Titre : Marrakech Dream
Auteure : Johanna David
ISBN : pdf : 978-2-37838-207-0 ; ePub : 978-2-37838-205-6 ; mobi : 978-2-37838-206-3
Date de Sortie : 12/10/2021
Nombre de Pages : 103 pages
Résumé :
Employée d’une agence de publicité, Sarah est embarquée dans un team building à Marrakech. Désireuse de profiter du farniente et de la piscine de l’hôtel avec Angie, sa collègue et amie, la jeune femme déchante rapidement lorsque le fondateur de l’entreprise révèle l’objet de leur venue.
Sarah n’en croit pas ses oreilles. Son patron a décidé d’organiser des olympiades pour déterminer lequel de ses deux enfants reprendra les rênes de la société familiale. Quelle idée saugrenue ! Sans perdre de temps, les équipes sont constituées. Sarah se retrouve dans celle des gazelles, dirigée par Roxane, la fille prodige fraîchement débarquée des États-Unis.
La bataille fait rage et les épreuves se multiplient, réveillant l’esprit de compétition de chacun. Mais Sarah semble davantage intéressée par le charme de sa capitaine que par les énigmes proposées…
Extrait :
Je fixais ma valise, dubitative. Elle était sans doute trop remplie pour un week-end prolongé, mais comment être minimaliste quand on n’avait aucune idée du programme ? Dans un soupir, je saisis mon téléphone portable afin d’appeler ma collègue et meilleure amie. Après que je lui ai expliqué la situation, elle répliqua dans un grand rire :
— Fais comme moi : tu prends une tenue confortable pour la journée, de quoi pratiquer une activité sportive – je n’en attends pas moins de Jérôme – et bien sûr quelque chose de seyant pour être la reine de la nuit !
Nouveau soupir de ma part. Cela semblait si facile avec Angela, pourtant cette escapade marocaine ne m’inspirait pas vraiment.
— Angie, je ne le sens pas, ce voyage. D’où leur est venue cette idée, sérieusement ? En dix ans de boîte, je n’ai jamais vu le Père Laville mettre une tune dans quelque chose de superflu. Alors pourquoi tout à coup un week-end « corporate » à Marrakech avec toute l’équipe ? C’est quand même étrange non ?
— Oh, allez, fais pas ta rabat-joie, me réprimanda gentiment mon acolyte. Pour une fois qu’on peut s’amuser un peu !
Je souris malgré moi.
— Toi, tu es d’excellente humeur ! Tu n’aurais pas une petite idée derrière la tête, par hasard ? la taquinai-je.
La connaissant parfaitement, j’imaginais ma collègue rougir à l’autre bout du fil.
— Bah, écoute… hésita-t-elle. Je sais qu’il ne faut pas mélanger le boulot et le perso, mais c’est quand même l’occasion rêvée de me rapprocher de tu-sais-qui.
Mi-amusée, mi-exaspérée, je levai les yeux au ciel. Angela avait le béguin pour Jérôme, le fils du patron, depuis son entretien d’embauche ! Néanmoins, le dynamique quadra ne semblait nullement intéressé. Il la traitait comme n’importe quelle employée de l’agence, toujours très professionnellement et avec courtoisie. Jérôme Laville était l’archétype du jeune de bonne famille, présentant bien, sociable et sportif. Agréable camarade, aussi à l’aise avec les femmes qu’avec les hommes, il savait se faire apprécier et respecter de la majorité. Toutefois on ne lui prêtait aucune relation durable et il restait très évasif sur son quotidien en dehors du travail.
— Laisse tomber, il est gay, je te dis ! continuai-je sur ma lancée.
— Arrête avec ça ! ce n’est pas parce que TOI tu l’es, que tout le monde doit l’être.
On avait eu cette conversation des dizaines de fois, mais cela me distrayait toujours autant.
— Un mec aussi canon, avec une excellente situation, malin… On ne l’a jamais vu accompagné… Tu m’excuseras, mais y a un loup.
— Allez, retourne à ta valise au lieu de dire des âneries. Ah et n’oublie pas de prendre ton maillot de bain !
Angela raccrocha sans que j’aie eu le temps de répliquer. Mon maillot de bain ? Je réfléchis en vitesse. Mes connaissances en géographie étaient certes limitées, mais quand même. Je grommelai pour moi-même :
— Maillot de bain, maillot de bain… pfff y a pas la mer à Marrakech….
***
Je repensai à cette phrase alors que notre petit groupe cheminait dans une magnifique et grandiose maison située dans la Palmeraie de la ville. On nous fit traverser un salon puis une salle à manger gigantesques avant de nous installer dans le jardin extérieur, sous une pergola recouverte de plantes grimpantes et odorantes. Tous mes sens étaient en éveil. La senteur qui se démarquait était sans nul doute le parfum de la fleur d’oranger. L’effluve apparaissait enivrant et délicieux à respirer. Alors que mon regard émerveillé balayait les alentours, je ne pus m’empêcher de glisser un mot rapide à Angie :
— Bien vu pour le maillot.
Elle me sourit en retour, l’attention accaparée par le bleu turquoise du bassin appelant à la baignade, à l’ombre des palmiers.
— Parfait, commença Jérôme Laville, requérant notre intérêt après nous avoir laissés quelques minutes pour découvrir notre environnement. Je vous présente la villa dans laquelle nous allons passer les prochains jours. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore cette magnifique cité, nous sommes dans la Palmeraie de Marrakech, à quelques minutes en voiture de la ville fortifiée. Nous aurons bien sûr l’occasion d’aller la visiter. Je sais que le programme est resté assez mystérieux et je vous remercie d’avoir joué le jeu. Nous vous expliquerons le déroulé de ce long week-end au cours du dîner, ce soir.
L’homme s’interrompit le temps de percevoir un léger hochement de tête de la part de son paternel demeuré jusque-là en retrait.
— Passons aux choses sérieuses ! s’enhardit Laville Junior. Je vous présente Salima, s’enthousiasma-t-il, invitant d’un geste l’employée de maison qui nous avait accueillis à se placer à ses côtés.
La femme aux joues rondes et au sourire bienveillant nous souhaita la bienvenue.
— Salima est l’ange gardien de cette maison, reprit Laville.
Cela déclencha un rire gêné chez la jeune Marocaine, qui nous parut tout de suite très sympathique.
— Elle veillera à ce que nous ne manquions de rien pendant notre séjour ici. Croyez-moi, en plus d’être d’une gentillesse extrême, c’est un véritable cordon bleu.
Notre hôtesse sembla rougir davantage, si c’était encore possible. Elle leva les mains en signe d’humilité.
— Plaisir, balbutia-t-elle. C’est mon travail.
***
Arrivés en plein après-midi par 38 degrés, l’activité de la fin de journée s’imposa à nous comme une évidence : farniente et discussions autour de la piscine.
La gêne des premiers instants en maillot de bain devant les collègues disparut vite et laissa place à une ambiance joueuse, détendue. Éric et Sylvain, du service prospection, dénichèrent un ballon de volley et échangèrent des passes dans l’eau. Irène, la comptable en chef, troqua ses lunettes à double foyer contre des solaires plus à la mode et un chapeau de paille. En sirotant un « virgin mojito » à la paille, elle répétait que ce lieu était un « véritable paradis ». Angela, notre équipe de commerciaux et moi formâmes un cercle sur la pelouse afin d’avancer des hypothèses sur l’objet du week-end.
— Vous ne pensez pas que c’est juste pour nous remercier de la bonne année qui vient de s’écouler ? proposa Cyril, le benjamin du groupe.
Comme d’habitude, en tant que petit dernier, il se fit chambrer gentiment.
— T’es trop naïf, toi, l’alpagua Jean-Yves. Crois-en mon expérience de vieux croûton, Laville & Family ne sont pas du genre à distribuer du pognon comme ça.
— Je suis d’accord avec toi, acquiesçai-je. Alors quoi ? Passation de pouvoir ? tentai-je.
Les autres accueillirent ma proposition dans un silence quasi religieux.
— Du père vers le fils ? reprit Jean-Yves. Mouais j’y ai pensé aussi, mais l’ancien est encore vachement en forme, je trouve. Tu crois qu’il raccrocherait maintenant ?
Incertaine, je haussai les épaules. Pierre Laville devait approcher de la soixantaine. Après avoir créé trente ans auparavant sa modeste agence de publicité, il était aujourd’hui à la tête d’une entreprise florissante. Investisseur intelligent et doté d’une curiosité sans limites, il avait toujours su s’entourer des meilleurs partenaires pour se réinventer et s’adapter au marché. Même avec l’avènement du web, il avait réussi à se positionner et à être réactif face à la concurrence accrue du milieu. L’agence employait actuellement une douzaine de personnes, polyvalentes dans la gestion de projets, la rédaction web et le relationnel avec le client.
— Ou alors ils vendent, repris-je. Ils en ont assez et nous offrent ce petit week-end avant de tous nous virer !
Regard noir de la part de mes collègues.
— Rhô ça va, je plaisante, me défendis-je.
— C’était pas drôle, Sarah !
Baule (client confirmé) –
Bon , il faut être un peu dure parfois, mais constructive j’espère ., dans la critique…. C’est agréable mais vraiment léger , limite mièvre . J’en garde une impression de lu et relu ,sans fond et bourré de clichés
Je suis toujours admirative de l’imaginaire des auteures et de la difficulté d’écrire , mais là, il me reste une désagréable impression de facilité et j’en suis désolée….
Alice (client confirmé) –
C’est passé tout seul cette petite nouvelle! Distrayant, vraiment. Exactement ce qu’il fallait après une semaine bien chargée avec son lot de prises de tête. Le ton est léger, peut être certaine fois un peu trop mais ça ne m’a pas dérangé. A lire pour un moment de détente sur son canapé !
Dominique (client confirmé) –
Une lecture tout en douceur, reposante en cette fin de semaine. Un léger parfum de fleurs d’oranger, il manque cependant un peu d’épices.
Françoise (client confirmé) –
Beaucoup de douceur dans cette nouvelle qui est apaisante et m’a permis de découvrir Marrakech. J’avais lu l’interview de Johanna et j’ai bien retrouvé ce qu’elle annonçait: un moment de détente nous permettant de découvrir ou, pour ceux qui connaissaient déjà, de retrouver l’ambiance de ce lieu. On voit que l’auteure s’est bien renseignée sur cette ville . Et même si l’histoire d’amour évolue tranquillement sans surprise, qui n’a pas rêvé d’une telle rencontre? J’ ai passé un agréable moment et j’attends de découvrir votre prochain livre Johanna!
PHILIPPE Bringme Christian (client confirmé) –
Quelle douce et agréable romance que celle de nos héroïnes dans le délicieux décor de Marrakech. C’est simple, ça coule de source et franchement, ça fait parfois du bien de se laisser fondre dans un récit tel que celui-ci, qui n’a aucune prétention particulière si ce n’est de vous faire vibrer les sens. Et c’est réussi, surtout quand on connaît Marrakech et ses doux parfums de fleur d’oranger. J’ai vraiment bien aimé, qui plus est sur le sundeck du magnifique yacht de plongée au beau milieu de la Mer Rouge. Du petit lait !
Biboune13 (client confirmé) –
C’est agréable et léger, on passe un bon moment, mais, je risque d’être un petit peu sévère, j’ai eu l’impression de découvrir plus Marrakech que les personnages, J’en garde un goût mitigé…Entre la découverte de ce pays, la rencontre, le rapprochement et la fin, tout va trop ou pas assez vite.
Pardonnez-moi, peux être que finalement j’en attendait d’avantage ou il aurait fallu quelques pages supplémentaires, pour que je sois totalement conquise.
J’ai un profond respect et je suis admirative du travail des auteures, de la difficulté à trouver des histoires et de les écrire.
Merci à Reines de Cœur pour cette histoire qui malgré tout nous fait voyager.
Harry Potter (client confirmé) –
J’ai tout simplement adoré cette nouvelle qui se savoure et se déguste tout tranquillement à la façon d’une tajine ou d’un thé au saveurs marocaines. Sarah et Roxane m’ont tout de suite plue et ce jusqu’à la toute fin ! 😍😍😍 Et que dire de l’épilogue qui clos magnifiquement bien cette douce romance.
La plume de Johanna David est toujours aussi belle et c’est toujours un plaisir que de vous lire 😊
Merci infiniment Johanna pour cette très belle escapade à Marrakech ! Merci aussi à toute l’équipe de Reines de cœur 🙏
Charlotte (client confirmé) –
Quel bonheur de retrouver la plume fluide , délicate et plaisante de Johanna David !
La romance, m’a fait vibrer de désir et de plaisir dans cette médina aux charmes multiples. J’ai adoré retourner à Marrakech, ville très agréable en hiver : Un séduisant moment de détente, une délicieuse évasion au pays de la senteur de le fleur d’oranger et du thé à la menthe.
Merci de m’avoir permis de me changer les idées de façon si savoureuse !
Nathalie (client confirmé) –
C’est une nouvelle que j’ai bien aimé. Evidemment que l’on se doute de la finalité de la nouvelle. Mais soyons honnête, si l’on se procure une nouvelle lesbienne dans une maison d’édition lesbienne, c’est surtout parce que l’on espère une fin heureuse ! On a assez connu pendant des décennies sur la télévision une visibilité lesbienne où le personnage connaissait une fin malheureuse. Je la conseille.
Cortin Cecile (client confirmé) –
Une délicate tasse d’exotisme qui met tous nos sens en émoi.
Cette excursion express à Marrakech sous forme d’Olympiades se lit comme un album photo.
Scénario original, style impeccable.
D’épreuves en épreuves, des liens se tissent, le groupe d’employés se soude ; judicieuse initiative patronale.
D’oeillades en oeillades, deux jolies gazelles s’apprivoisent et rebondissent vers l’oasis Amour.
Angela renforce la note attendrissante et humoristique du récit.
C’est frais, c’est léger et ça fait un bien fou
Merci Johanna et les Reines. Vraiment à consommer sans modération !❤❤❤❤🥰