Interview Alice Turner pour sa nouvelle Sept Jours

Interview Alice Turner, autrice de romans lesbiens

Bonjour Alice. Peux-tu nous présenter ta nouvelle lesbienne ?

L’histoire débute lors du réveillon de Noël dans la famille d’Anna où, chaque année, elle est interrogée sur les raisons de son éternel célibat, ce qui l’agace toujours autant. Elle passe donc une très mauvaise soirée où sa maigre récompense est son cadeau de Noël. Et c’est là que l’histoire démarre réellement. Car son cadeau est aussi le déclencheur plusieurs rencontres inattendues. Dont celle avec le Père Noël en chair et os qui va l’aider à rencontrer une femme… Je n’en dis pas plus, mais je peux vous assurer qu’il y aura des rires et des surprises !

Que représente Noël pour toi ? Est-ce que c’est une période que tu affectionnes ou qui t’inspire ?

Pour être tout à fait honnête, je dois avouer que le thème de Noël imposé pour le concours ne m’a pas tant inspirée que ça… du moins au début ! Car je ne suis pas très fan de la période d’hiver et de la neige qui l’accompagne… Donc pour moi, cette période représente plus les congés en famille bien au chaud à la maison avec les films de Noël à la télé. J’aime beaucoup les films qui sortent à cette période, car il y a toujours un peu de magie et ce sont des « feel-good movie ». Je pense que c’est sûrement pour ça que mon histoire de Sept Jours reste dans le même ton. Et même si je bloquais un peu au début de l’écriture de ma nouvelle, le reste du récit est venu beaucoup plus facilement une fois que j’ai trouvé l’idée du Père Noël qui débarque. Au final, j’ai pris énormément de plaisir à écrire.

Humour et romance. Un combo gagnant !

Ton histoire dénote parce qu’elle est drôle et décalée. Est-ce ton genre de prédilection quand tu écris ?

Je ne sais pas si je peux déjà dire que c’est mon genre de prédilection, car c’est la première nouvelle que j’écris et qui va être publiée (encore merci au concours Reines de Cœur !). J’ai déjà écrit d’autres textes qui étaient moins décalés, mais toujours drôles. Donc ce qui est sûr, c’est que si j’ai la chance d’écrire d’autres fictions par la suite, qu’elles soient décalées ou plus dramatiques, il y aura toujours beaucoup d’humour dedans ! Je ne pense pas que je pourrais écrire une histoire sans pouvoir également en rire.

Tu choisis de faire apparaître le Père Noël en chair et os dans Sept Jours, pourquoi ce choix ?

J’ai toujours aimé les histoires simples et réalistes, mais qui contenaient également l’intrusion d’un peu de magie et de fantastique. Ce sont des fictions que j’affectionne particulièrement. Cela amène toujours une touche d’incompréhension, d’inconnu, sujets à toutes sortes de quiproquos et de situations comiques. Et au final, c’est la magie de Noël, non ? Dans beaucoup de films de fin d’année, le Père Noël, réel ou pas, débarque. Alors pourquoi pas dans une nouvelle lesbienne ? 🙂

Des références cinématographiques à trouver…

As-tu quelque chose à préciser qui pourrait être utile aux lectrices ? Un message à faire passer ?

J’aime beaucoup le cinéma. Alors dans ma nouvelle, il y a quelques références cinématographiques qui sont clairement mentionnées ou suggérées. Mais de façon plus subtile (ou pas, c’est selon…) il y a également une ligne de dialogue inspirée d’une réplique culte du cinéma américain. Les connaisseurs l’auront facilement repérée, pour les autres, je vous laisse chercher… 😉 Sinon, je voudrais également remercier d’avance toutes les personnes qui prendront le temps de lire ma nouvelle. J’espère qu’elles auront autant de plaisir à la lire que moi j’en ai eu de l’écrire. Si c’est le cas, mon objectif est atteint et je serais la première heureuse !