Interview décalée de Lena Clarke, auteure lesbienne du roman Par-delà les Astres

Lena Clarke

Découvrez autrement Lena Clarke auteure lesbienne de Par-delà les Astres

Comment décrirais-tu ton tempérament ?

Introvertie, très introvertie. Je suis de nature calme et réfléchie, gentille, taquine avec mes proches. Je ne me lie pas facilement aux gens, mais quand c’est fait, ils ont le plaisir de m’avoir sur le dos à vie.

As-tu un défaut ou une qualité que tu veux partager avec nous et tes lectrices et lecteurs ?

Je dirais que je suis très patiente et à l’écoute. Ce qui est à la fois une qualité et un défaut… J’intériorise beaucoup ce que je ressens, quitte à faire passer le bien-être des autres avant le mien.

Quelle est ta devise ?

Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse.

À quelle époque aurais-tu aimé naître ?

L’époque actuelle me convient. La vie des femmes dans le passé ne m’a jamais paru idyllique, et je préfère ne pas me risquer à faire un tour dans le futur. Comme on dit, on sait ce qu’on perd, pas ce qu’on gagne.

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Si tu étais un livre, lequel serais-tu ? (Tu as le choix entre un genre littéraire, un titre en particulier…)

Aucun titre ne me vient à l’esprit, mais en termes de genre littéraire, je dirais du fantastique. Quelque chose de complexe qui ne livre pas tous ses secrets dès les premières pages.

Si tu étais une heure de la journée, laquelle serais-tu ? Et surtout, pourquoi ?!

Quelle heure moi je serais, alors là… Je pense que les personnes optimistes vont toutes répondre le matin, le moment où tout est encore possible, du coup je vais pencher pour le début de soirée. C’est plus tranquille, on peut se détendre, et malgré tout il reste encore du temps avant la nuit.

Écoutes-tu de la musique quand tu écris, et si oui, pourrais-tu nous en dire un peu plus ?

Pas forcément, en général je me contente d’allumer la télé pour avoir un fond sonore. Mais quand ça arrive, je suis capable d’écouter le même morceau en boucle pendant des heures. En réalité tout dépend du roman, ou de la scène que je suis en train d’écrire. Dernièrement j’écoutais surtout du classique ainsi que de la musique japonaise. Sinon je me contente de lancer des playlists sur YouTube, mais honnêtement je le déconseille. C’est le meilleur moyen de se rendre compte qu’on a jamais vu tel ou tel clip, et de s’apercevoir une heure plus tard, qu’on n’a toujours pas écrit un mot.

À quelle période de la journée écris-tu ? As-tu un lieu de prédilection ?

J’écris le soir. J’essaie d’y consacrer une à deux heures par jour. En faire une routine quotidienne, m’évite de succomber à la flemme intense qu’on peut parfois ressentir à l’idée de s’y mettre. Et comme je l’ai dit plus haut, étant donné que j’ai tendance à écrire devant la télé, la place la plus adaptée pour le faire reste donc le canapé.

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