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Solène Nahodha

Solène Nahodha

Née en 1993, Solène a grandi entre la Normandie (périodes scolaires) et la Bretagne (hors périodes scolaires). Quand elle ne faisait pas semblant d’être attentive en cours, elle avait le nez dans un bouquin ou les pieds sur un terrain de sport quelconque. Son bac scientifique en poche, elle s’est lancée dans des études en sciences humaines, sur Paris. C’est dans ce cadre qu’elle a effectué son premier grand voyage, participé à un atelier d’écriture de fiction, et réalisé une première traduction d’une romance lesbienne de l’anglais vers le français. Des pistes prometteuses qu’elle a mises entre parenthèses le temps de passer son master.

En 2016, pas vraiment enthousiaste à l’idée de rester travailler dans un bureau à Paris, Solène est venue jeter l’ancre dans le Finistère et a décidé de se former dans un métier manuel. Poussée par son estomac un brin gourmand, elle avait envisagé de débuter une carrière en cuisine. Mais sa relation fusionnelle avec son micro-ondes l’ayant privée des bases les plus élémentaires, elle s’est donc orientée vers la boulangerie et ne l’a pas regretté.

Solène passe désormais la majeure partie de son temps en Bretagne, à profiter de la mer, des crêpes, du beurre salé, de sa moto et de son kayak. Mais elle aime aussi voyager et passe régulièrement de longues périodes à l’étranger. Parmi ses destinations récentes, l’Italie et la Nouvelle-Zélande.

C’est par hasard qu’elle a découvert le concours de nouvelles lancé par R2C (édition 2018). L’hiver était là, les balades en moto se faisaient plus courtes, le kayak était au garage, elle a donc décidé d’en profiter pour se remettre à écrire. L’avantage d’un tel concours, c’est qu’elle avait une deadline à respecter, ça évitait de s’égarer… Et puis ça a marché, R2C lui a proposé de publier Les Ombres d’Awëlla.

Encouragée, Solène travaille depuis sur d’autres projets, un peu en pointillé, au gré du vent et des road trips en moto. Avec la complicité de R2C, elle a aussi repris la traduction, un exercice qu’elle trouve passionnant. Ces projets la poussent également à se pencher un peu plus sur la langue française et son évolution. Petits rattrapages en grammaire et en orthographe, mais surtout questionnement sur le genre et la toute-puissance du masculin, qu’elle trouve franchement agaçante. Elle est donc très intéressée par les écritures inclusives, et espère pouvoir un jour s’en servir pour raconter ses propres histoires.