Interview Axelle Law pour la sortie de A Petit Feu.
Bonjour Axelle, peux-tu nous présenter ta nouvelle lesbienne À Petit Feu ?
Ma nouvelle raconte la rencontre entre deux femmes qui, par un coup du sort, se retrouvent à cohabiter dans un chalet que chacune avait loué et avait cru pouvoir occuper seule. Bien évidemment, la colocation ne sera pas chose aisée pour ces dames.
Que représente Noël pour toi ? Est-ce que c’est une période que tu affectionnes ou qui t’inspire ?
Des cadeaux ! Ah non, ce n’est pas la bonne réponse… (rires). Noël représente essentiellement la famille pour ma part, une très bonne excuse pour réunir les proches autour d’un grand repas. Je n’ai aucune affection particulière pour cette fête, mais j’aime l’ambiance qui s’installe à son arrivée : l’atmosphère chaleureuse, la neige, les lumières et les décorations qui transforment les rues… Cela met d’humeur généreuse, non ? Donc oui, cet univers est plus qu’inspirant pour moi.
Tout est parti d’un concours…
Tu as gagné le premier prix du concours, est-ce que tu t’y attendais ?
Très franchement ? Pas du tout ! À l’origine, je n’avais même pas eu le courage de participer à ce concours. C’est ma compagne et une amie (merci à toutes les deux au passage) qui m’ont littéralement obligée à me lancer. Le jour de l’annonce des résultats, j’ai dû lire à deux reprises tant je n’étais pas certaine de ce que je voyais.
Pourquoi as-tu choisi de présenter ton histoire en huis clos dans un chalet de montagne ? Est-ce un univers avec lequel tu es familière ?
Je n’ai pas encore eu la chance de pouvoir profiter d’un séjour dans un chalet en montagne, même si ma compagne me harcèle toujours pour en louer un. D’ailleurs, c’est elle qui m’en a donné l’idée. Alors que je cherchais encore dans quel contexte je voulais faire interagir mes deux personnages, elle me parlait encore de son désir de montagne. Le huis clos semblait être l’unique solution pour restreindre ma manie à trop m’étendre lorsque j’écris une histoire. En me concentrant uniquement sur les héroïnes, j’étais certaine de ne pas dépasser la limite de pages (et encore !).
As-tu quelque chose à préciser qui pourrait être utile aux lectrices ? Un message à faire passer ?
De rester bien au chaud et qu’elles passent un agréable moment de lecture (je l’espère).