Ophélie Hervet
Devoir choisir entre les filières L et S a été un déchirement pour Ophélie Hervet, qui écrivait déjà à l’époque poésie et débuts de romans. La biologie a finalement eu gain de cause, mais pas pour longtemps. À peine son diplôme de vétérinaire en poche, l’écriture est revenue sur le devant de la scène comme si elle avait une revanche à prendre. Depuis 2014, Ophélie n’a plus lâché son clavier et enchaîne les textes qui s’entassent dans la pile « à corriger ».
Son premier roman est encore en cours de travail tant il était bourré de défauts. Mais c’est par les erreurs qu’on apprend. Passant des publications de nouvelles dans des anthologies à des multilogies à divers stades d’élaboration, elle finit par arriver à un roman potable. Et miracle, à le corriger et à l’envoyer ! C’est ainsi qu’elle rencontre la maison d’édition Reines de Cœur qui a décidé de donner sa chance à Nuits Blanches : une romance entre une chirurgienne spécialisée dans les implantations de prothèses et une mécanicienne dans un Paris cyberpunk dirigé par les gangs.
Nantaise de cœur et d’adoption, ses textes prennent cependant toujours place ailleurs, dans des mondes imaginaires, des villages perdus en montagne, un passé lointain ou un Paris futuriste. Ses seules constantes : des personnages atypiques et des histoires d’amour.
Relations, apprivoisement mutuel, souffrance et dépassement de soi… de multiples thèmes qui inspirent sa Muse/Triton sadique et en fait voir de toutes les couleurs à ses héros. Heureusement, sa formation « médicale » lui permet de les raccommoder. Même s’il n’est pas garanti que tout fonctionne aussi bien à l’arrivée qu’au départ. Mais au pire… il y a toujours moyen de remplacer par une prothèse… non ?