Extrait du premier roman de fantasy lesbienne de Lena Clarke

La promesse du Lendemain de Lena Clarke - Format large - un roman de fantasy lesbienne signé lena clarke

Petit retour en arrière sur l’annonce de la sortie de ce roman lesbien de Lena Clarke le 18 Juillet 2023

Il y a quelques jours de cela, nous vous avions annoncé les sorties de l’été ! Avec notamment, La Promesse du Lendemain de Lena Clarke le 18 Juillet 2023 !

Et c’est donc bien le nouveau roman de Lena Clarke pour l’année 2023 qui va être au cœur de cet article. Oui, parce que vous allez pouvoir découvrir un extrait du premier roman de fantasy lesbienne de Lena Clarke ! Une première que nous sommes ravies de partager avec elle.

Que dire sur cet extrait du premier roman de fantasy lesbienne ?

Déjà, est-ce que vous avez découvert la quatrième de couverture ? Non ? C’était trop vieux et vous avez déjà oublié ? Aucun problème, nous sommes dessus. Surtout, nous avons pensé à vous et voici donc un petit rappel du résumé de l’histoire. Et puis la couverture quand même. Elle est tellement sublime qu’on ne peut pas se priver de la repartager !

La promesse du Lendemain de Lena Clarke - Format web

Vous êtes conquises ? Pas encore totalement ? Comment vous vendre cette histoire au mieux ? En vous disant que c’est du Lena Clarke ? Qu’il y a de la romance ? Et pas qu’une seule. Au contraire, on retrouve plutôt deux belles romances pour celles qui seront curieuses et tentées.

Et surtout, comme le dirait Lena Clarke elle-même : il y a de la magie élémentaire (de l’eau et du feu principalement), des princesses (très important), des ennemis qui surgissent toujours au plus mauvais moment (sinon ce n’est pas drôle), des changeformes (qui se changent en loup, mais pas seulement), des femmes qui savent se battre (c’est important pour faire fondre les lectrices)… Et plein d’autres surprises.

Lena Clarke nous a eues dès cette intro, ou plutôt mini avant-goût présentation. Est-ce qu’elle vous séduira également ?

Allez, si vous hésitez encore, voici un peu de lecture avec la quatrième de couverture…

Désorientée, une jeune femme reprend connaissance à moitié dévêtue dans un chariot au milieu de la forêt. À son réveil, impossible de se souvenir de quoi que ce soit, ni de son prénom, ni de son passé. L’étrange inconnue présente à ses côtés, habillée avec des vêtements d’homme, attise sa méfiance. Mais tout comme elle, Rin ne semble pas là de son plein gré.

L’amnésique est débarquée de force sur un campement de changeformes et comprend rapidement qu’elle est destinée à devenir la nouvelle compagne de l’Alpha. Révoltée à cette idée, elle décide de s’enfuir avec un double objectif : retrouver Rin et échapper à ses geôliers. Un violent combat éclate, les deux jeunes femmes sont acculées et n’ont qu’une seule issue… sauter dans le vide.

Après avoir suivi le chariot des esclaves et mené une campagne sanglante contre les loups, la princesse Sélène a du mal à savourer sa victoire. Certains changeformes ont réussi à s’évader et les esclaves qui avaient servi d’appât restent introuvables. Marquée par la disparition de sa sœur il y a des années, la princesse envoie sa fidèle garde du corps à la recherche de ces deux âmes innocentes…

Avec ce premier roman fantasy, Lena Clarke nous offre un récit à trois voix mêlant tous les codes du genre : métamorphes, magie élémentaire, princesses, sans oublier une bonne dose de romance !

Découvrez cet extrait du premier roman de fantasy lesbienne de Lena Clarke, La Promesse du Lendemain

Allez, stop, fini de vous faire languir ! Voici l’extrait. Bonne lecture !

Mes forces faiblissaient. Je fermai les yeux pour essayer de me concentrer et surtout pour faire diminuer la terreur que m’inspirait mon visage. Mon genou percuta violemment son estomac. Contrairement à sa tête, celui-ci était plutôt mou. Ce coup parvint à le calmer pendant une seconde. Suffisante pour que j’arrive à faire passer la créature au-dessus de moi grâce à un mouvement de jambe qui me surprit moi-même.

L’individu percuta un arbre violemment. N’importe qui serait mort d’un tel contact, mais pas lui. Le temps que je me redresse, il était déjà sur le point de reprendre ses esprits, si bien que je n’eus pas l’occasion de réfléchir. Je fonçai vers lui pour venir planter mon os directement dans son cou. J’entendis quelque chose craquer, puis plus rien. Sa mâchoire avait arrêté de remuer, son corps s’écroula lentement le long du tronc d’arbre. De mon côté, mes jambes avaient cédé, me faisant tomber à genoux dans la terre et les feuilles sèches.

Avec horreur, je lâchai l’arme encore dans mes mains et, sans pouvoir m’en empêcher, je me mis à pleurer. Je tremblais de partout, je nageais dans l’incompréhension et je me faisais presque peur à moi-même. Bien sûr, c’était une question de survie ; comme plus tôt, je n’avais pas eu le choix, mais la rage dont je venais de faire preuve m’effrayait au plus haut point.

Il m’avait paru opportun d’essayer de détacher la tête du tronc du corps. Peu de créatures — voire aucune — pouvaient survivre à ça. Comment, dans le feu de l’action, avais-je pu penser à une chose pareille ? Est-ce que j’étais habituée à tout ça ? Non, impossible, mes dents claquaient tellement que le bruit me faisait frissonner à lui tout seul.

Tout en reniflant de manière peu glorieuse, je me servis des manches du manteau pour m’essuyer les yeux. Je me souvins de pour quoi, ou plutôt de pour qui je venais de me battre. À quatre pattes, je rejoignis Rin qui était toujours allongée au même endroit. Elle n’avait pas bougé d’un centimètre. En voyant à quel point elle était pâle et quelle quantité de sang s’échappait de son cou, je craignis le pire.

Ma main glacée se posa sur son visage pour en dégager les cheveux. En apercevant les nombreuses ecchymoses qui le parsemaient, je me mordis les lèvres. Encore davantage quand je me rendis compte de l’état de sa tunique. Elle était humide et collante à cause du sang qui l’imprégnait, sang qui était probablement le sien. À côté d’elle, j’avais presque l’air en parfaite condition physique. Quoique, je n’avais pas de miroir pour vérifier l’étendue des dégâts.

Faute de mieux, j’arrachai un bout du bas de ma tunique pour tenter de faire un bandage autour de son cou. Elle avait besoin d’un guérisseur de toute urgence, mais pour en rencontrer un, encore aurait-il fallu réussir à s’échapper de cette forêt. Je me voyais mal la porter sur mon dos, par conséquent il ne restait qu’une solution : la réveiller. Je la secouai doucement en posant ma main sur son épaule. Malheureusement, cela n’eut aucun effet. J’aurais dû m’en douter. Si elle n’était pas revenue à elle en se faisant mordre par cette chose, il était évident que je n’aurais aucune chance d’y parvenir de cette manière.

— Je suis désolée, mais c’est pour ton bien.

J’hésitai une seconde avant de la chevaucher et de lui mettre une gifle. Je venais de fracasser le crâne de deux hommes, et pourtant, j’avais des scrupules à la frapper. J’étais vraiment perturbée. Juste après le clac sonore, un autre bruit beaucoup plus assourdissant transperça les ténèbres, me faisant sursauter et m’écraser sur elle. Je n’osais même pas regarder en arrière, de peur de ce que je risquais d’y trouver. Évidemment, ça aurait été la chose à faire, surtout qu’une autre créature surnaturelle aurait pu être en train de nous foncer dessus.

Je me forçai à quitter la partie non ensanglantée du cou de Rin pour relever légèrement la tête. En remarquant ses yeux ouverts, je me figeai. J’aurais dû sauter de joie, mais il fallait croire que j’étais sous le choc. De la fumée blanche s’échappait de ses lèvres entrouvertes. Contre moi, je sentais sa poitrine se soulever plus rapidement et, même si j’essayais de ne pas l’écraser, je n’étais pas sûre que ce soit une grande réussite.

— Rin ? murmurai-je, incertaine.

— Qu’est-ce que tu fais là ?

Elle paraissait tout aussi surprise que moi, cependant je percevais une légère froideur dans sa voix. En même temps, à quoi je m’attendais ? Elle revenait quasiment d’entre les morts. Elle avait sûrement été torturée, personne n’aurait pu se montrer chaleureux dans ces circonstances.

— Je suis l’équipe de secours. Tu es en état de te relever ?

— Me relever, peut-être. Nous relever toutes les deux, par contre, me semble beaucoup plus difficile.

— Oh… oui, désolée.

Avec embarras, je me reculai pour lui laisser de l’air.

— Tu as besoin d’aide ? la questionnai-je.

— Je m’en sors très bien toute seule.

En la voyant grimacer pour changer de position, je levai les yeux au ciel. Nous n’étions pas près de nous en tirer avec ce genre de mauvaise foi.

— Au cas où ça t’aurait échappé, il y a des fous furieux en train de balancer des éclairs lumineux à quelques mètres. On n’a pas le temps de traîner.

Sans me préoccuper davantage de ses états d’âme, j’attrapai sa main pour l’obliger à accepter mon assistance. Elle grogna, à moitié pour râler, à moitié à cause de la douleur.

— Tu iras plus vite toute seule. Ne t’occupe pas de moi et va-t’en.

À peine sur pied, elle relâcha mes doigts pour venir presser ses côtes. Inutile de lui demander comment elle allait, son attitude était suffisamment équivoque.

— Ma cheville est en miettes alors tu sais, niveau rapidité, tu n’auras rien à m’envier.

— Comment… Ah putain, c’est ce que je crois ! s’exclama-t-elle en apercevant la créature qui gisait au pied du tronc d’arbre.

— Ça dépend, est-ce que tu as en tête un démon suceur de sang au crâne dur ? Parce que si oui, tu es en plein dedans.

Sûrement que la diminution des bruits alentour aurait dû m’inquiéter. C’était mauvais signe quand des cris résonnaient, mais ça l’était encore plus quand ceux-ci s’arrêtaient brusquement. Or, pour le moment, j’étais trop occupée à affronter le regard de Rin qui passait du monstre à moi sans discontinuer pour réellement m’en soucier.

— Ne me dis pas que toi, tu es venue à bout d’une goule toute seule ?

— C’est vexant que tu aies l’air aussi choquée. Figure-toi que tu étais en train de lui servir de buffet quand je suis arrivée. Heureusement que je n’ai pas fait preuve du même scepticisme.

Presque aussitôt, elle porta une main à son cou, avant de contempler avec dégoût le sang qui avait réussi à traverser mon bandage de fortune. À ce stade, je m’étonnais qu’il lui en reste encore dans le corps, tellement elle en était recouverte de la tête aux pieds.

— Où est Dairiun ? Il t’a laissée filer quand les combats ont commencé ?

— Dairiun… Ah, l’alpha… Eh bien, disons qu’il n’a pas vraiment eu l’occasion de me donner son avis sur la question…

— Tu l’as liquidé, lui aussi ?

— Assommé… Mais sommes-nous vraiment obligées d’en parler maintenant ? Mon capital chance est à zéro et la déesse n’exaucera certainement pas une autre de mes prières.

Je ne fis pas attention à l’expression de son visage et me contentai d’attraper son bras pour l’entraîner avec moi du côté d’où je venais.

— Je me demande quand même ce qu’on vous donne à manger dans les montagnes. Je tiens absolument à suivre le même régime.

— Si ma mémoire revient, je ne manquerai pas de te mettre au courant de nos habitudes alimentaires, ironisai-je.

Elle voulut rire ; du moins, je le supposais, car au premier signe d’amusement, elle reposa sa main sur ses côtes avec une grimace de douleur.

— Ça va aller ?

— Juste un petit point de côté, trois fois rien. Évidemment, si je n’avais pas ce foutu bracelet, tout serait plus facile. Ce serait même réglé en un rien de temps. Quelques flammes et on serait débarrassées de la meute.

— Bien sûr, et ensuite on aurait juste à échapper à un feu de forêt, rien de plus simple.

— Un problème à la fois, je ne peux pas tout traiter en même temps.

Finalement, c’était peut-être une chance qu’elle se pense limitée. Être brûlée vive ne me tentait pas plus que ça. À vrai dire, c’était même l’une des pires morts auxquelles je puisse songer.

— Est-ce que parfois, ça t’arrive de régler les choses autrement qu’en cédant à une pulsion pyromane ? questionnai-je, dubitative.

— Malheureusement, oui, et regarde où ça m’a menée. Éclopée, à moitié bouffée et sûrement morte dans quelques heures.

— Quel optimisme…

— Excuse-moi si le positif de la situation ne me saute pas vraiment aux yeux. Tu vois quelque chose de bien dans tout ça, toi, peut-être ?

Le souffle court, j’eus l’impression que nous avions parcouru des kilomètres alors que nous venions à peine de dépasser la tente que j’avais quittée plus tôt. La lumière du feu ne nous atteignait plus et, par instinct, nous avions commencé à parler plus bas à mesure que nos pas nous conduisaient plus profondément dans la forêt.

— On s’est rencontrées ; c’est bien, ça, non ?

Et rappelez-vous, rendez-vous le 18 Juillet prochain pour la sortie du nouveau roman de Lena Clarke !

6 Commentaires sur “Extrait du premier roman de fantasy lesbienne de Lena Clarke

  1. Harry Potter dit:

    Dois-je préciser que j’ai déjà été conquise par la très belle couverture lorsque j’ai fait le puzzle ? 🤩🤩🤩
    Et le fait que ce soit de la main de Lena Clarke est disons… la cerise sur le gâteau 😜
    Je me réjouis de l’attaquer, et, selon mon planning de lecture (oui, oui j’en ai un – obligé d’en avoir un avec ma PAL qui ne cesse de s’allonger), cela devrait pouvoir se faire en août 😁😁😁

  2. Cortin Cecile dit:

    Cette couverture est réellement magistrale !!, la plus belle à mon avis.
    Pas d’hésitation ni d’oubli possibles !
    Avec l’extrait, je suis déjà dans le feu de l’action.
    En ce 10 juillet, l’Australie m’accapare ou plutôt le supplice de Camille. 😥
    Chère Harry Potter, je vois que tu es très organisée. Pour moi, pas de planning de lecture ! Ma promesse d’aujourd’hui est que je commencerai le livre de Lena avant toi ..hi..hi.🤣😊

  3. Zouzou dit:

    Pas de liste de lecture de mon côté car je suis dans les starting-blocks à chaque sortie! Et celui-ci n’y échappera pas. Avec cette couverture, cette autrice, ce résumé et cet extrait comment pourrait-il en être autrement ?
    PS je confirme très beau voyage avec La voie du Sud 😍

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