L’Impitoyable Vérité, le nouveau roman lesbien de Lee Winter !
Nous vous l’avons annoncé la semaine dernière, le 23 mai sortira le livre F/F de Lee Winter : L’Impitoyable Vérité. Si vous avez aimé Jeux de Pouvoir et Se Prendre au Jeu de la même autrice, vous allez tomber sous le charme de cette romance slow burn. En effet, dans ce roman, on a une cheffe d’entreprise inaccessible et au cœur (faussement) de pierre qui va renconter une journaliste lumineuse et à la langue bien pendue. Impossible pour les deux de rester indifférente l’une à l’autre…
Du coup, le 23 Mai sortira cette nouvelle romance lesbienne dont voici le résumé !
Vous étiez là la semaine dernière ? Et vous connaissez déjà le résumé ? Vous avez le droit d’oublier ce paragraphe (ou de le sauter) et de passer directement à la suite. Par contre, si vous avez raté l’article de la semaine dernière ? Vous avez raté le puzzle et le quiz sur les romans traduits de YLVA Publishing ? Non, ce n’est pas possible !
Attendez, du coup, je vous remets un lien si vous voulez faire le puzzle et le quiz parce que c’est drôle et que ça détend. Oui, oui. En plus, dans un roman qui sortira au dernier trimestre de l’année, sans trop en révéler, on a une lesbienne qui aime faire des puzzles. Comme nous. Mais des vrais, avec des pièces qu’on peut faire tourner dans tous les sens…
Mais bon, sinon, je vous repropose le résumé, si besoin. Parce que tout le monde n’est pas obligé d’aimer les puzzles et les quiz. Et si vous l’avez déjà lu, passez directement à l’extrait de l’Impitoyable Vérité de Lee Winter. C’est le paragraphe suivant…
Maddie Grey, journaliste australienne spécialisée dans les affaires criminelles, n’est pas à sa place à New York. Loin des siens, elle travaille de nuit au Hudson News où elle écume les faits divers dans l’espoir de rédiger un article qui fera enfin décoller sa carrière.
Elena Bartell est une patronne brillante, féroce et glaciale. À la tête d’un empire médiatique, elle dévore des journaux en faillite en guise de petit déjeuner et est persuadée que tout serait beaucoup plus simple si les gens se disaient la vérité sans faux-semblants.
Un matin, Elena débarque au Hudson News et menace de le fermer à cause de ses mauvais résultats. Si Maddie déplore l’attitude du requin Elena Bartell, elle n’est pas insensible à ses charmes. Lorsque le travail les emmène en Australie, Maddie accepte un pari apparemment inoffensif avec son énigmatique patronne : elles ont interdiction de se mentir. Mais le pari tourne rapidement au fiasco quand Elena réalise qu’elle n’est peut-être pas prête pour l’impitoyable vérité…
L’extrait de l’Impitoyable Vérité de Lee Winter est juste là :
Les heures filèrent en un clin d’œil et minuit arriva sans que Maddie s’en rende compte. Elle jeta un œil autour d’elle. La salle de rédaction était vide, comme d’habitude. Elle entendait Sofia, l’agente d’entretien, passer l’aspirateur dans un recoin de l’étage, mais ne la voyait pas. La lumière dans le bureau de Bartell, vide lui aussi, était toujours allumée. Avec un soupir et un grommellement sur les cadres anti-écolos qui contribuaient aux émissions de gaz à effet de serre, Maddie se leva. Elle glissa la tête par la porte du bureau, étendit le bras et appuya sur l’interrupteur.
— Qui a fait ça ? lança une voix outrée de l’intérieur de la pièce sombre.
Maddie sursauta, ralluma et chercha son interlocutrice des yeux. Une tête apparut au-dessus du bureau et Maddie croisa le regard furieux d’Elena Bartell. En tendant le cou, elle parvint à apercevoir un tapis de yoga posé sur le sol sous Elena. Oups. Merde.
— Je m’étirais !
— Je suis désolée, interjeta Maddie. Vraiment. Je pensais que vous étiez partie et…
— Et vous avez pensé sauver un arbre en Amazonie ou je ne sais quoi ?
Bartell se redressa et étira ses bras au-dessus de sa tête, se balançant de gauche à droite. Ses bras étaient musclés et clairement habitués à l’exercice. Sa nouvelle position poussait son torse vers l’avant, moulé dans un T-shirt blanc serré. Maddie rougit.
— Je… euh… bredouilla-t-elle.
Sans quitter Maddie des yeux, Bartell inclina sa tête d’un côté, puis de l’autre, comme si elle cherchait à détendre son cou.
— Éloquent. Savoir vous exprimer, c’est un peu votre métier normalement, non ?
Maddie grimaça.
— Oui. Euh… je ne savais pas que vous étiez là. Pensez aux économies que je vous aurais permis de réaliser en éteignant la lumière.
Bartell secoua les bras.
— Mmh. Puisque vous êtes là en train de ruiner mon petit moment de relaxation, rendez-vous utile. Un chai latte, lait écrémé, bien chaud.
— Euh… vous savez que je ne suis pas votre assistante ? Et si vous arrivez à trouver un chai latte dans notre cuisine, j’accepterai de vendre ma maison.
— Je n’ai jamais mentionné la cuisine. Et vous n’avez pas de maison à vendre. Vous êtes plutôt du genre à louer un placard à balais. Vous dites que vous n’êtes pas une assistante, mais vous ne semblez pas être une grande journaliste non plus, donc c’est un peu une promotion.
Maddie ravala son agacement devant la pique. Pas une grande journaliste ? Qu’est-ce qu’elle en savait ?
— Je suis désolée, j’aurais dû être plus directe : je ne suis pas votre assistante, je suis votre pigiste nécro et affaires criminelles.
Maddie s’était efforcée de rester polie, ce qui n’empêchait pas son approche d’être suicidaire. Néanmoins, elle refusait de commencer à faire des allers-retours quotidiens au seul Starbucks de Times Square ouvert 24 h sur 24 jusqu’à ce que Bartell se décide à désosser le Hudson Metro News et passe à autre chose. Elle ne deviendrait pas Felicity, professionnelle de la servilité. Bartell la toisa, mains plantées sur ses hanches, doigts battant un rythme effréné, et Maddie s’imagina déjà virée. Battre en retraite étant la seule option viable, elle ajouta :
— Je devrais me remettre au travail. Encore désolée d’avoir interrompu votre session de yoga.
Elle retourna à son bureau, suivie par le regard de Bartell. Ses épaules s’affaissèrent. Sérieusement, qu’avait-elle fait pour s’attirer les foudres de cette femme ? Comment pouvait-on autant s’énerver pour une lumière éteinte ? Ou était-ce autre chose ? Était-ce de la rancune à cause du commentaire de l’autre jour ? Merde, et si c’était ça ? Quoi qu’il en soit, Bartell semblait lui en vouloir à mort et Maddie n’arrangeait pas les choses.
Qu’allait-elle bien pouvoir tenter pour remédier à la situation ? Broyer du noir dans son coin pendant les six prochaines semaines ? Elle retourna la boule à neige du port de Sydney qui trônait sur son bureau et regarda les flocons improbables tomber sur le front de mer. Il était trop tard, de toute façon. Elle avait déjà énervé sa nouvelle cheffe et elle ne pouvait pas revenir en arrière. Donc elle n’avait plus qu’à… rester fidèle à elle-même. Arrêter de s’inquiéter. Reprendre ses activités normales.
Elle reposa le port de Sydney à sa place et réveilla son ordinateur afin de consulter son fil de presse et les récents communiqués. Plus tard, elle contacterait à nouveau la brigade des stups du Queens. Le DCPI n’avait donné aucune suite à sa demande d’entretien formelle. Il restait juste à espérer que la brigade du Queens finisse par en avoir marre de son harcèlement téléphonique et la rappelle. Dans ses rêves.
Alors cet extrait de l’Impitoyable Vérité de Lee Winter vous a plu ?
Rendez-vous le 23 mai prochain pour la sortie du livre ! N’oubliez pas, le 23 mai à 0h01 !
Pour qui se prend elle cette Elena ? Visiblement elle confond le yoga avec la boxe ! J’espère que Maddie va la recadrer vite fait en lui faisant un superbe ippon !
Quand à la couverture, j’en ai le vertige !
On dirait Kate Winslet de dos à bord du Titanic… mais non pas possible 🤯
Mais merci Cécile ! Merci !!!!
Le côté Kate Winslet version Titanic c’est ce que je me tue à répéter à Gaëlle depuis le début ! Clairement, j’ai même envoyé le mail à YLVA en mentionnant que le personnage avait un petit côté « je suis le maître du monde de Titanic » version Kate Winslet.
Je crois que ça fait de nous des vieilles, mais je suis toujours fière de partager les mêmes références que toi !!!!! 🙂
Merci Isabelle. Pour moi aussi la référence était flagrante !
Pour paraître encore plus vielle, je viens de revisionner « Le dictateur » de Maître Charlie Chaplin. Un film réquisitoire éternellement universel d’une grâce, poésie et drôlerie incommensurable 😉
Elena me semble non seulement une reine de glace mais un peu dominatrice non? 😃 pour ce qui concerne la couverture (magnifique comme toujours) elle me fait beaucoup penser à celle de Jeux de pouvoir. Que j’ai adoré 😻 je serais donc au rdv pour ce nouveau Lee Winter !