6h22 Suite du livre de Clémence Albérie
Bonjour Clémence. Cette publication est ta seconde chez Reines de cœur. Pourrais-tu nous présenter ta nouvelle lesbienne, 6h22 suite du livre ?
Bonjour les filles ! Pour cette nouvelle nous retrouvons Gaëlle et Andréa, les héroïnes de mon roman 6 h 22 Place 108. Après avoir écrit l’histoire de leur rencontre, je me suis intéressée à l’après. A cette grande étape de la vie de couple qu’est la maternité. C’est une étape intense dans un couple. Et pour un couple lesbien c’est d’autant plus intense que rien n’est simple, les démarches sont complexes, parfois difficiles. J’avais envie d’écrire une histoire légère sur ce thème, car, rappelons-le, le contexte était *écrire une nouvelle lesbienne de Noël* [rires].
Que représente Noël pour toi ? Est-ce que c’est une période que tu affectionnes ou qui t’inspire ?
Noël… Ah !!! Noël ! Pour moi c’est une période sacrée, on aime beaucoup cette fête dans ma famille. Quand ça touche à Noël, j’ai vraiment gardé mon âme d’enfant. Ce sont les moments en famille, la gourmandise des traditionnels repas où tout est bon, tout a ce goût magique des souvenirs de bonheur de l’enfance. C’est une période d’autant plus festive que ma sœur et moi sommes nées le 23 décembre et mon père le 25. Nous avons donc encore plus de choses à fêter à cette période-là. J’aime la joie qui s’y rattache, les lumières, les décorations, l’ambiance chaleureuse au milieu du froid de l’hiver. J’adore la magie d’un enfant qui croit encore au père Noël, c’est une période tellement chargée de légèreté et d’innocence. Bref, en résumé, je crois pouvoir dire que j’aime beaucoup Noël [rires].
Le retour de Gaëlle et Andréa
Tu nous annonces que cette nouvelle met en vedette Gaëlle et Andréa. Les héroïnes de ton premier roman 6 h 22 Place 108. Pourquoi ce choix de 6h22 Suite du livre ?
Plusieurs raisons. Premièrement je ne m’étais jamais essayée à l’exercice qu’est l’écriture d’une nouvelle. Comme je suis quelqu’un qui peut rapidement écrire beaucoup, utiliser les personnages de mon premier roman m’a permis d’avoir un contexte déjà placé et existant. J’ai pu directement entrer dans le vif de l’histoire et écrire une intrigue dans la limite des 40 pages.
Ensuite, et surtout… mon roman 6 h 22 Place 108 était à l’origine une fanfiction, qui dit fanfiction dit lectrices. Beaucoup d’entre elles avaient émis le souhait de pouvoir lire la suite de cette histoire, d’en avoir un peu plus, de connaître l’après… Avec cette nouvelle, c’est le petit cadeau que je leur fais pour les remercier. De leur soutien, de leur présence et leurs encouragements qui m’ont permis d’être repérée. Par vous, chères éditrices, et de pouvoir réaliser mon rêve d’être publiée.
Une histoire autonome…
Faut-il avoir lu 6 h 22 Place 108 pour comprendre ta nouvelle ?
Ce n’est pas une obligatoire, non. L’histoire est une suite certes, mais qui peut être lue indépendamment du roman. Je replace rapidement le contexte au début de la nouvelle pour permettre justement aux personnes n’ayant pas lu le roman de lire la nouvelle sans problème. La seule chose, c’est que comme la nouvelle se passe quelques années après la fin du roman, la lire avant permet de savoir la fin de 6 h 22, Place 108, rien de grave en soit !
Qu’aimerais-tu dire à tes lectrices ?
Que je les aime !!! Plus sérieusement, je voudrais les remercier de me lire et de permettre, par leur présence et leur enthousiasme, que tout ça soit possible. Pour celles ayant déjà lu le roman, je leur souhaite d’en aimer la suite et de prendre du plaisir à la lire. Pour celles me découvrant à travers la nouvelle, je leur souhaite de passer un bon moment et que ça leur donne l’envie de découvrir 6 h 22 Place 108. Écrire c’est un bonheur, être lue c’est une décharge d’adrénaline complètement magique.