Magie Boréale le nouveau roman lesbien de Clémence Albérie : Découvrez la couverture, le résumé et un extrait

Magie Boréale - Clémence Albérie - Extrait

Magie Boréale le nouveau roman lesbien de Clémence Albérie !

Comme nous vous l’avons annoncé il y a quelques semaines, Magie Boréale le nouveau roman lesbien de Clémence Albérie sortira le 1er décembre 2022 ! À partir de minuit, bien sûr, comme vous en avez l’habitude maintenant.

Nous sommes extrêmement heureuses de repartager cette nouvelle avec vous. En effet, il s’agit de la seconde romance lesbienne de Noël proposée par les éditions Reines de Coeur à la fois au format papier et ebook. En effet, jusqu’à présent, nous avions uniquement des nouvelles et donc uniquement des ebooks. Mais après Escapade Enneigée de Lena Clarke l’an dernier, Clémence Albérie s’est elle aussi lancée dans ce défi de nous proposer une romance de Noël comme on les adore !

En avant-première, voici donc le résumé de cette histoire :

Vivre de sa passion, Julie Ruffel en rêve. Reporter photo pour un journal local, elle n’hésite pas une seconde lorsque le quotidien gratuit, Paris Metro, lance un concours pour animer ses pages durant le mois de décembre. Ni une, ni deux, elle monte son projet et envoie sa contribution. Quoi de mieux qu’un calendrier de l’avent pour faire découvrir la Laponie aux lecteurs du journal ?

Vainqueure du concours, Julie n’en croit pas ses yeux et s’envole pour la Laponie. Fraîchement débarquée à Rovaniemi, la photographe est bercée par l’indescriptible atmosphère des fêtes. Elle est accueillie par Liina Koskinen, sa guide pour toute la durée du séjour. Si l’attirance qu’éprouve Julie est immédiate, elle hésite à se laisser porter par ces sentiments nouveaux, peu habituée à agir sans penser aux conséquences.

Entre aurores boréales, cuisine finlandaise et autres traditions, la jeune reporter est loin de se douter que ce voyage pourrait changer sa vie, bien au-delà de ses attentes…

Vous avez aimé le résumé et vous souhaitez en savoir davantage ?

Ça tombe bien, nous avons prévu de vous partager un petit extrait de ce roman à venir. D’ailleurs, peut-être l’avez-vous remarqué, mais les extraits que nous vous proposons sur le blog sont différents du premier chapitre. Vous savez, le premier chapitre que vous pouvez télécharger gratuitement sur chaque roman. L’objectif était en effet de vous donner une vision encore plus large de l’histoire et de ne pas répéter l’extrait plus que nécessaire.

Donc, comme promis, voici un extrait de Magie Boréale le nouveau roman lesbien de Clémence Albérie.

L’extrait de Magie Boréale

Durant son escale à l’aéroport d’Helsinki, Julie fut saisie par le froid. Un thermomètre affichait – 6 °C, mais elle était convaincue qu’il minimisait les choses pour ne pas traumatiser les touristes d’emblée. Sans prendre le temps de découvrir plus que la météo, elle avait embarqué pour le vol qui la conduirait enfin à Rovaniemi. Lorsqu’elle atterrit, il était quinze heures trente et la nuit était déjà tombée.

La photographe s’était préparée à la courte période d’ensoleillement. Dans les extrêmes, le 21 décembre, le soleil se levait vers onze heures pour se coucher vers treize heures trente. Pour la fin du mois de novembre, Julie allait pouvoir profiter d’un peu plus de lumière avec une journée débutant juste avant dix heures et se terminant vers les quatorze heures. Surexcitée, elle ajusta le gros manteau doublé polaire et sa capuche pour lutter contre le choc thermique. Elle regarda autour d’elle, à la recherche de sa guide introuvable à l’intérieur. Elle tendit l’oreille et s’amusa des nombreuses langues différentes qu’elle percevait. Elle adorait voyager au gré des bribes de conversations dans le melting pot de cultures rencontrées dans les aéroports. Les gens étaient chaudement habillés, tous préparés à affronter la météo. Elle s’apprêtait à rentrer de nouveau pour s’abriter, traînant ses deux énormes valises derrière elle, quand elle entendit une voix féminine l’appeler.

— Joulie ? Joylie Riou, Rou, Riuffel ?

— Julie Ruffel, précisa la photographe en souriant. Je pense que c’est moi.

— Vraiment désolée du retard, j’ai rencontré des problèmes sur la route. Une catastrophe et voilà, en retard. Je suis Liina Koskinen, ta guide ! se présenta-t-elle en lui tendant sa paume.

Julie resta un instant ébahie face à la beauté blonde qui se trouvait devant elle. La jeune femme était grande, de longs cheveux dorés dévalant en une cascade désordonnée sur ses épaules. Ses yeux bleu azur pétillaient de vie et elle arborait un large sourire ravageur. Réalisant son absence de réaction, Julie ferma la bouche, déglutit et se dépêcha de venir lui serrer la main.

— Je peux aider ? sonda la Finlandaise, pointant du doigt les bagages.

— Je ne suis pas contre, je me traîne ces deux saletés depuis ce matin, c’est un enfer !

— Ce n’est pas tant pour un séjour aussi long, la rassura-t-elle avec un accent qui plaisait beaucoup à Julie.

— Voilà qui me soulage, j’ai craint de paraître un poil excessive.

Liina fronça les sourcils, semblant ne pas totalement comprendre sa phrase.

— J’ai eu peur que ça soit trop gros, précisa-t-elle.

Sa guide sourit et la tranquillisa d’un mouvement de tête.

— Moi, c’est pire quand je voyage. Je prends autant, mais pour deux semaines. Viens avec moi, ma Jeep se trouve là-bas.

Joignant le geste à la parole, Liina saisit l’une des valises et l’emporta derrière elle jusqu’à une imposante voiture blanche toute tâchée de boue. Julie détailla un court instant la silhouette de la blonde, bien trop cachée par les épais vêtements qu’elle portait. Elle secoua la tête en riant intérieurement. La compagnie de la guide pourrait s’avérer particulièrement agréable. Elle ne savait pas si ça provenait de l’euphorie de l’aventure ou de l’excitation de ce voyage, mais la photographe se sentait anormalement pleine d’assurance. Elle cédait rarement à ses attirances, mais cette incroyable expérience qu’elle vivait semblait stimuler en elle une toute nouvelle témérité. Julie n’avait jamais ressenti un tel désir d’envoyer promener ses éternelles inhibitions. Réalisant qu’elle était perdue dans ses pensées, elle se racla la gorge et se précipita à sa suite.

— Désolée, elle manque de propreté. Avec la neige, les routes se salissent vite, s’excusa cette dernière.

Sans attendre, elle hissa le bagage dans son coffre. Elle voulut continuer avec le second, mais Julie ne la laissa pas agir et s’en chargea elle-même. Une fois dans le véhicule, elle soupira de satisfaction et ôta sa grosse doudoune.

— Je vais mettre le chauffage, annonça Liina. Promis, après quelques jours, on s’y habitue. Les sièges chauffants vont devenir tes meilleurs amis.

— Siège chauffant ? Tu as ça ? s’extasia la Française en touchant machinalement pour chercher la chaleur.

— Oui, c’est presque toutes les voitures, ici ! Patience, ça va venir !

— Je sens que je vais adorer ça ! J’ai acheté plus d’habits d’hiver que nécessaire, je pense. Je suis parée pour les grands froids, plaisanta la photographe qui songeait à tout ce qu’elle avait pu acquérir ces dernières semaines.

— Tu verras, on a des choses que vous n’avez pas en France. Tu les voudras. Peux-tu me dire comment on prononce ton prénom ?

— Julie, répondit-elle.

— Jou… Jiu… quel son difficile !

— Le U ?

— Oui, nous n’avons pas ça en finnois. Ce n’est pas un son qu’on prononce beaucoup. Je vais me tromper pendant tout ton séjour !

Julie se mit à rire, amusée par la jeune femme.

— C’est drôle, en plus avec mon nom de famille, je ne te facilite pas la tâche !

— Joulie Riu… Rou… Rouffel… Ruffel !

— Parfait ! s’exclama-t-elle. Le dernier était parfait.

— Jou… Julie… Ruffel ! Je vais essayer de bien dire, assura Liina en faisant un clin d’œil.

En la voyant faire, la photographe tressaillit. La guide avait souri et, en même temps, avait léché le coin de sa lèvre supérieure droite du bout de sa langue. Ce geste, bien qu’anodin, produisit l’effet d’une bombe sur la jeune femme. Elle sentit des décharges électriques lui parcourir tout le corps et des frissons la saisirent. Liina l’observa un bref instant et Julie se racla la gorge pour s’aider à retrouver contenance.

— Ce n’est pas grave si tu n’y parviens pas forcément. Vraiment, ça ne me dérange pas.

— C’est gentil. Je vais t’emmener à ton gîte. Pour l’heure, comme nous en avions discuté, on ne fait rien, tu arrives et repos. Demain, je reviens et on construit le planning ensemble. Pendant le jour, je vais te montrer Rovaniemi et le village du père Noël rapidement pour un premier passage. C’est mieux la nuit, mais ainsi, tu l’auras vu des deux façons. Avant le soir, on partira pour un premier essai dans un spot idéal pour les aurores, le mont Ounasvaara. J’ai loué un logement pour ne pas t’obliger à affronter le froid si vite. Nous pourrions monter là-haut en raquettes, ça représente un peu moins d’une heure de marche durant laquelle tu pourras t’imprégner de la nature laponne.

— C’est fantastique ! Un programme parfait. Ta maîtrise du français m’impressionne ! Depuis le début, je me dis que c’est toujours plus facile par échanges indirects comme les mails, mais tu es bilingue en fait.

— Je parle finnois, français, anglais, espagnol, allemand, italien et le mandarin. J’apprends actuellement l’arabe. C’est très pratique, et surtout indispensable dans mon travail.

— Effectivement, marmonna Julie en s’empêchant de penser à la langue de la conductrice.

— Maîtriser plusieurs langues, c’est assez commun ici.

De nouveau, la Française frissonna, mais ce n’était plus de froid. Elle se gifla mentalement en s’étonnant de son propre comportement. Depuis qu’elle était descendue de l’avion, elle avait le sentiment de devenir une toute nouvelle personne. Elle se découvrait fière et pleine d’assurance. Elle avait la sensation d’accomplir quelque chose d’extraordinaire et qu’elle ne devait cette opportunité qu’à elle-même. Des ailes lui poussaient dans le dos et elle adorait ça. L’espace d’une seconde, elle envisagea de dire à sa guide qu’elle la trouvait incroyablement belle. Elle inspira, bomba le torse, et ouvrit la bouche en se tournant vers la jeune femme. Cette dernière était concentrée sur la route et arborait un air particulièrement sérieux. Julie perçut la montée des mots dans sa gorge et leur blocage juste avant d’atteindre ses lèvres. Elle eut l’impression de ne plus produire la moindre goutte de salive et ricana en se reconnaissant un peu plus. Laissant filer le fugace instant de grâce qui avait failli la rendre téméraire, Julie tourna la tête sur le côté et dévora le paysage du regard en observant tout ce qui se présentait sous ses yeux malgré la pénombre. Les arbres, des sapins et des bouleaux, défilaient à la fenêtre, telles d’immenses flèches dressées vers le ciel. La neige recouvrait la nature et d’épais monticules avaient été rabattus de part et d’autre de la route. La Française était fascinée par l’aisance avec laquelle sa guide pilotait sur ce sol semi-gelé et glissant.

Et le puzzle de la couverture, bien sûr !

Vous pensiez que nous avions oublié ? Eh bien non, pas du tout ! Pour toutes les passionnées de jeux, pour toutes celles qui aiment les surprises, voici le fameux puzzle ! À vous de reconstituer et de créer la couverture de Magie Boréale

Au 1er décembre et à la Y/Con

On se donne rendez-vous le 1er décembre 2022 pour la sortie de cette belle romance lesbienne de Noël. Et si vous avez l’envie et/ou le temps, rappelez-vous que Clémence Albérie sera présente à la Y/con 8, les 3 et 4 décembre 2022 pour dédicacer ce nouvel ouvrage et les précédents.

Si vous désirez plus d’information sur la présence de Reines de Coeur à la Y/Con 8, cliquez ici. Et si vous désirez connaître les autres participants à la Y/Con, c’est sur le site officiel, en cliquant là.

Toutes les histoires de Clémence Albérie ci-dessous :

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