Eija Jimenez, interview décalée de l’auteure de Tempête de Neige et de À la Croisée des Chemins

Eija Jimenez, une autrice lesbienne de romances F/F

Comment décrirais-tu ton tempérament ?

Je suis très détendue et certaines personnes me décrivent comme un rayon de soleil. La meilleure description de moi est en réalité que je suis très renfermée et silencieuse. Mais trouvez le bon sujet de conversation et je vous parlerai à vous en rendre sourd !

Aurais-tu un défaut ou une qualité que tu aimerais partager avec nous ?

Mon plus gros défaut est mon énorme addiction au shopping en ligne. Mon self-control quand je vois des livres, des t-shirts ou encore des objets à collectionner est inexistant. En plus, j’adore recevoir des colis dans ma boîte aux lettres !

Quelle est ta devise ?

Ma devise vient de l’un de mes films Disney préférés : « Va toujours de l’avant ».

Connaître un peu plus Eija Jimenez

À quelle époque aurais-tu aimé naître ?

Si je pouvais être née à une autre époque, j’aimerais essayer le futur. En espérant que ce ne sera pas un monde post-apocalyptique peuplé de zombies, mais plutôt quelque chose de futuriste.

Si tu étais un livre, lequel serais-tu ? (Tu as le choix entre un genre littéraire, un titre en particulier…)

Facile ! Harry Potter ! J’adore tous les livres de cette série. Et je suis fortement persuadée que ma lettre d’admission à Poudlard s’est perdue dans le courrier quand j’ai eu onze ans !

Si tu étais une heure de la journée, laquelle serais-tu ? Et surtout, pourquoi ?!

Mon moment préféré de la journée est l’aube, juste avant le lever du soleil. J’adore les couleurs quand l’obscurité s’en va et que tout est plongé dans un apaisant bleu gris. Avant de donner naissance à de lumineuses nuances de rose et de jaune. Comme j’adore aussi dormir, mon problème est que je vois rarement ce moment de la journée !

Au-delà des romans lesbiens, une autrice ouverte

Écoutes-tu de la musique quand tu écris, et si oui, pourrais-tu nous en dire un peu plus ?

La musique m’inspire. Je n’en écoute pas forcément quand j’écris. Mais, parfois, je mets une chanson ou une liste de chansons en répétition. Elles vont me mettre d’humeur à écrire une histoire ou une scène spécifique. Par exemple, il y a une scène de patinage dans A la Croisée des Chemins. Elle s’inscrit inconsciemment dans une version violon acoustique de la chanson I will always love you de Whitney Houston.

À quelle période de la journée écris-tu ? As-tu un lieu de prédilection ?

Tout le temps. Chaque fois que j’ai un moment à moi de libre ou chaque fois qu’une scène ou une réplique me passe par la tête, je l’écris. Je note principalement mes idées sur l’application bloc-note de mon téléphone et ensuite les recopie sur l’ordinateur, comme ça c’est facile d’écrire n’importe où. Que je sois dans le train ou assise sur la banquette arrière d’une voiture, ou allongée dans mon lit, j’essaie d’écrire au moins un petit peu chaque jour.