Plus qu’un Diamant : Interview d’Axelle Law

Blood Moon Origine d'Axelle Law

Plus qu’un Diamant Interview Axelle Law

Bonjour Axelle, est-ce que tu peux nous présenter ta nouvelle, Plus qu’un Diamant en quelques mots ?

Plus qu’un Diamant se déroule quelques semaines après Vol de Diamants. Nous retrouvons Helena qui, après son escapade sur une île malaisienne, se voit injustement (selon elle) mise à pied. Pour ces vacances forcées, elle rentre auprès de sa famille et tente de tuer le temps afin d’oublier une certaine voleuse. Bien entendu, Lexie n’est pas près de tirer sa révérence. Elle va profiter de l’occasion pour découvrir l’agente d’Interpol hors du cadre professionnel et pourquoi pas, la tourmenter un peu.

Pourquoi cette envie d’écrire une suite à Vol de Diamants ? As-tu prévu un troisième volet à cette saga ?

Alors, je ne me rappelle même plus à quel moment je me suis lancée sur cette suite. Un coup de folie, très certainement ! Mais plus sérieusement, la plupart du temps, quand je termine un livre ou une nouvelle, mon imagination a tendance à voir plus loin. J’imagine souvent un épilogue après l’épilogue, peinant à abandonner mes protagonistes. Cette terrible manie fait que l’envie d’écrire une suite devient très tentante. Et pour Vol de Diamants, je n’ai pas pu résister. Voulant conserver le format d’une nouvelle, j’ai décidé de couper la suite en deux et d’en faire une sorte de trilogie. Ne dit-on pas : jamais deux sans trois ? Donc, oui, il y aura un troisième volet qui, et je m’y tiendrais, clôturera la série.

Une nouvelle lesbienne déclinée en trois tomes

Pourquoi ne pas avoir fait directement un livre, d’ailleurs ?

Parce que, dans le cadre du concours d’été, on m’avait demandé d’écrire une nouvelle. Et c’est ce que j’ai fait… sans avoir imaginé un seul instant qu’une suite, voire deux, pointerait le bout de son nez.

Helena et Lexie se retrouvent à Lyon, tu connaissais la ville avant de débuter ta nouvelle ? Pourquoi ce choix de lieu ?

Helena a des origines anglaises et françaises. Étant donné qu’elle retourne auprès de sa famille, j’avais le choix entre ces deux pays. Si ma décision s’est arrêtée sur Lyon, c’est parce que le siège d’Interpol y est installé. Je ne connais pas spécialement Lyon, n’y étant jamais allée. Ou peut-être que si, mes parents voyageant beaucoup quand j’étais enfant. Dans tous les cas, je n’en ai aucun souvenir. Mais j’ai des amis là-bas. D’ailleurs, c’est une d’entre elles qui m’a aidé à nommer quelques noms de rue.

Notre agente d’Interpol a une grande famille et notamment trois frères qui apportent tous un petit quelque chose à l’histoire. La notion de fratrie te tient à cœur ?

J’ai grandi avec trois sœurs. De ce fait, à la maison, les choses devenaient souvent chaotiques. Quand on me parle de famille, les mots qui me viennent à l’esprit sont : rire, chamaillerie, solidarité, complicité et crêpage de chignons. Avec une grande famille, c’est toujours animé, en bien ou en mal. Pas le temps de s’ennuyer ! J’avoue avoir du mal à imaginer une vie sans tout ce beau monde. Pour Helena, je la voyais parfaitement avec une fratrie composée uniquement de garçons en dehors d’elle-même. Cerise sur le gâteau, c’est la petite dernière. Autant dire qu’avec eux, elle avait très vite dû apprendre à ne pas se laisser faire.

De la romance entre femmes avant tout

Est-ce qu’on peut dire qu’il y a moins d’action et plus de romance dans cet opus ?

Clairement. À l’origine, Vol de Diamants devait être une simple romance avec un soupçon de course-poursuite. Je n’avais pas prévu toutes leurs péripéties en réalité. Donc oui, ce deuxième volet se déroule dans un cadre plus serein, histoire que les héroïnes puissent apprendre à se connaître sans risque de mort à chaque tournant. [rires] Mais je peux d’ores et déjà promettre un peu plus d’action pour le troisième opus.

Et pour le prochain ? Déjà des idées ?

Oh oui ! J’ai tout consigné dans un cahier par mesure de sécurité. La trame est quasi complète, il ne reste plus qu’à s’y mettre. Et surtout, d’avoir le temps de s’y mettre. [rires]

Plus qu’un Diamant interview Axelle Law : Un petit côté DEBS assumé ?

Lexie ne serait-elle pas un peu en train de changer, comme Lucy dans DEBS ? En passant de voleuse à femme amoureuse ? (même si elle ne l’a pas encore dit ni reconnu)

Cela me fait toujours rire de voir comment Lexie a écopé de la réputation de Lucy Diamond. En réalité, elle vole de tout : œuvre d’art, bijou, argent… Même que dans le premier opus, elle s’empare d’un inestimable rubis avant de s’attaquer aux fameux diamants. Mais la comparaison m’amuse beaucoup, surtout que j’adore Lucy. Autant dire que je suis ravie ! Pour en revenir à la question, je ne saurais dire si Lexie change réellement, pas dans l’immédiat tout du moins. Bien sûr, tomber amoureuse est un chamboulement. Toutefois, Lexie est une femme qui aime le frisson du risque. Et qu’y a-t-il de plus risqué que de s’attacher à une agente d’Interpol ? Disons alors qu’elle a débuté son changement…

A ton avis quel personnage à le plus peur d’une relation plus suivie ? Helena ou Lexie ?

Toutes les deux ! [rires] Ce n’est pas vraiment la relation suivie qui les effraie, mais plutôt leurs métiers. Une policière et une voleuse ? L’incompatibilité est indéniable et elles en ont conscience. La question est surtout de savoir, si elles vont prendre le risque de trop s’attacher malgré tout. À moins que l’une d’elles soit prête à abandonner ses activités. Dans l’histoire, Helena et Lexie ont tout à perdre. L’une son travail et son sens morale, l’autre sa liberté.

Axelle Law, la spécialiste des romances lesbiennes entre vampires et louves-garou chez Reines de Coeur

Tu travailles sur quoi, actuellement ?

Après avoir terminé le tome 3 de Blood Moon, j’ai décidé de faire une pause avant de me lancer sur le quatrième et dernier opus de la saga. Du coup, j’écris une histoire fantastique où on suivra les aventures d’une shérif dont le travail est de faire régner l’ordre parmi les créatures surnaturelles. La tâche sera loin d’être aisée et la jeune femme ne sera pas au bout de ses peines en collaborant avec des collègues tout aussi diversifiés qu’indisciplinés.

Quelque chose à rajouter ?

R.A.S. Si ce n’est que je remercie les personnes qui me lisent et bien évidemment, mes éditrices.

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