Extrait du roman lesbien de Lena Clarke : En Secret

En Secret nouvelle romance lesbienne de lena clarke

La prochaine sortie est une romance de Lena Clarke !

Vous vous en souvenez certainement, nous vous avons annoncé une belle nouvelle il y a quelques semaines. Le 1er février 2023, sortira la nouvelle romance lesbienne de Lena Clarke baptisée En Secret. Une très jolie histoire young adult entre deux jeunes filles de 17 ans qui découvrent l’amour…

Vous avez raté l’annonce ? Vous ne connaissez pas le résumé ? Et vous n’avez pas vu la couverture ?

Pas de panique, nous allons remédier à cela avant de vous proposer de découvrir l’extrait du roman lesbien de Lena Clarke, En Secret.

Le résumé et la couverture

Et voilà, comme promis, une petite piqûre de rappel. La quatrième de couverture de cette tendre et délicate histoire.

Été 1969. Expulsée de son précédent lycée pour une raison qui doit rester secrète, Joanna est envoyée par son père chez son oncle et sa tante. L’objectif est clair : l’éloigner de New York pour qu’elle devienne une jeune femme respectable sachant se conformer aux attentes de la société. Lassée de jouer les filles modèles, Joanna cherche un moyen de s’échapper de ce quotidien un peu trop parfait à son goût.

Un soir, elle fait la connaissance de Madelyn, la fille du pasteur de Jamesburg. Sous ses airs angéliques, Madelyn trouve l’excuse idéale à Joanna pour fuir cet enfer familial. Elle l’invite à travailler avec elle au café de la ville et l’intègre à son cercle d’amies. La connexion entre les deux jeunes femmes est immédiate et les journées passées ensemble paraissent de plus en plus courtes.

Mais les sentiments naissants de Joanna envers Madelyn vont à l’encontre de tout ce que sa famille attend d’elle…

Lena Clarke maîtrise parfaitement ces histoires qui se déroulent dans des périodes antérieures. Après Mascarade et Faux-Semblants, vous allez adorer vous retrouver plongée dans les années 60. En plus, Lena Clarke ne change pas ses habitudes et vous offrira un très sympathique retour de ses héroïnes d’un précédent ouvrage…

extrait du roman lesbien de lena clarke

Extrait du roman lesbien de Lena Clarke

Nous arrêtons enfin de discuter et vous offrons ce que vous attendez avec impatience. Un petit extrait du roman lesbien de Lena Clarke, En Secret. Nous sommes certaines que vous allez adorer !

Alors bonne lecture.

La voix aiguë de ma tante me crispa. Elle s’était précipitée à ma suite, sûrement par peur que je commette un impair. Je m’effaçai devant les deux femmes et profitai que leur attention soit dirigée ailleurs pour détailler l’inconnue de la veille. En plein jour, ses cheveux dorés brillaient de mille feux. Attachés en demi-queue grâce à un ruban blanc, ils étaient parfaitement lisses et retombaient jusqu’en bas de son dos. Mes doigts me démangeaient. J’avais envie de les toucher, de tester leur douceur.

En guise de tenue, elle portait une robe polo rose qui s’arrêtait au-dessus de ses genoux accompagnée d’une paire de tennis en toile blanche. Cet ensemble, que mon oncle aurait jugé très convenable, lui allait à la perfection. Je fermai la porte et m’interrogeai sur la raison de sa présence en ces lieux. Elle n’allait quand même pas me dénoncer, si ?

— Madelyn, tu es plus jolie de jour en jour ! s’enthousiasma ma tante. J’ai préparé du thé glacé, tu en veux ?

— Merci, madame Manning, je vais malheureusement devoir refuser. Je suis juste venue souhaiter la bienvenue à Joanna dans le quartier et lui apporter ces cookies.

À l’entente du dernier mot, je pivotai et remarquai l’assiette dans ses mains. Elle me la tendit avec un léger sourire qui me conduisit à bafouiller. Je ne me reconnaissais plus. Depuis quand étais-je du genre à perdre mes moyens ?

— Bien sûr, où avais-je la tête ? C’est vrai que monsieur Williams t’a engagée pour travailler dans son café. Comment se sont passés tes deux premiers jours ? Les clients se comportent correctement avec toi j’espère ?

Tout en parlant, ma tante invita ses visiteuses dans le salon. Je suivis docilement, sans trop savoir quoi faire des biscuits sous mon nez. De différentes formes, ils me donnaient envie d’y goûter tout de suite.

— Tout le monde est très gentil, je n’ai pas à me plaindre. Je me sens juste débordée par moment à cause de l’absence de Sandra.

— Sandra, oui. Je n’en ai pas cru mes oreilles quand j’ai entendu parler de sa grossesse. Dieu merci, Ian va l’épouser. Dans le cas contraire, le scandale aurait été terrible.

— Il l’est déjà si vous voulez mon avis, intervint Tracy. Tomber enceinte à dix-sept ans et hors des liens du mariage n’est pas acceptable. Heureusement que ma Madelyn a davantage de jugeote et ne me fera jamais honte à ce point.

La mère de famille porta les doigts sur le col de l’adolescente afin de refermer le seul bouton ouvert. Immobile, sa fille ne commenta pas et demeura impassible. J’étais en train de rêvasser, ou plutôt d’admirer son profil quand les regards convergèrent dans ma direction. Je n’eus aucun mal à deviner les pensées des deux adultes. Une personne de sexe féminin qui se faisait virer de son lycée était forcément un cas à risque, quelqu’un à surveiller comme le lait sur le feu.

— Ça ne m’arrivera pas non plus, assurai-je.

— C’est évident ! Quelle idée, voyons, répliqua ma tante avec un ton horrifié. Ton père ne me le pardonnerait jamais.

— Je saurai résister aux tentations de la chair, je te le promets.

Ma réponse provoqua des réactions bien différentes dans l’assemblée. Ma tante sembla proche du malaise, son amie haussa un sourcil et me considéra avec méfiance, quant à Madelyn elle se retint visiblement de rire. Au bout de quelques secondes, cette dernière se reprit et s’exprima calmement.

— Je ne souhaite pas paraître impolie, mais je vais devoir y aller. Mon service commence à 11 h.

— Bien sûr, oui. Tu es certaine de ne pas vouloir boire quelque chose avant de partir ?

— Non, merci. En revanche, j’ai une idée à vous proposer. Monsieur Williams n’a toujours personne pour remplacer Sandra. Joanna pourrait m’accompagner et passer un essai aujourd’hui. À moins qu’elle ne préfère se reposer tout l’été.

— J’accepte !

Je n’avais même pas eu besoin d’y réfléchir. L’occasion était trop belle. Pouvoir m’éloigner de cette maison chaque jour ou presque tenait du rêve éveillé. Sans parler de la possibilité de gagner un peu d’argent. Je doutais fort que mon oncle me donne le moindre sou et il ne fallait pas compter sur mon père pour m’envoyer quoi que ce soit. Maintenant qu’il avait réussi à se débarrasser de moi, je n’existais probablement déjà plus à ses yeux.

— Je ne sais pas trop, hésita ma tante. Je suis censée veiller sur Joanna. C’est une jeune fille très impressionnable.

Afin d’éviter de la contredire ouvertement, je me mordis la lèvre. Cette description ne collait pas du tout à ma personnalité. J’étais entièrement responsable de mes erreurs. Je n’en étais pas fière certes, ou plutôt je regrettais de m’être fait prendre, mais au moins je ne pouvais blâmer personne à part moi-même.

— Je m’assurerai que nos horaires concordent et qu’elle ne reste pas seule. Vous pouvez avoir confiance en moi. Je ne permettrai pas qu’il lui arrive quoi que ce soit.

J’eus l’impression de toucher le fond. Devoir être chaperonnée par une fille de mon âge n’avait rien de glorieux. Néanmoins, je ne me plaignis pas. Mon unique espoir d’échapper à l’enfer des tâches ménagères se situait dans cet emploi.

— Laisse-la donc y aller, Theresa. Travailler l’empêchera de traîner toute la journée et surtout de faire des bêtises. Madelyn en profitera pour lui montrer la ville et de cette façon, tu conserveras du temps pour toi.

J’étais surprise d’entendre cette femme prendre ma défense. Apparemment, je ne représentais pas un danger à ses yeux. S’occuper de moi revenait peut-être à accomplir sa bonne action de la semaine. Grâce à cette générosité, les portes du paradis allaient s’ouvrir devant sa fille.

— Je me comporterai de manière exemplaire, ajoutai-je pour convaincre ma tante.

Sa volonté vacilla. À trois contre un, il lui était difficile de maintenir ses positions. Et surtout, elle ne souhaitait sûrement pas contredire son amie.

— Puisque tu y tiens tant, c’est d’accord, abdiqua-t-elle. Mais tu rentreras directement après ta journée de travail.

— Je n’aurai pas une seule minute de retard.

Par peur qu’elle se rétracte, je me débarrassai rapidement des cookies dans la cuisine et ne pris pas la peine de me changer. Mieux valait ne pas m’attarder et quitter cette maison au plus vite. Ma tante m’autorisa à utiliser son vélo pour rejoindre le centre-ville, une antiquité de couleur rouge qui menaçait de tomber en morceaux d’un instant à l’autre. Malgré les grincements produits par la chaîne, je sortis du garage la tête haute.

L’air amusé de Madelyn ne m’échappa pas. Elle se tenait à côté de sa bicyclette et attendit patiemment que j’arrive à sa hauteur pour engager le dialogue.

— Tu sais comment t’en servir au moins ? me taquina-t-elle.

— Évidemment. Il suffit de s’asseoir sur la selle et de pédaler.

Lui avouer que je n’étais jamais montée sur l’un de ces engins était exclu. Je ne souhaitais pas lui donner l’occasion de se moquer davantage. Je connaissais la théorie. La mettre en pratique ne serait pas si compliqué.

— Passe devant, je te suis, déclarai-je en prenant place.

Les deux jambes autour du vélo, je tenais fermement le guidon. Tout allait bien se dérouler. J’avais juste à trouver mon équilibre. J’observai la blonde démarrer et imitai son exemple. Un pied sur la pédale droite, je ramenai l’autre sur la seconde et tentai de me stabiliser. Pendant une seconde, je crus être tirée d’affaire. Je me préparais à interpeller la jeune fille, lorsque soudain les choses échappèrent à mon contrôle. Un cri affolé résonna à la place de son prénom. La roue avant de ma monture trembla et malgré mes efforts pour me maintenir en selle, je chutai lourdement sur le côté.

Allongée au beau milieu de la route, je ne ressentais même pas la douleur. J’oscillais entre embarras et désespoir. Pourquoi fallait-il que ça m’arrive à moi ?

— Joanna ! Tout va bien ? Tu as mal quelque part ?

Lorsque Madelyn déplaça le vélo sur le trottoir, j’eus envie de mourir. Tomber de manière aussi grotesque devant elle n’avait jamais fait partie de mes projets.

— Je survivrai.

La honte me consumait. Après m’être assise, je vérifiai l’état de mon corps. Je n’avais pas l’impression de m’être cassé quoi que ce soit. J’étais prête à me relever quand ma future collègue s’agenouilla en face de moi et attrapa mes mains dans les siennes.

— Qu’est-ce qui t’a pris ? Si tu n’avais jamais fait de vélo, tu aurais dû me l’indiquer, me sermonna-t-elle.

— Il faut une première à tout. Je pensais pouvoir gérer.

— À tort.

Convaincues ? Alors rendez-vous bientôt ! Le 1er février 2023

Nous vous donnons donc rendez-vous le 1er février 2023 à 0h01. Vous pourrez alors faire la rencontre de Johanna et Madelyn, deux adolescentes touchantes et adorables.

Comme d’habitude, petit conseil « sommeil », vous n’êtes pas obligées de commander au milieu de la nuit. C’est important le sommeil. Et le livre sera toujours là à votre réveil. Promis juré. Il peut attendre votre lever.

Pour les envois au format papier, nous posterons tout vers 16h30. Les commandes du début d’après-midi seront donc prises en compte. Mais après, c’est trop juste pour la levée. Rassurez-vous quand même, tous les livres commandés après partiront le lendemain. Hors de question de vous laisser attendre inutilement. On comprend parfaitement votre impatience.

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