Mai
L’apparition des livres lesbiens au format papier chez Reines de Coeur
Si vous nous suivez régulièrement, vous savez certainement qu’à l’origine, Reines de Coeur était une maison d’édition entièrement numérique. En laissant parler nos âmes de geek, nous avions décidé de nous concentrer sur cet aspect en priorité. Les mois ont passé et grâce à votre soutien, le succès a été au rendez-vous.
Nous nous sommes donc posé la question de répondre à l’une de vos attentes, le format papier. Après de longues réflexions, pas mal de travail et de recherches d’imprimeurs, nous avons finalement sorti notre premier roman papier : 6h22 Place 108 de Clémence Albérie. Avec l’arrivée de ce format papier, nous avons ensuite dû nous poser des questions cruciales.
Quel transporteur utiliser pour l’envoi aux lectrices ? Comment organiser la distribution ? Quelle quantité publier et où entreposer les stocks ? Réfléchir à prévoir les timbres à l’avance etc… Assez rapidement, je me suis passionnée pour ces questions. Ne me demandez pas pourquoi, même moi je l’ignore ! Bon, ce n’est pas vrai, en fait, je sais…
Comme je l’ai expliqué un jour très sérieusement à Gaëlle « C’est comme quand je jouais à la marchande, lorsque j’étais petite sauf que là, c’est en vrai… » Oui, j’avoue, je m’amuse à faire les colis, à préparer les envois et à aller à la Poste… Je suis bizarre.
Un rangement provisoire, mais efficace
Vous reconnaîtrez aisément, qu’une bonne organisation est primordiale. Il m’est donc apparu important que, dans notre bureau provisoire, tout soit accessible facilement et bien rangé. J’insiste sur le bien rangé qui me vaut régulièrement des moqueries de la part de mes associées, c’est-à-dire Gaëlle et Edwine.
Même si Edwine est pareil et adore le côté aligné et rangé, elle concède que je vais un poil trop loin. Oui, mais quand même, c’est beau ! Comme vous pouvez le voir ci-dessous, les enveloppes en haut, les romans au dessous, chacun sa ligne pour qu’on puisse les récupérer rapidement… Bref, c’est comme les rayons de la marchande quoi…
Des livres lesbiens au format papier qui ne doivent pas dormir dehors…
Si je vous fais ces confidences c’est que chaque membre de l’équipe a ses petites manies dès qu’il est question de roman papier. Gaëlle, par exemple, a décrété que les romans ne dormiraient jamais dehors à cause de la potentielle pluie.
Pour vous expliquer plus précisément, dès que vous achetez plus d’un livre, nous utilisons des emballages cartons et nous avons recours au service Colissimo de la Poste. Depuis quelques mois, la Poste nous permet de mettre les Colissimo en question dans notre boîte aux lettres et le facteur passe les récupérer. Le service est extrêmement pratique et nous permet de faire partir les colis dès le lendemain de la commande.
Sauf que si vous passez commande à 19h par exemple, nous pouvons affranchir le Colissimo dans la foulée et le mettre dans la boîte aux lettres. Le facteur passera le récupérer le lendemain entre 9h et 10h… Seulement, Gaëlle a décrété que non. Les livres ne vont dans la boîte aux lettres qu’entre 7h30 et 8h du matin, quand nous quittons la maison pour le boulot. Cela afin de rester seuls le moins longtemps possible dans la boîte aux lettres.
J’ai des doutes sur la raison de la pluie… Sachant qu’on habite Lyon et que ce n’est pas la région où il pleut le plus (petite pensée pour le fait que Gaëlle reste une bretonne pure et dure dans l’âme). En même temps, vous conviendrez que quand bien même il pleut, une boîte aux lettres protège le courrier. C’est son job à ladite boîte aux lettres après tout, non ?
C’est pareil pour la boîtes aux lettres de la Poste en bas de notre rue, remarquez. Interdiction de mettre les livres dedans quand ils ne partent pas le jour même…
(notre boîte aux lettres ne ressemble pas à ça, elle est neuve, juré !)
Edwine et son fichage par les douanes…
Si vous voulez rire, en ce qui concerne les livres papier, Edwine détient la palme. La dernière fois que nous lui avons envoyé un roman papier au Canada, elle a mis presque deux mois à le recevoir. La cause ? Un petit problème avec les douanes…
Depuis que la famille d’Edwine a voulu lui envoyer un saucisson dissimulé dans un colis, la douane Canadienne l’a à l’oeil ! Tous ses colis sont systématiquement bloqués et ouverts avant de lui arriver. Conséquence, elle ne reçoit pas tous les livres qu’elle commande et ceux qui arrivent à passer entre les mailles du filet mettent des mois et des mois.
J’avoue, on se moque beaucoup depuis qu’on a appris la nouvelle. Il est donc très difficile pour Edwine d’avoir une bibliothèque comme elle avait en France. Le manque de place joue également, remarquez. Elle se contente de bien ranger sa liseuse et c’est déjà beaucoup.
Et de votre côté ?
Voilà, après avoir partagé ces anecdotes peu glorieuses, nous vous invitons à faire de même. Est-ce que vous avez des petits moments drôles ou des habitudes incomprises à divulguer pour qu’on se sentent moins seules ? N’hésitez pas, nous serons ravies de les découvrir !