Ebook gratuit LGBT pour la Journée Internationale contre l’Homophobie

ebook gratuit lgbt

Un ebook gratuit LGBT offert par Gabrielle Hautemer

Nous ne vous avions pas proposé de nouvelle gratuite depuis quelques petits mois. Ou longs mois en fonction d’où on se place. Nous avons choisi cette journée symbolique du 17 mai pour remédier à cela.

Avant toute chose, nous souhaitons remercier Gabrielle Hautemer pour ce texte militant, mais également mignon et touchant.

Le droit d’aimer : Une histoire belle et très actuelle

Au-delà du côté « ebook gratuit lgbt », c’est surtout un témoignage sur une réalité méconnue, pour nous francophones, que Gabrielle Hautemer a souhaité partager.

Le droit d’aimer se déroule en Géorgie et, sur fond de rencontre amoureuse entre deux femmes, dépeint une situation loin d’être simple pour les LGBT du pays. Nous avons posé quelques questions à l’autrice qui a accepté de nous répondre.

Gabrielle Hautemer répond à nos questions

Pourquoi avoir choisi de parler de la Géorgie dans cette histoire ? Quelle relation entretiens-tu avec ce pays ?

Je ne suis encore jamais allée en Géorgie. L’occasion s’est présentée il y a quelques années. Je ne l’ai pas saisie et je le regrette, à présent qu’il est devenu compliqué de voyager.

J’ai rencontré des Géorgiens pour la première fois alors que je vivais en Ukraine (mon épouse est Ukrainienne), et c’est là que mon intérêt pour ce pays s’est développé. Je me souviens d’une conversation avec un jeune homme Géorgien homosexuel expatrié en Ukraine. C’était à une des soirées de l’association LGBT « Insight » à Kiev. Il m’a expliqué qu’il vivait à l’étranger parce que sa vie était en danger, en tant qu’homosexuel, dans son pays. Estimant que la situation n’était pas reluisante en Ukraine, j’avais été surprise par son choix. Mais à Kiev, l’anonymat le protégeait. Ses parents l’avaient rejeté, il ne pouvait plus mettre les pieds dans son village sans risquer sa vie. Son histoire m’a beaucoup marquée.

Linguiste de formation, j’adore apprendre de nouvelles langues. Tout comme mon personnage Astia dans la nouvelle, j’adore l’alphabet Géorgien et ses courbes magiques. L’an dernier, m’étant fixé comme défi de l’apprendre, j’ai eu besoin de me créer un outil de travail comme celui que je mentionne dans l’histoire. Cela m’a donné l’idée de départ pour écrire ce récit.

Est-ce que c’est important pour toi d’éclairer la situation sur ce qui se passe là-bas en termes de droits pour les personnes LGBT ?

Oui, car c’est assez particulier. Dans certains pays, le danger vient de l’État. Il y a encore onze pays où l’homosexualité est passible de la peine de mort (source : ILGA, décembre 2020). En Géorgie, la loi protège les personnes LGBT, en théorie. C’est de la population et de l’Église que vient l’oppression et le danger.

L’excellent film Et puis nous danserons (2019), racontant l’histoire d’amour entre deux hommes au sein d’une école de danse traditionnelle, décrit bien la situation en Géorgie : le fait d’être battu quand on est soupçonné d’homosexualité, le déshonneur sur la famille, l’exclusion de la communauté. Le risque de mourir est bien réel.

Il y a de l’humour dans ton texte et en même temps, le fond est assez dur. Ça n’a pas été trop difficile de gérer ces deux aspects ?

Je voulais un texte joyeux et surtout optimiste, porteur d’espoir, sans cacher la réalité de ce qui se passe en Géorgie. La romance m’a permis d’obtenir cette légèreté, tout en abordant les aspects plus graves. Mais l’un ne pouvait pas aller sans l’autre. C’est une question d’équilibre. Seule, la romance aurait été irréaliste. Je ne voulais pas non plus écrire un texte trop dur, établissant un constat uniquement pessimiste. Il fallait un juste milieu, et terminer sur une note positive.

Et enfin, pourquoi avoir opté pour un format gratuit et une sortie à cette date ?

J’ai souhaité écrire une nouvelle courte, qui se lise facilement, dans un format gratuit pour que cela touche le plus grand nombre.

Quant à la sortie à cette date… Le 17 mai est la journée internationale de lutte contre l’homophobie. L’Eglise orthodoxe Géorgienne, résolue d’empêcher les manifestions en faveur des personnes LGBT, a décidé d’instaurer ce même jour une « fête de la pureté familiale » !

L’Equality mouvement, la principale association LGBT en Géorgie, a été contrainte d’annuler les manifestations prévues afin de préserver la sécurité de ses adhérents. Dans ce contexte, il me paraît important d’apporter un éclairage sur la situation dans ce pays.

Le résumé de cet ebook gratuit LGBT

Tout juste diplômée, Astia est en quête de son premier travail en tant que professeure de français à l’étranger. Consciente de son manque d’expérience, elle saute sur l’occasion lorsqu’une école de Géorgie accepte sa candidature.

Afin de se familiariser avec le pays et la langue, Astia est invitée à participer à un stage pour apprendre le géorgien. À son arrivée à l’aéroport, elle est prise en charge par Keto, une jeune femme qui ne laisse pas la Française indifférente…

La couverture du Droit d’Aimer, un superbe ebook gratuit LGBT

Pssss… Vous aimez les histoires lesbiennes gratuites ? On en a d’autres sur cette page qui regroupe toutes nos nouvelles lesbiennes gratuites !

Laisser un commentaire