Découvrez la liste des films lesbiens de Netflix

Films Lesbiens de Netflix

Pour une fois, nous changeons de sujet. Ce lundi il n’est pas question de livre lesbien, mais bien de films lesbiens de Netflix !

Netflix s’impose depuis plusieurs années sur la scène du visionnage de contenu en streaming, de la télévision et même du cinéma depuis que le film Okja a été présenté au Festival de Cannes en 2017 et a créé une énorme controverse. Pourquoi est-ce que nous aimons Netflix chez Reines de cœur ? Pour sa catégorie gay et lesbienne, bien sûr ! Eh oui ! Au même titre que vous pouvez rechercher de l’action, du drame, ou de la romance, vous pouvez également cibler des contenus lesbiens dans le champ de recherche pour occuper vos longues journées. Et puis, on ne va pas se mentir, un géant du streaming nous donnant assez de crédit au point de créer un genre rien que pour nous, ça fait plaisir !

Voici une présentation des quelques films lesbiens de Netflix que l’on peut y trouver. Pour information, nous entendons lesbien au sens large : du contenu avec des femmes entre elles, que ce soit un intérêt amoureux, un personnage LGBTQ+, un échange de baiser voire plus si affinité… Cette liste a donc des critères assez larges.

Ana et Vitoria

Honnêtement, nous découvrons l’existence de ce film au moment où nous tapons ces mots. Ayant fait une recherche pour pouvoir compiler les films lesbiens de Netflix, on découvre des choses, c’est pas beau, ça ?

Ce film d’origine brésilienne s’inspire d’une histoire réelle, et la bande-annonce n’est pas claire quant au contenu lesbien. Le résumé est le suivant :

Deux jeunes musiciennes se rencontrent par hasard. Elles ont des points de vue différents, mais décident d’enregistrer un album qui changera leurs vies pour toujours.

Si vous décidez de le regarder, laissez-nous un commentaire pour nous dire ce que vous en avez pensé !

Atomic Blonde

Je vous colle le résumé, car ce film d’espionnage n’est pas facile à expliquer :

L’agente Lorraine Broughton est une des meilleures espionnes du Service de renseignement de Sa Majesté ; à la fois sensuelle et sauvage et prête à déployer toutes ses compétences pour rester en vie durant sa mission impossible. Envoyée seule à Berlin dans le but de livrer un dossier de la plus haute importance dans cette ville au climat instable, elle s’associe avec David Percival, le chef de station local, et commence alors un jeu d’espions des plus meurtriers.

Je vais essayer d’être succincte : ce film est génial ! Je ne suis pas fan de ce genre, mais tout est bien dosé et différent de ce qu’on a l’habitude de voir : super musique, casting excellent, contenu déjanté, de l’action et des combats, des rebondissements et des surprises… Même si parfois ça va loin, j’ai adoré que l’héroïne, interprétée par Charlize Theron, n’apparaisse pas comme un personnage parfait. C’est tout le contraire : elle morfle, elle doute, elle est en proie à des dilemmes, des vieux démons. Bref, elle est humaine et elle assure malgré les difficultés, une très bonne anti-héroïne. Le film n’est pas lesbien à proprement parler, mais une relation entre deux femmes est démontrée et le choix scénaristique autour de cela est impeccable et très positif pour la représentation de l’amour entre femmes.

A perfect ending (uniquement sur le Netflix.ca)

Beaucoup de lesbiennes considèrent Nicole Conn (la réalisatrice de ce film) comme la papesse du film lesbien. De notre côté, nous pensons qu’elle a contribué à rendre visible la scène lesbienne à l’écran, à une époque où la visibilité était anecdotique, et pour ça, nous la remercions. Cependant, son époque est révolue, et le succès qu’elle a pu avoir était certainement dû au fait qu’elle faisait partie des seules réalisatrices à faire du lesbien (on se rappelle de son film Claire of the Moon, réalisé en 1992 !). Quand on n’a pas beaucoup de choix au menu : on se contente de peu. Aujourd’hui, l’offre a été démultipliée, et, malheureusement, face à la qualité du travail de ses consœurs, les œuvres de Nicole Conn ne tiennent plus la route, pour nous.

A perfect ending est l’histoire de Rebecca, une mère au foyer dans la cinquantaine, bon chic bon genre, faisant partie de la petite bourgeoisie. Lors d’une soirée arrosée, elle confie à ses amies qu’elle n’a jamais eu d’orgasme de sa vie entière (et visiblement, la masturbation, elle ne connaît pas). Ses amies étant un couple de lesbiennes connaissant tout du plaisir féminin (au point que leur air de « je sais tout » en devient irritant) décident de la mettre en relation avec une prostituée pour l’aider dans sa quête de l’orgasme (parce que c’est bien connu : les femmes hétéros coincées et malheureuses adorent avoir des relations tarifées et sans sentiments avec des femmes qui ont vingt ans de moins qu’elles). Paris, la prostituée en question (et pas la ville), entre alors dans la vie de Rebecca. Après cela, on voit se dérouler sous nos yeux écarquillés un gloubi boulga de clichés, de mauvais jeu d’actrices, d’aller-retour entre le passé et le présent, de gros plans sur des œuvres d’arts inspirées du pointillé qui n’ont rien d’artistique, de psychologie de comptoir et j’en passe.

Big up pour Jessica Clark, actrice interprétant Paris, parce qu’elle est lesbienne dans la vie (pas parce qu’elle est douée en tant qu’actrice, sinon ça se saurait) et au personnage de Rebecca pour le pied de nez qu’elle parvient à faire à son mari, mais même là, le procédé est discutable.

Below Her Mouth

Alors que son fiancé est en voyage, Jasmine décide de faire une sortie dans un bar. C’est là qu’elle rencontre Dallas. Dallas est sexy, magnétique, et également une femme. Refusant d’abord ses avances en prétextant qu’elle n’aime pas les femmes, Jasmine finit par céder pour un seul verre. Ce soir-là, elle finit par laisser tomber toutes ses barrières et se retrouve dans les bras de Dallas. Leur relation est teintée de passion et leur amour regorge de questions et d’incertitudes, mais il est bien réel.

Ce film est peut-être l’une des plus grandes déceptions du cinéma lesbien jamais égalées pour Edwine. Bien sûr, pour être déçue à ce point, il fallait que l’espérance soit grande. Edwine a attendu des mois et des mois la sortie de ce film, a hurlé de joie quand elle s’est rendue compte qu’il était enfin à l’affiche, a dépensé de l’argent dans un billet de cinéma, a traîné ses pauvres amies jusqu’à une salle dans un quartier obscur de Vancouver, les a convaincues à grand renfort de « mais non, ne vous inquiétez pas, ça vaut le coup ». La seule chose qui a sauvé cette séance de cinéma a été la communion avec toutes les autres personnes dans la salle qui criaient « Mais non ! », « qu’est-ce que c’est que cette connerie ? », « c’est une blague ? » etc. Le plaisir sadique de savoir qu’elle n’était pas la seule à être éberluée par la médiocrité de ce film lui a fait chaud au cœur et restera l’unique souvenir associé à ce film lesbien. Ah non… Elle se rappelle aussi qu’elle a dû s’excuser auprès de ses amies pendant plusieurs semaines pour qu’elles lui pardonnent de leur avoir fait perdre deux heures de leur vie dans cette salle obscure. Heureusement, comme ce sont de vraies amies, elles ont fini par lui donner l’absolution  !

De leur côté, Isabelle et Gaëlle l’ont regardé en accéléré en essayant de recréer des dialogues clichés à souhait qui semblaient correspondre. On s’amuse comme on peut…

Carol

Ce film adapté du roman éponyme de Patricia Highsmith est juste un pur chef d’oeuvre. Quand on pense que le livre a été publié en 1952 et qu’il a fallu attendre 2015 pour avoir une adaptation cinématographique, c’est quand même incroyable.

On pourrait louer le jeu des deux actrices principales, Cate Blanchett et Rooney Mara. On pourrait aussi parler des décors, de la photographie, des dialogues. Ou plus largement de tout le reste. Mais soyons honnêtes, ce film a reçu tellement de prix et de récompenses que ce serait un peu perdre notre temps, non ? Il a quand même été nommé 6 fois aux Oscars !

Un incontournable, une pure beauté, à découvrir sans modération (en version originale sous-titrée par contre, on est d’accord qu’on ne peut pas faire l’impasse sur les véritables voix des actrices).

Désobéissance (uniquement sur le Netflix.ca)

Ronit est une jeune femme indépendante qui travaille comme photographe aux États-Unis. Elle a grandi à Londres dans un milieu juif orthodoxe qu’elle a fui il y a plusieurs années. À la mort de son père rabbin, Ronit retourne à Londres pour assister à ses funérailles. La sévère communauté juive est troublée par sa réapparition, mais aussi par les sentiments qu’elle éprouve toujours pour sa meilleure amie Esti. Cette dernière répond à ses sentiments, bien qu’elle soit mariée à un futur rabbin.

On conseille de regarder Désobéissance pour le casting : on aime Rachel Weisz et Rachel McAdams. Il est important de le reconnaître quand des actrices célèbres prennent ce genre de rôles et sortent des sentiers battus. Au-delà de ça, on peine malheureusement à trouver des choses positives à dire sur ce film et la représentation lesbienne que l’on y trouve. Deux femmes qui visiblement s’aiment ne sont pas ensemble à cause de la pression de la société et de la religion dans laquelle elles évoluent. Il y a une fameuse scène de crachat qui a délié bien des langues (sans mauvais jeu de mots — si vous êtes curieuses et voulez savoir de quoi on parle, faites-vous plaisir, regardez le film et commentez en dessous de cet article) et un mari macho, mais qui évolue pour montrer plus de maturité vers la fin du film. Difficile de se prononcer, à vous de vous faire votre avis.

Duck Butter

Aucune de nous n’a vu ce film pour le moment. Une comédie indépendante dont le résumé est le suivant : Déçues par la fausseté des relations amoureuses, deux jeunes femmes imaginent une expérience sexuelle planifiée sur vingt-quatre heures. Cependant, si l’horloge tourne, l’honnêteté, quant à elle, s’épuise.

Vous l’avez regardé ? Vous avez aimé ? On attend vos avis en commentaires !

Elisa et Marcela

Nous n’avons pas regardé ce film, mais le pitch est prenant et la photographie semble superbe. Voici le résumé à découvrir ci-dessous :

En 1901, une Galicienne nommée Elisa Sanchez Loriga se fait passer pour un homme afin d’épouser celle qu’elle aime, Marcela Gracia Ibeas. Inspiré d’une histoire vraie.

Alors, vous laisserez-vous tenter ?

Laissez-nous un commentaire pour nous dire pourquoi nous devons regarder ce film lesbien de Netflix !

La Perfection – The Perfection

Edwine a adoré ce film… mais attention ! La perfection n’est pas pour autant un film qu’elle conseille, car il n’est pas tout public et il y a de la violence. C’est le genre de film, quand on a fini de le regarder, dont on se dit « euhhhh, il s’est passé quoi là ? ».

Déjanté, mais un coup de cœur ! Âmes sensibles s’abstenir !

Si vous décidez de sauter le pas, partagez ce que vous en avez pensé avec nous (parce qu’Isabelle est trop chochotte pour le visionner). Edwine sera ravie de savoir qu’elle n’est pas la seule à avoir aimé ce film ou, a contrario, qu’elle a raison de ne surtout pas le conseiller à autrui !

La Vie d’Adèle

Difficile aujourd’hui d’ignorer la teneur et la polémique autour du long-métrage d’Abdellatif Kechiche. Même la page Wikipedia du film en parle (ignorons la polémique lancée par Madame Boutin qui n’a aucun intérêt) et concentrons-nous sur les conditions de tournage.

Basé sur la bande-dessinée de Julie Maroh, « Le Bleu est une Couleur Chaude », le résumé proposé est le suivant : Adèle, 15 ans, cherche le grand amour auprès des garçons sans se poser de question. Jusqu’à ce qu’elle croise le chemin d’une fille aux cheveux bleus.

Malgré sa Palme d’Or, ce long-métrage fait aujourd’hui débat dans la communauté homosexuelle. Il y a celles qui apprécient le talent du réalisateur et l’oeuvre de manière globale et celles qui s’opposent à ce regard masculin sur une histoire d’amour lesbienne qui ne fait que renforcer la sensation du plafond de verre vécu un jour ou l’autre par les femmes.

Vous êtes dans quelle équipe, de votre côté ?

Loving Annabelle (uniquement sur le Netflix.ca)

Loving Annabelle est un grand classique du cinéma lesbien. Réalisé par Katherine Brooks en 2006, il raconte l’histoire d’amour interdite entre Simone, une professeure dans un internat catholique, et Annabelle, une de ses nouvelles étudiantes.

Toute lesbienne qui se respecte se doit de regarder ce film, même si, il faut l’avouer, Edwine s’y est recollée pour écrire cet article et il n’a pas très bien vieilli ! Il n’en demeure pas moins que les actrices principales sont touchantes et que ce film a été une belle bouffée d’air à l’époque où il n’y avait pas grand-chose de lesbien à voir à l’écran. 2006 ! Ça ne nous rajeunit pas ! Rien que pour rendre hommage à l’éternel fantasme de la relation amoureuse entre une étudiante et sa professeure, il ne faut pas hésiter à visionner ce long-métrage.

On notera, sans vouloir vous spoiler, que Netflix ne partage pas la fin alternative (que l’on pouvait découvrir autrefois à la fin du générique) et qu’il est important de connaître cette dernière pour se faire un avis définitif sur le film. Allez chercher sur Google pour avoir droit à votre extrait supplémentaire. Quand il n’y en a plus, il y en a encore !

Millénium – Les 3 films

Edwine adore tellement Millénium, surtout les livres, que ce serait difficile de savoir par où commencer. Allons donc à l’essentiel : Lisbeth Salander. Un personnage secondaire bisexuel (a priori) qui ferait presque de l’ombre au héros tant elle est complexe et fascinante. Voici l’extrait d’une analyse très pertinente de la revue Trouble Studies (au passage, allez jeter un coup d’œil, leurs articles sont excellents), et elle m’arrêtera là sur le sujet, car le tout est que vous vous fassiez votre propre avis !

« Pour celles et ceux qui n’en ont jamais entendu parler malgré son succès, Millénium est une trilogie de romans policiers de Stieg Larsson, publiée entre 2005 et 2007. Nous nous intéresserons seulement ici au premier roman de la saga, qui raconte l’histoire de Mikael Blomkvist, journaliste condamné pour diffamation qui va avoir pour mission de retrouver Harriet Vanger, disparue depuis une quarantaine d’années. Malheureusement, l’enquête stagne et ses talents journalistiques ne lui permettent pas de découvrir certains secrets. C’est là qu’intervient le personnage de Lisbeth Salander, hackeuse en free-lance pour une entreprise de sécurité âgée de vingt-quatre ans. Elle est donnée à voir comme un personnage féminin complexe et atypique. Les personnages féminins en phase avec l’informatique sont de plus en plus visibles dans les productions audiovisuelles, notamment dans les séries policières. Qu’en est-il de la hackeuse black hat (“chapeau noir”), qui pénètre dans les systèmes informatiques par effraction ? Ses caractéristiques qui s’apparentent à des dons ne seraient pas plutôt des handicaps pour ce personnage ? Nous pourrions comparer Lisbeth au personnage masculin et hacker de la série Mr.Robot (Bouchet, 2007), piratant les systèmes informatiques pour changer le monde, mais ici s’ajoute la question du genre féminin.

[…] Lisbeth Salander représente donc une figure féminine exceptionnelle du hacker. Elle apparaît à la fois comme un personnage répondant aux stéréotypes de ce dernier, mais montre également une représentation ambivalente du genre féminin. Elle casse les codes normatifs de la féminité et parvient quand même à faire reconnaître ses valeurs dans un monde où les hommes détiennent le pouvoir. […] »

Trouble Studies, “LISBETH SALANDER, LA HACKEUSE TROUBLANTE DE MILLÉNIUM”

Pire soirée (Rough Night) (uniquement sur le Netflix.ca)

Ce film n’est pas lesbien à proprement parler, mais il est tellement hilarant qu’Edwine l’a inclu dans cette liste. Un enterrement de vie de jeune fille qui se passe mal avec des protagonistes aussi différentes et drôles à leur façon, c’est forcément une recette qui va créer des situations comiques capables de dérider la plus sérieuse des personnes !

Elle s’est permis de le mettre dans cette liste à cause d’un plan à trois qui la fait rire rien que d’y penser. C’est pas de la triche ça, non ?!

PS : le casting a lui tout seul vaut le détour : Kate McKinnon (icône lesbienne et humoriste notable de l’émission Saturday Night Live), Scarlett Johansson, Zoë Kravitz, Demi Moore, Jillian Bell…

Si Tu savais (The Half of It)

Le problème avec ce film, c’est qu’Isabelle est fan du travail d’Alice Wu depuis qu’elle a découvert Saving Face en 2005. Du coup, la laisser donner son avis sur le sujet était compliqué…

Concrètement, cette histoire est une adorable comédie où deux ados se trouvent, un garçon et une fille, qui ont des vies complètement opposées, mais qui vont se lier d’amitié et partager un amour commun pour une camarade de classe. Il est question d’être soi-même, d’accepter sa différence, de se faire confiance, de s’aimer et d’être aimé. Un teen-movie adorable, où les personnages grandissent.

On sent la fin ouverte pour permettre une suite, Netflix n’est pas bête, loin de là. Par contre, soyons réaliste, est-ce qu’on avait besoin d’une énième ado qui se découvre lesbienne et qui n’a pas la fille de ses rêves ?

The feels

Pour une raison qu’elle ignore, Edwine n’a pas encore vu The feels sur lequel elle a pourtant entendu beaucoup de choses positives.

Résumé : Lors de leur enterrement de vie de jeune fille, l’une des futures mariées tombe des nues lorsque sa fiancée révèle publiquement qu’elle n’a jamais eu d’orgasme.

Ça s’annonce drôle. Cela dit, elle n’est pas sûre qu’elle apprécierait que sa fiancée révèle publiquement (et à elle-même par la même occasion) qu’elle n’a jamais eu d’orgasme…

De son côté, Isabelle avait convaincu Gaëlle de regarder ce long-métrage et au bout de vingt minutes, d’un film lesbien indépendant à petit budget sans rythme avec des dialogues plats, elles ont joué au jeu du « on le passe en accéléré et on invente les dialogues nous-mêmes ». C’était tellement bavard que même en accéléré il a été dur de remplir tous les blancs…

Yes or No (et ses suites) (uniquement sur le Netflix.ca)

Yes or No est la naissance d’une romance entre deux jeunes étudiantes qui se retrouvent à devoir vivre en colocation durant l’année scolaire. Commençant de manière conflictuelle, leur relation évolue vers tendresse et amour mutuel.

Les avis divergent sur Yes or No, d’aucuns disent que tout est surjoué/mal joué ou encore cliché : la lesbienne est butch, sa colocataire dont elle va tomber amoureuse est a priori hétéro avec des idées très fermées, elle apparaît comme une petite fille capricieuse peu appréciable ; d’autres disent que ce film a été une immense avancée pour la représentation des lesbiennes en Thaïlande.

Même si Edwine n’est pas fan de ce film, elle lui reconnait son côté militant. En 2010, sortir un film lesbien dans cette culture encore assez homophobe, ça a été un geste énorme pour la communauté. En plus, la fin positive et les suites ont été un immense message d’espoir. En résumé : à chacun ses goûts et couleurs, mais on ne peut nier la portée militante de ce projet. Chapeau !

On a été bavardes, mais on espère que vous avez aimé cette liste des films lesbiens de Netflix. Et surtout, n’hésitez pas à discuter et échanger dans les commentaires !

Un commentaire sur “Découvrez la liste des films lesbiens de Netflix

  1. Limi4494 says:

    Salut !
    Trop cool cette liste de films lesbiens sur Netflix. Je suis étonnée d’en avoir loupé quelques uns mais je vais me rattraper de ce pas !!!!
    Je souhaite rebondir sur le film « The perfection » que j’ai adoré mais qui peut être très très dérangeant, ne serait ce que par les problématiques abordées et les choix cinématographiques ! On est pris de cours et la relation entre les personnages est plutôt intense !
    Âmes sensibles s’abstenir, c’est vraiment déroutant, pour les autres allez y !

    Merci R2C pour tout ce que vous faites !

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