La semaine dernière, nous vous annoncions la date de sortie de ce premier roman à deux entre Lena Clarke et Clémence Albérie ! Petit rappel avant d’entrer dans le vif du sujet…
Prends ma main de Lena Clarke et Clémence Albérie disponible le 30 avril 2024 sur le site ou le 27 avril au Salon du Livre Lesbien de Paris
Si vous êtes passées sur le site la semaine dernière, vous êtes au courant de cette nouvelle ! Si le livre devait sortir officiellement le 30 avril, nous avons réussi à avoir les épreuves papier pour le 27 avril, au Salon du Livre Lesbien de Paris 2024. Du coup, si vous ne saviez pas quoi faire, ce week-end là, sachez que nous serons à Paris avec une énorme quantité de livres. Et surtout, que nous vous proposerons cette nouveauté en exclusivité.
En plus, coup de chance, Clémence Albérie sera là pour dédicacer le roman. Donc, on se dit au 27 avril en personne à Paris ou 3 petits jours plus tard, sur le site. D’accord ? Si vous souhaitez réserver votre exemplaire, suivez ce lien de réservation !
La couverture et le résumé de Prends ma main de Lena Clarke et Clémence Albérie
Bon, nous arrêtons de nous éparpiller en détails, mais nous sommes trop heureuses du retour du Salon du Livre Lesbien. Nous ne pouvions donc pas passer à côté et surtout ne pas vous informer. Vous avez lu notre article sur le sujet, d’ailleurs ? Vous avez vu la longue liste des autrices qui seront présentes ? On arrête, on arrête, on arrête !
Donc, la couverture que voici. Nous espérons que vous l’aimez autant que nous. Parce qu’en toute sincérité, nous l’adorons ! Vous pouvez donc la découvrir ici, si vous ne l’avez pas déjà fait via le puzzle ou les réseaux sociaux.
Et sinon, le résumé. Oui, on se doit de vous le rappeler. L’histoire est trop géniale, de la romance pure, une belle et magnifique romance !
Océane a une vie bien rangée : future avocate et en couple avec Antoine depuis sept ans, elle laisse peu de place à l’imprévu. En pleine préparation pour passer le barreau, elle a la réputation d’être inflexible et aime l’ordre, la rigueur que lui apportent ses études de droit.
Danseuse professionnelle dans un célèbre cabaret parisien, Claire est l’exacte opposée d’Océane. De nature joyeuse et prenant souvent les choses à la légère, elle a une forte tendance à l’autodérision. Si son métier la contraint à une discipline de fer, elle la compense bien volontiers par sa bonne humeur légendaire.
Invitée par sa meilleure amie à fêter la première de son spectacle, Océane se retrouve embarquée dans une soirée en boîte de nuit, loin de sa zone de confort. Alors qu’elle envisage de partir en catimini, Claire se joint à elle sur la piste de danse. Si l’attirance entre les deux jeunes femmes est immédiate, Océane préfère fuir plutôt que de se confronter à des sentiments qu’elle n’est pas prête à accepter…
Prends ma main est le premier roman à quatre mains de Clémence Albérie et Lena Clarke. Dans cette douce histoire où les opposés s’attirent, les reines de la romance décrivent avec le talent qui les caractérise la naissance des sentiments et la peur de remettre en question des certitudes profondément ancrées…
Extrait de Prends ma main de Lena Clarke et Clémence Albérie
Maintenant que tous les rappels ont été fait, place à l’extrait. Difficile de vous trouver un bon extrait sans trop en révéler. Nous avons donc opté pour la seconde rencontre entre Claire et Océane. Claire a décidé de s’incruster à un cours de yoga où elle va vraiment bien trop bavarder. Mais elle n’a pas trouvé mieux pour espérer revoir Océane qui lui a beaucoup plu lors de leur précédente rencontre…
Allez, profitez bien de cet extrait. Bonne lecture et hâte d’avoir vos retours !
— Tu as eu des nouvelles d’Océane depuis samedi soir ? demandé-je en m’efforçant de paraître la plus détachée possible.
Je ne dois pas avoir été suffisamment convaincante, car Sophie fronce les sourcils et me fixe avec beaucoup trop d’intensité à mon goût.
— Effectivement, répond-elle après un interminable silence.
— A-t-elle passé une bonne soirée ?
— Assez bonne, oui.
— A-t-elle évoqué les raisons de son départ ?
— Pas vraiment.
— Nous avons dansé, et elle est partie. J’avoue n’avoir pas vraiment saisi les motivations derrière sa précipitation.
— Elle n’a pas évoqué le sujet.
— Peut-être n’a-t-elle pas osé, compte tenu de notre amitié.
— As-tu des choses à te reprocher ?
— Absolument pas ! m’écrié-je en secouant mes mains devant moi. Pas du tout, pas du tout.
— Alors tout va bien ! enchaîne Sophie avec un sourire.
Peu satisfaite par cet échange, j’emboîte le pas à ma collègue qui se dirige déjà vers les loges, comme si notre discussion était close.
— Pourtant, j’aimerais quand même m’assurer qu’il n’y a pas de malaise. Parfois, certaines choses peuvent être mal interprétées et une simple conversation peut balayer toute incompréhension ou tout raccourci malencontreux.
— S’il ne s’est rien passé de spécial, pas besoin de s’enquiquiner ! Océane se portait à merveille hier !
Au stade où j’en suis, je ne sais plus du tout comment aborder Sophie pour parvenir à mes fins. Elle ne semble pas partie pour me faciliter la tâche. À cette allure, je ne suis pas près de revoir Océane et de tirer la situation au clair.
— Excellente nouvelle ! Peut-être serait-elle d’accord pour une nouvelle soirée, tenté-je sans grande conviction.
Sophie se stoppe, pivote pour me faire face et ancre fermement ses mains sur ses hanches.
— Je ne sais pas autour de quel pot tu tournes, mais depuis le temps, il va bientôt y avoir une tranchée.
— Que tu peux être désagréable parfois !
— Accouche !
— J’aimerais la revoir, avoué-je alors, sans détour ni sous-entendu.
— Pour quelle raison ?
— Doit-il forcément y en avoir une ?
— Évidemment ! Encore plus quand c’est toi !
Peu encline à supplier, je me contente d’attendre que mon amie cesse de me taquiner de la sorte. Comme à son habitude, Sophie capitule rapidement et soupire.
— Tu as conscience qu’elle est en couple, relève-t-elle, me faisant comprendre indirectement qu’elle n’est pas dupe.
— Détail technique.
— Avec un homme !
— Une hétéro, c’est juste une femme qui n’a pas encore rencontré la bonne.
— Je croyais que tu détestais entendre l’inverse pour les lesbiennes.
— C’est parce que je subis quasi hebdomadairement ce type de clichés que j’ai bien le droit d’en user à mon avantage.
— Tu espères quoi en la revoyant ?
Je prends quelques secondes pour répondre. J’ai beau ressentir ce désir impossible à étouffer de croiser à nouveau son chemin et de la confronter, il s’avère particulièrement compliqué de mettre des mots sur mes attentes. Depuis samedi soir, je ne pense qu’à elle, elle hante mon esprit torturé par la bipolarité de notre échange. Mais comment l’avouer à sa meilleure amie ? J’ai besoin de comprendre cette attraction, et de me rassurer sur sa réciprocité.
— Sincèrement, je ne sais pas. J’ai besoin de… clarifier certaines… impressions… Je crois que c’est une bonne façon de décrire ce que j’éprouve.
— Océane est quelqu’un de bien. Sa vie est suffisamment complexe, marmonne-t-elle dans une tentative d’avertissement.
— Je jure solennellement que mes intentions ne sont pas mauvaises ! la taquiné-je en paraphrasant volontairement les jumeaux Weasley.
— Tu tournes tout à la rigolade, Claire. C’est un trait de ta personnalité que j’adore, mais dans ce cas précis, c’est celui qui m’inquiète le plus.
— Sophie, je te promets de ne rien faire de préjudiciable pour aucune d’entre nous ! Tu me connais ! Tu sais que je suis une gentille.
Mon amie m’observe avec un regard si perçant que je dois réprimer un frisson. Pendant des secondes, qui me paraissent des minutes, elle me scanne comme si elle tentait de lire mes pensées. Après un long soupir, elle acquiesce, se détend et laisse enfin ses épaules retomber.
— Le mercredi à 18 h, nous avons un cours de yoga. Ce n’est pas loin du métro Victor Hugo. Du coup, en général, nous passons la soirée chez moi après. Je te propose de te joindre à nous à mon appartement à partir de 20 h. Je la préviendrai de ta présence ; hors de question de la prendre en traître, elle déteste ça ! ajoute-t-elle alors que je m’apprête à rétorquer.
Consciente que c’est inutile, je n’insiste pas, préférant m’octroyer le droit d’adapter la situation à mon avantage. Sophie disparaît de la scène afin de se préparer et je profite de ma solitude pour saisir mon téléphone. En quelques clics, je constate qu’il existe uniquement trois établissements dispensant des cours de yoga à proximité de la station Victor Hugo.
En me remémorant certains échanges avec Sophie, je me souviens qu’elle couple régulièrement sa séance de yoga avec un petit temps de détente dans un hammam du centre où elle pratique. Dans le secteur indiqué, un seul site propose les deux prestations et il se trouve rue Picot. Ni une ni deux, je m’inscris au prochain cours du mercredi soir, bénissant leur offre découverte.
Satisfaite et particulièrement fière de moi, je range mon téléphone et me dépêche de filer en coulisses. Il ne me reste que quinze minutes avant le début des répétitions, et s’il y a bien une chose avec laquelle il ne faut pas plaisanter au Lido, c’est la rigueur et la ponctualité.
Rendez-vous à Paris le 27 ou sur le site le 30 !
Bonne semaine à toutes et à tous et surtout, vive la littérature lesbienne ! Oui, on avait envie de terminer sur du positif, du beau, du gentil !
La couverture, un pur délice !
Ce clair obscur inversé sur la Seine en rose et violet : quelle beauté !
Serait-ce le pont des Arts par hasard ??
Paris, ma ville chérie fait toujours chavirer mon coeur de manière magnétique !
Deux silhouettes craquantes et croquantes!
Je m’imagine déjà dans les coulisses du Lido avec Claire en éclaireuse. Celle-ci va devoir se surpasser pour conquérir Océane !!🥰