Interview décalée de Clemence Alberie, auteure de 6h22 Place 108

Clémence Albérie

Clemence Alberie se prête au jeu de l’interview décalée…

Comment décrirais-tu ton tempérament ?

Je suis quelqu’un qui aime la vie, en profiter pleinement. Une optimiste chronique, je crois toujours que les choses peuvent aller bien si on s’en donne les moyens. Je n’ai peut-être pas tout le temps raison, mais en tout cas je veux croire que c’est possible. J’aime faire le choix de croire aux bonnes choses et donner tout ce que j’ai pour faire qu’elles se réalisent. À côté de ça je suis quelqu’un de facilement stressé voir inquiète, mais j’apprends à canaliser cet aspect de mon tempérament pour ne pas qu’il dicte ma vie !

Aurais-tu un défaut ou une qualité que tu aimerais partager avec nous ?

Parfois je me demande si une de mes principales qualités n’est pas aussi un de mes plus gros défauts… Je suis quelqu’un de gentil, mais je pense parfois trop gentille. Des amies me disent souvent que j’ai un peu trop tendance à m’oublier au profit des autres, c’est là que la qualité devient un défaut. Mais en même temps… La gentillesse peut-elle réellement être un défaut ? Sinon très paradoxalement à ça, je suis quelqu’un, d’après mes proches bien sûr, d’un peu trop colérique. [Rires] Disons que… toujours d’après certaines mauvaises langues bien sûr… Je peux m’emporter parfois un peu facilement. Bien sûr seuls mes proches proches ont droit à ce traitement de faveur [rires] ! 

Une devise ? Une époque ?

Quelle est ta devise ?

Le bonheur n’est pas une question de destin… C’est une question de choix. Nous pouvons tous faire le choix de le laisser entrer où lui fermer la porte.

À quelle époque aurais-tu aimé naître ?

Ahah… C’est une très bonne question ça… Je pense dans les années 1960 1970, la culture hippie, flower power… Mais pour les avancées au profit de l’homosexualité, du droit des femmes… Je ne sais pas s’il serait très judicieux de vouloir repartir en arrière…

Allez, la question sur les livres pour Clemence Alberie

Si tu étais un livre, lequel serais-tu ? (Tu as le choix entre un genre littéraire, un titre en particulier…)

Je ne saurai dire un livre en particulier, mais si j’étais un genre littéraire, je serais un conte pour enfants. Un conte c’est simple et complexe à la fois, c’est basé sur des valeurs, des morales, de belles notions que nous apprenons à comprendre et intégrer en grandissant. C’est empreint d’innocence et ça apporte des sourires, du bonheur, des larmes parfois, mais toujours de la joie à la fin. Ça nous apprend des choses et nous accompagne à l’âge de l’émerveillement et de l’enthousiasme. Quand on grandit, les contes peuvent même nous faire réfléchir, nous questionner.

C’est ce que j’aime apporter aux gens qui comptent pour moi : du bonheur, être une source de sourire et non de larmes. Ça peut paraitre idiot et très gnian-gnian j’en ai conscience, mais c’est aussi comme ça que je suis. Je pense qu’il y a dans la vie bien trop de raison de pleurer, stresser et angoisser, c’est bon parfois de retrouver l’innocence d’un conte pour enfants sans oublier pour autant la réalité de la vie… Et puis derrière l’apparente simplicité d’un conte, il y a souvent une bien plus profonde et moins évidente complexité quand on creuse un peu…

Les dernières questions…

Si tu étais une heure de la journée, laquelle serais-tu ? Et surtout, pourquoi ?!

Le matin c’est sûr… Quand le soleil se lève, que toute notre journée nous appartient et ne demande qu’à être vécue. Quand on ne sait pas encore de quoi elle sera faite.

Écoutes-tu de la musique quand tu écris, et si oui, pourrais-tu nous en dire un peu plus ?

La musique et l’écriture sont intimement liées pour moi. C’est généralement en écoutant de la musique que je laisse mon esprit divaguer et que les histoires naissent dans ma tête. Quand j’écris, je suis capable d’écouter en boucle le morceau ayant déclenché l’idée, pour rester dans ma bulle d’inspiration.

À quelle période de la journée écris-tu ? As-tu un lieu de prédilection ?

À absolument toutes les périodes [rires]. Dès que j’ai du temps en fait. Donc ça peut être au réveil, matin, après midi, dans une salle d’attente, en pleine nuit. Là où je vais le plus écrire cependant, c’est tard le soir, entre 22 h et 3-4 h du matin, quand tout est silencieux autour, juste ma musique dans mes oreilles, je suis capable de perdre toute notion du temps. Question lieu… Partout… Il n’y en a vraiment pas un en particulier.

Clemence Alberie en train d'écrire

Laisser un commentaire