Bonjour Axelle, Girls’ Flavour est ta cinquième histoire publiée aux éditions Reines de Cœur. Peux-tu nous en dire quelques mots ?
L’histoire raconte le quotidien de Christine et de son cercle d’amies, toutes étant des chroniqueuses pour la rubrique lesbienne d’un magazine féminin, le Girls’ Flavour. Ces quatre femmes partagent autant de points communs que de différences et pourtant, elles sont toutes liées par une forte amitié et semblent prêtes à pouvoir tout affronter ensemble. Cependant, pour Christine, sa vie professionnelle va prendre un autre tournant lorsqu’une nouvelle rédactrice en cheffe rejoint l’équipe.
Avec Girls’ Flavour tu as participé au concours « L’Amour au Travail ». Au départ simple nouvelle, ton histoire s’est ensuite transformée en roman. Qu’est-ce qui t’a plu dans le sujet ?
J’aimais beaucoup l’idée d’une amitié forte entre des femmes qui s’avèrent également être des collègues. Le problème quand on a autant de personnages, c’est qu’il faut trouver du temps pour chacun. Donc forcément, cela prend quelques pages supplémentaires… Sans oublier le fait que les héroïnes voulaient également leur moment rien qu’à elles. (rires)
Comment est née l’idée de ce nouveau roman ?
Je m’étais demandé une fois comment ce serait si je travaillais au même endroit que mes amies proches. J’ai de suite su que ce serait chaotique et que l’entreprise ferait faillite. Toutefois, l’idée m’a beaucoup plu et est restée dans mon esprit jusqu’à ce que je me décide à l’écrire.
Pourquoi avoir choisi de faire travailler tes personnages dans un magazine lesbien ? C’est une première !
J’étais partie sur le principe que toutes les filles seraient lesbiennes, il me fallait donc un contexte pour que cette « coïncidence » soit possible. Et je voulais également que le lieu de travail soit dans des bureaux. Alors, pour concorder ces deux points, j’ai songé à un magazine lesbien.
Girls’ Flavour fait la part belle à l’amitié. Etait-ce important pour toi de traiter de cette question ?
Au point où j’en étais, il ne me restait plus qu’à faire une ode à l’amitié. (rires) Mais oui, c’était important pour moi, car d’une façon, c’était comme remercier ces personnes qui m’entourent.
D’ailleurs ton groupe de femmes partage des moments de belle complicité à jouer aux jeux vidéos tout en buvant tranquillement l’apéritif ensemble. Ce sont des instants de la vie quotidienne que tu voulais montrer ?
Oui, je voulais mettre en avant cette activité qu’on a souvent tendance à oublier dans les livres (surtout quand il y a des protagonistes féminins), même si, personnellement, je ne prends pas l’apéro tout en jouant à la console. Se retrouver entre ami(e)s pour une séance de jeu vidéo est tout à fait normal de mon point de vue. C’est une façon de passer du temps ensemble comme une autre.
Tes personnages sont un peu des geeks, toi aussi ?
Alors oui, je suis gameuse jusqu’au bout des ongles. J’ai grandi avec la culture des jeux vidéos et il faut croire que cela ne m’a jamais quittée. À quatre ans, je savais déjà comment brancher une console, pour dire Ô combien il était déjà trop tard pour moi.
Dans Girls’ Flavour tu abordes le sujet des relations interdites entre supérieure et subordonnée. Pourquoi ce choix ?
Je ne sais pas pourquoi, mais dès qu’on m’a parlé d’amour au travail, c’est ce qui m’est directement venu à l’esprit. Il faut croire que c’est le goût de l’interdit qui m’attire.
On finit par les questions habituelles. Qu’aimerais-tu que les lectrices retiennent de Girls’ Flavour ?
Que les jeux vidéos, c’est le bien ! Ah non, ce n’est pas ça… Que ce qui compte, ce n’est pas la quantité, mais la qualité. Il faut savoir s’entourer des bonnes personnes.
Est-ce qu’il y a quelque chose de particulier que tu voudrais dire à celles qui te liront ? Et à celles qui ne te liront pas ?
Pour celles qui me liront, je les remercie de s’y être risquées et j’espère qu’elles n’ont pas eu à le regretter. Pour celles qui ne me liront pas, vous avez raison de fuir les geeks hystériques que sont mes personnages. (rires)
Et enfin, que peut-on te souhaiter pour la suite de l’année ?
Qu’elle n’ait pas trop d’embûches.