeux, comme si l’incident de ce soir était de sa faute.

— Il faut donc que j’attende ici jusqu’à ce qu’il vienne ?

— Oui, c’est bien ce que ça veut dire, répondit sèchement Lys.

Et enfin la couverture

A la croisée des chemins d'Eija Jimenez

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