Êtes-vous curieuses de découvrir le premier roman de Maÿliss Griboux ?
La semaine dernière nous vous avons annoncé la date de sortie (le 24 octobre 2023 à 0h01) d’un nouveau livre de la collection romance (mais pas que romance, avec du suspense aussi). Le choix de la catégorie a d’ailleurs été très compliqué à réaliser de notre côté. Nous avons longuement hésité à en choisir une autre, mais ça aurait été un gros spoil de la fin du livre. Et c’était vraiment dommage de ruiner ainsi tout le travail de l’autrice. En tout cas, on sera très heureuses d’en discuter ici une fois le livre sorti (et lu, bien entendu) si vous le voulez. Parce qu’on s’est vraiment creusé le cerveau des heures et des heures sur la question. On vous le promet !
En toute sincérité, comme pour certains autres titres, on hésite maintenant à sortir de la catégorie « romance ». Ben oui, on a découvert que certaines lectrices n’étaient pas sûres qu’il y aurait une romance en science-fiction ou polar. Mais il y a toujours une romance !!!! Toujours !!!! Sinon pourquoi publier un roman dans une maison d’édition F/F ? F/F ça sous-entend qu’une femme aime une autre femme. Donc dans tous nos livres une femme aime une autre femme. Promis juré !
Cette petite introduction mise de côté, revenons à nos moutons et notamment le roman de Maÿliss Griboux baptisé Dans son Ombre.
Avant l’extrait du roman lesbien Dans son Ombre, le résumé
Petit rappel du résumé, cela ne fait jamais de mal. Si vous l’avez raté la semaine dernière, le voici. Sinon, on vous laisse passer votre chemin jusqu’au fameux extrait du texte qui doit piquer votre curiosité.
Alors que la nuit obscurcit les rues de New York, un frisson d’effroi parcourt le corps de Léane. Du haut de ses vingt-six ans, la présidente du Women Riot, un collectif féministe, en est persuadée : elle est suivie. Observée. Habituellement perçue comme un modèle de résilience depuis la publication de son best-seller relatant son combat d’ancienne femme battue, elle n’arrive pas à passer outre cette menace.
Le lendemain, une mystérieuse inconnue au regard vert perçant fait irruption dans sa vie. Celle-ci ressemble en tout point au personnage de son dernier roman de fiction, jusqu’à porter le même prénom : Alicia. Coïncidence ? Quel secret cache donc cette inconnue ? Léane a-t-elle raison de se méfier d’elle… ?
Désemparée, Léane a l’impression de perdre le contrôle de sa vie. Et pourtant, elle ne peut lutter contre son attirance pour Alicia qui s’immisce peu à peu dans son quotidien.
Avec ce premier roman, Mayliss Griboux nous entraîne dans une romance sur fond de thriller psychologique inattendu.
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Dans son Ombre9,99 €
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Dans son Ombre – Format Papier19,90 €
Et enfin, l’extrait du roman lesbien Dans son Ombre de Maÿliss Griboux
Nous espérons que cet extrait choisi vous donnera envie de vous laisser emporter par cette histoire captivante et dérangeante juste ce qu’il faut. Et surtout, n’oubliez jamais, nous ne tuons pas les personnages lesbiens ou bisexuels…
— Alicia ? l’interrogé-je, interdite.
La jeune femme esquisse un sourire mutin.
— Je vois que tu connais déjà mon prénom, Léane.
Son assurance est perturbante, si bien que l’espace d’un instant, j’ai l’impression que c’est moi qui m’apprête à passer un entretien. Elle laisse tout de même apparaître un léger ébranlement dans sa gestuelle qu’elle camoufle très vite.
Je ne cesse de l’examiner de la tête aux pieds et pourtant, je ne prête réellement attention qu’à un seul élément : ses yeux vert perçant, presque dérangeants, qui, j’en suis maintenant persuadée, sont ceux qui se cachaient derrière la pancarte de cet après-midi… Plus j’observe la rousse, plus l’incompréhension me gagne. Mais si je veux éclaircir la situation, je ne dois pas laisser mes doutes paraître.
— Tu étais à la manifestation aujourd’hui, n’est-ce pas ? l’interrogé-je d’un ton faussement neutre.
Elle s’apprête à me répondre, mais elle est interrompue par un bruit extérieur provenant de l’entrée. C’est celui de la porte lorsqu’on l’ouvre à l’aide du badge électronique, badge dont seuls ceux qui travaillent au sein de l’édifice disposent.
Une chevelure blonde fait alors son apparition. Aussitôt, je passe de préoccupée à très préoccupée lorsque j’identifie qu’elle appartient à Cassy. Deux problèmes pour le prix d’un, il semblerait que ce soit mon jour de chance. Ma collègue paraît tout aussi contente que moi à l’idée de me revoir. Elle me toise de la tête aux pieds pour essayer de m’impressionner. Ce qu’elle ignore, c’est que j’ai déjà atteint mon quota de situations embarrassantes pour aujourd’hui. Et puis… je n’ai rien de grave à me reprocher… rien. Au moment où ses yeux croisent les miens, nous entamons un combat de regards où chacune tente de prendre l’ascendant sur l’autre. Je ne dois pas flancher, c’est elle qui m’a provoquée. Impose-toi, Léane, me somme ma petite voix.
Mais un raclement de gorge nous rappelle qu’une tierce personne assiste à la scène et sonne ainsi la fin de la lutte. Il provient d’Alicia, qui semble avoir suivi le spectacle avec un intérêt certain.
— Je dérange, peut-être ? demande-t-elle, tout en haussant un sourcil.
— Alicia ! s’exclame Cassy. Pardonne mon impolitesse, j’étais… distraite. Tu as pu venir, alors ?
Son interlocutrice pose une main chaleureuse sur son épaule et la gratifie d’un sourire.
— Vous vous connaissez ? les coupé-je.
Alicia se tourne vers Cassy, s’attendant à ce que celle-ci me réponde, mais ma collègue est de toute évidence devenue muette. Du moins, lorsqu’il s’agit de m’adresser la parole.
— En effet, reprend alors l’inconnue. Enfin, nous avons parlé après la manifestation tout à l’heure. Et elle m’a proposé de rejoindre l’équipe.
— Sans même me consulter ? m’insurgé-je. C’est pourtant moi qui me charge du recrutement final.
Cassy se rapproche de moi comme si elle arrivait sur un champ de bataille. Le corps vers l’avant et le souffle bruyant, elle me dévisage comme si j’étais la pire personne sur Terre. Et elle a raison, ricane ma petite voix tandis que je porte mon attention sur cette discrète, mais visible, marque rouge qui lui décore à présent le haut du cou.
— Il est temps que beaucoup de choses changent, Léane.
Elle fait ensuite signe à Alicia de la suivre et l’emmène en direction de l’arrière-cour, avec la ferme intention de la présenter au reste du groupe.
Elle marche d’un pas bien trop décidé pour que je ne puisse y faire quoi que ce soit. Alicia, quant à elle, la suit lentement mais sûrement. Je ne cesse de la scruter au loin, espérant trouver des réponses à mes questions. Tentative, une fois de plus, infructueuse. Tout dans sa gestuelle, à première vue désinvolte, semble finalement calculé au centimètre près. Un serpent qui s’approche de sa proie, c’est l’image qui me vient à l’esprit quand je la regarde. Avant de passer la seconde porte et d’accéder à l’arrière-cour, la nouvelle arrivante s’arrête et se retourne. Elle m’adresse un sourire, sourire qui me fait froid dans le dos. Ma mâchoire se crispe et mes poings se serrent. Ce rictus n’avait rien d’innocent… Il était, au contraire, chargé de sens, mesquin et sournois. Je n’ai pourtant aucune certitude à son égard, mais je sens une aura menaçante planer tout autour d’elle. Une seconde vague de frissons me parcourt le corps lorsque je me souviens qu’elle ressemble trait pour trait au personnage d’Alicia dans mon roman. En plus de partager le même prénom, leurs personnalités semblent également similaires. Cette coïncidence n’est-elle que le fruit du hasard ?
J’ai la désagréable sensation qu’un étau se referme doucement sur moi. Que pour la première fois depuis longtemps, le contrôle me file entre les doigts…
Je crains d’être tombée sur la tête, mais j’aurais finalement bien plus peur d’être lucide.
Qui es-tu donc, Alicia ?
— S’il vous plaît, j’aimerais parler, hurle soudain Cassy à l’attention de tous. Merci d’accueillir comme il se doit la nouvelle recrue, Alicia Roy. Une jeune actrice française, évidemment très engagée dans la cause féministe et qui regorge de bonnes idées… et de followers !
Elle glousse à cette précision, mais se ravise très vite face au manque de réaction du groupe. Un silence gênant s’en suit. La plupart des membres du collectif sont des « personnalités » plus ou moins connues, ce qui nous permet d’augmenter notre portée médiatique, et par la même occasion, notre nombre de supporters et de dons. Cassy, en charge des caisses de l’association, a d’ailleurs décidé que seules les personnes disposant de plus de cinquante mille abonnés sur les réseaux pouvaient faire partie de l’aventure. Les autres ont uniquement la possibilité de s’allier à la cause en nous soutenant financièrement. Nous nous gardons bien évidemment de rendre une telle clause officielle, mais je sais qu’elle l’applique rigoureusement dans son critère de présélection avant même de me proposer qui que ce soit. Je la soupçonne néanmoins d’avoir imposé ce seuil minimum en raison de son côté élitiste.
Elle s’apprête à reprendre la parole, mais Alicia lui pose doucement la main sur l’épaule. Surprise, Cassy se retourne. La nouvelle recrue lui adresse un sourire figé qui s’apparente plutôt à une mimique polie afin qu’elle comprenne qu’elle va se présenter seule. Cassy se fait ainsi gentiment congédier pour la seconde fois aujourd’hui. Je me pince les lèvres pour me retenir de rire. Si cette inconnue m’incommode, elle a au moins le mérite de remettre la vice-présidente à sa place.
— Bonjour à toutes et à tous, commence Alicia. Je suis vraiment honorée de rejoindre ce collectif féministe qui incarne tout ce en quoi je crois et ce pour quoi je me bats. J’aimerais pouvoir contribuer à son évolution en y apportant mes idées.
Elle se retourne vers moi, me regarde droit dans les yeux et poursuit :
— Je suis d’autant plus honorée d’avoir l’opportunité de faire partie du Women Riot, qui a été créé par Léane, une autrice et femme que j’admire particulièrement pour sa force, sa bravoure et ses valeurs. Elle a surmonté bien des épreuves qui font aujourd’hui d’elle un exemple de courage et une véritable source d’inspiration pour nous tous.
Ses yeux ne cessent de fixer les miens. Elle commence à applaudir et est naturellement suivie du reste du groupe. Cet engouement soudain me raidit sur place, moi qui ai toujours cherché à éviter le sujet de mon passé. Je me rends compte que mon regard fuyant et que mes épaules tombantes peinent à concurrencer sa posture imposante, presque intimidante. Tu ressembles à rien, me souffle la petite voix dans ma tête. Elle est tellement plus belle, elle a tellement plus de prestance que toi… Je dois immédiatement me corriger pour égaliser le rapport de force. M’interdisant de rompre ce contact invisible, mais électrique, je dissimule mes mains moites dans mon trench. Elles ne cessent d’ailleurs de s’agiter face à la tension chargée, presque insoutenable. Presque. Nous nous jaugeons mutuellement, et, de toute évidence, ni elle ni moi n’avons l’intention de flancher. C’est à celle qui détournera le regard la dernière. Je profite de l’occasion pour l’examiner sous toutes les coutures : une peau pâle, un teint froid qui me flanque la chair de poule, des lèvres couleur sang, un visage sans défauts, proche de la perfection. Seules ses taches de rousseur lui octroient un soupçon de douceur et d’humanité. Qui es-tu donc, Alicia ?
Les applaudissements cessent, mais notre duel se poursuit. La présence du reste du groupe passe en second plan. Une bulle insonorisante se forme autour de nous comme un piège qui se referme. J’ai bien l’impression que mon adversaire s’est aussi fait prendre au jeu. La discrète goutte de sueur qui prend forme à la naissance de ses cheveux indique qu’elle n’est pas aussi sereine qu’elle le prétend. Mon serpent n’aurait donc pas le sang si froid.
— Alicia ? nous interrompt soudain Molly, une des membres du collectif.
Ma rivale m’envoie le même rictus sournois qui m’a fichu la chair de poule quelques minutes plus tôt. Elle laisse ensuite échapper un petit rire nerveux qui fait légèrement contracter son corps vers l’arrière, puis finit par abdiquer. Son regard se détache enfin du mien pour se diriger vers Molly. Gagné. Ou plutôt à moitié, car elle a été contrainte d’arrêter. Jusqu’à quand aurait-elle pu tenir ? … Et moi ?
— Je suis une grande fan ! poursuit Molly en s’adressant à Alicia, je t’ai adorée dans le rôle de la criminelle dans The Midnight Killer !
Son public a l’air de l’apprécier. Cela devrait me réjouir d’accueillir un membre populaire, mais je ressens une réelle irritation à la place.
J’ai à peine le temps d’écouter le début de leur conversation que mes deux amies débarquent en trombe.
— Léane ! Qu’est-ce que tu nous as fait avec la rouquine, là ? me lance Mélissa.
Celle-ci lutte pour conserver le peu de liquide restant dans son verre. Inutile de préciser qu’elle ne tourne pas à l’eau. Mais pour l’heure, toutes mes préoccupations sont tournées vers un sujet bien plus brûlant.
— Les filles… balbutié-je, la tête lourde. La personne à la pancarte… c’était elle. C’était Alicia.
À cette annonce, Mélissa retient un sursaut de stupeur.
— Qu’est-ce que tu racontes comme conneries, Sherlock Holmes ? me charrie-t-elle en riant finalement à gorge déployée.
Elle glisse ensuite un bras derrière la nuque d’Anna, mais cette dernière la repousse avec mépris.
— Lâche-moi, maintenant ! Tu es en train de remettre en cause la parole de Léane, là ?
— Élémentaire, mon cher Watson ! poursuit-elle, en levant son index en l’air.
— Mélissa, qu’est-ce qu’il t’arrive ? lui demandé-je, blessée de ne pas être prise au sérieux.
L’intéressée lève les yeux au ciel et souffle.
— Je voulais juste détendre un peu l’atmosphère… Excuse-moi.
Comme une enfant qu’on viendrait de réprimander, elle baisse la tête et fait la moue. Anna lui confisque sa bière qui semblait jusqu’alors vissée à ses mains et la troque contre son propre verre d’eau. Elle l’emmène ensuite s’asseoir sur l’une des chaises libres. Contrairement à toute attente, Mélissa abdique sans résistance. En revenant vers moi, Anna en profite pour s’emparer d’une part de son gâteau sur l’une des tables, la charlotte aux fraises qu’elle compte soumettre à son concours. Elle me tend aussitôt sa création, espérant ainsi me détendre. Seulement, j’ai le ventre noué, et sa pâtisserie, aussi succulente soit-elle, ne passera pas… Peinée, je décline alors la proposition. Je devine une légère déception lorsqu’elle rapporte l’assiette, toujours pleine, vers elle. Je ne mérite pas la palme de l’amie la plus dévouée, ces derniers temps, mais la montagne de préoccupations qui m’encombre l’esprit me fait parfois oublier de m’alimenter ou de dormir. Et cela n’est malheureusement pas sans conséquence, car la fatigue me gagne chaque jour un peu plus. À l’aube d’obtenir tout ce que j’ai toujours souhaité, mon corps et mes nerfs m’implorent de ralentir la cadence. Quelle ironie !
— Elle boit quand même beaucoup, en ce moment, non ? l’interrogé-je en désignant Mélissa de la tête.
Cette dernière, encore assise, se tient le visage entre les mains. L’excès d’alcool doit commencer à se faire ressentir… Anna, quant à elle, claque sa langue contre son palais.
— Ça fait déjà un mois qu’elle est comme ça, tu sais, me lâche-t-elle.
Un mois ? Son aveu me surprend et m’interpelle. Bien que notre amie ait toujours eu un penchant pour les soirées arrosées, elle n’a jamais rencontré de problème pour maîtriser sa consommation.
— Je ne savais pas que…
— Ce n’est pas le moment d’en parler, me coupe-t-elle. Elle est juste… un peu sur les nerfs, avec ses combats de boxe.
Je m’apprête à rétorquer, puis me ravise. Anna a probablement raison, ce n’est ni le lieu ni l’heure pour s’attarder sur un tel sujet.
— Qu’est-ce qui te fait penser qu’Alicia serait la personne à la pancarte ? reprend mon interlocutrice, un brin excédée.
— Ce regard. C’est le même.
Anna fronce les sourcils.
— Qu’est-ce tu racontes ? J’ai du mal à te suivre, là.
— Ses yeux vert perçant. Ce sont exactement les mêmes que ceux qui me fixaient pendant la manifestation.
Mon amie se masse le front et souffle, désormais complètement exaspérée.
— Mais ça ne veut rien dire, ça, Léane. Et puis Alicia a l’air très gentille. Pourquoi ferait-elle une chose pareille ?
— Je n’en sais rien, avoué-je. Mais ce n’est pas tout. Cette fille, c’est aussi le sosie du personnage d’Alicia, dans mon dernier roman. Comment c’est possible, ça ?
Anna hausse les épaules.
— Eh bien… tu t’es peut-être inspirée d’elle sans t’en rendre compte.
— Mais je ne l’avais jamais rencontrée avant ça…
Je sens ma respiration et le rythme de ma voix s’emballer. Chaque argument exposé est aussitôt balayé par un contre-argument qui tient la route. Suis-je en train de perdre pied ?
La couverture ! Nous allions oublier la couverture !
Nous sommes désolées, nous allions complètement oublier la couverture que voici enfin révélée. Et que vous ne connaissiez pas, si vous n’avez pas réalisé le puzzle ou suivi les réseaux sociaux.
La couverture en rouge et noir, envoûtante donne froid dans le dos ! C’est le but je pense ! Ce côté holmesien, j’adore 🥰
L’extrait : une petite dose de déstabilisant, un magnétisme menaçant ou pas ?
Eh, eh, tout le monde n’a pas la chance d’avoir une ECHO à ses côtés ! Bon courage Leane ! Ma curiosité est décuplée 🌞🌞🌞
Cette histoire sent bon !!! J’ai hâte de découvrir ce nouveau roman qui a l’air de sortir des sentiers battus. J’ai d’ailleurs une petite idée quant à la catégorie mystère, mais je ne dirais rien bien sûr… 😉
Hâte de le lire !
Également hâte de découvrir ce nouveau roman mais est-ce vraiment une romance ? De quoi piquer ma curiosité en tous cas! Je le découvrirai demain !
PS: Echo et Élise sont ancrées dans ma mémoire et pour un moment 😃