Un nouveau roman lesbien à venir !
Lena Clarke fait partie de ces talents qu’il faut réussir à suivre. Son imagination est débordante. Et, en conséquence, elle écrit plus vite que son ombre ! On ne se plaint pas, bien au contraire. Honnêtement, avec le rythme d’écriture de Lena, notre curiosité et notre soif de lecture sont étanchées !
Le roman lesbien à venir que nous publierons de Lena Clarke s’appellera New Heaven.
Premièrement, nous l’avons adoré dès la lecture des premières lignes. Deuxièmement, nous savons qu’il en sera de même pour vous. Un conseil, regardez bien la couverture, celle-ci révèle de gros indices quand au contenu de ce roman lesbien à venir et à la surprise qu’il réserve…
Résumé de ce roman lesbien à venir :
Angelina est une lycéenne de dix-sept ans bien éloignée des réalités des adolescentes de son âge. Embauchée pour l’été dans le seul café présent à New Heaven, la ville où elle habite, la jeune femme partage sa vie entre son travail temporaire et Noah, son neveu de quatre ans qu’elle élève comme son propre fils.
Après avoir une fois de plus joué les taxis pour sa meilleure amie Madison, Angelina croise le chemin de Samantha dont la voiture est en panne sur le bord de la route. Les deux femmes s’engagent dans une conversation animée où priment l’ironie et le second degré.
Samantha cherche à en apprendre plus sur Angelina. Bien décidée à ne pas laisser filer sa mystérieuse bienfaitrice, elle rejoint la serveuse sur son lieu de travail le lendemain matin. Dans une ville où tout le monde se connaît, la nouvelle venue ne passe pas inaperçue.
Étonnée de la voir franchir le seuil du Diner, Angelina a du mal à comprendre l’intérêt que lui porte Samantha. Mais loin de lui déplaire, ce jeu du chat et de la souris réveille en elle des sentiments jusqu’à présent étouffés. Cet amour naissant survivra-t-il à la chaleur de l’été ?
Extait de New Heaven de Lena Clarke :
— On est arrivées. Réveille-toi, Madison.
Un long soupir m’échappa quand je remarquai que mon amie ne daignait pas bouger. La BMW avait beau être décapotable, je sentais d’ici les effluves d’alcool qui émanaient de la jeune femme. Ses longs cheveux bruns étaient tout poisseux, et je ne parlais même pas de l’état de sa robe. Comment une soirée en boîte pouvait-elle dégénérer de la sorte ? J’avais l’impression que le contenu de plusieurs bouteilles de champagne avait fini directement sur elle.
Après l’avoir secouée légèrement, je compris qu’elle ne risquait pas de rejoindre l’entrée de sa maison par ses propres moyens. Il y avait la possibilité de la laisser cuver là toute la nuit, mais elle était si proche du coma éthylique que je craignais qu’on ne m’embarque le lendemain pour non-assistance à personne en danger.
— C’est la dernière fois que je viens te chercher, grommelai-je en sortant du véhicule.
Jetant un coup d’œil à ma montre, je me rendis compte qu’il était plus d’une heure du matin. Le magnifique tatouage doré en forme de couronne qu’on m’avait apposé à l’entrée du club brillait sur mon poignet. J’étais certaine que cette cochonnerie mettrait une éternité à partir au lavage. Si je n’avais pas utilisé une fausse carte d’identité pour l’obtenir, cela n’aurait pas été un problème. Malheureusement, n’étant pas encore majeure, j’avais tout intérêt à cacher cette marque du mieux possible.
Lorsque j’ouvris la portière sur laquelle était adossée Madison, la jeune femme bascula légèrement en arrière. J’avais envie de prendre une photo d’elle, rien que pour avoir le plaisir de la lui brandir sous le nez avant sa prochaine sortie. L’effort que j’eus à fournir pour la remettre sur pieds fit s’emballer légèrement ma respiration. Pour une grande sportive, elle pesait plus que son poids.
— Où je suis ? marmonna-t-elle en se laissant tomber dans mes bras.
Je chancelai en arrière. Elle était plus grande que moi. Si je n’avais pas eu le réflexe de reculer d’un petit pas et de transférer mon centre d’appui, nous nous serions probablement retrouvées toutes les deux au sol.
— Chez toi. Maintenant, mets-y du tien, il y a plusieurs marches et aucun Superman en vue pour venir à ta rescousse.
Je voulus la faire basculer sur le côté pour la soutenir, mais elle en décida autrement. Au lieu de se laisser faire, elle trouva intelligent d’enrouler ses bras autour de mon cou et de se presser contre moi comme une énorme sangsue. C’était immonde. Je pouvais presque sentir l’alcool imbiber ma chemise blanche.
— J’ai pas envie. Je veux encore danser, rigola-t-elle bêtement.
— Madi… soufflai-je avec exaspération.
— Danse avec moi, Angie.
Les yeux levés au ciel, je m’efforçais d’être patiente. Elle avait commencé à remuer, ou plutôt à se frotter contre moi, le tout en gloussant comme une imbécile. À ma droite, j’apercevais sa villa. Une grande bâtisse coloniale dont toutes les lumières étaient actuellement éteintes.
— Pourquoi tu bouges pas ? C’est pas drôle, remue tes hanches, se plaignit-elle.
Joignant le geste à la parole, ses mains se glissèrent sur ma taille, puis, dans la mesure où je n’y mettais pas du mien, elles bifurquèrent en direction de mes fesses.
— Continue et je te laisse dormir à la belle étoile. Tes parents seront ravis de te découvrir à moitié morte sur le perron quand ils rentreront demain.
Par réflexe, j’attrapai ses poignets pour l’empêcher d’atteindre sa destination. Elle continua à protester et à me traiter de rabat-joie, mais au moins, elle consentit à me suivre et à rejoindre la porte d’entrée. Ses chaussures à talon étaient restées dans la voiture, mes bottines à moi produisaient de légers claquements sur le bois blanc. En dehors de ce son, seul le vent qui sifflait dans les chênes de la propriété venait troubler le silence. C’était reposant. Du moins cela aurait pu l’être si Madison n’avait pas commencé à me raconter sa soirée de manière totalement décousue.
— Et puis David m’a embrassée… Ou peut-être que c’était Ryan… Je sais plus trop, en tout cas, j’ai totalement oublié Jake ! Jake qui d’ailleurs ? J’en ai plus rien à faire de ce gros connard, qu’il baise avec sa Cheryl, moi, en tout cas, c’est fini.
— Mais oui, allez, un dernier petit effort.
Sans m’émouvoir le moins du monde, et tout en la soutenant d’un bras, je me servis de ma main libre pour attraper les clés que j’avais glissées dans ma poche. Sa pochette était restée sur le siège arrière, mais à mon avis, elle pourrait très bien se passer du gloss à la framboise et des préservatifs qui se trouvaient à l’intérieur.
— Je déteste les mecs, pleurnicha-t-elle au moment où j’ouvrais la porte. Je devrais me mettre aux filles… Hé, mais toi, t’es une fille ! s’exclama-t-elle comme si elle venait d’avoir une révélation.
— Contente que tu le remarques, ironisai-je.
Sans prêter attention à ses propos d’ivrogne, je la conduisis jusqu’à sa chambre qui heureusement pour moi se trouvait au rez-de-chaussée. J’avais réussi à allumer la lumière en tâtonnant un peu au hasard sur le mur du couloir. Celui-ci était couvert des portraits de Madison à différents âges. Madison à son premier récital de piano, Madison à son premier spectacle de danse, Madison lors de son entrée chez les pom-pom girls…
— Dis, est-ce que tu me trouves sexy ?
Sa remarque fut suivie d’un léger reniflement, suite auquel elle se dégagea de mon étreinte pour tituber jusqu’à son lit. Sa chambre était grande ouverte et dans un état cataclysmique. Des vêtements s’étendaient à perte de vue sur le sol. Tellement de vêtements qu’elle aurait pu ouvrir une boutique ou deux sans problème.
Après avoir posé son téléphone et les clés de la maison sur sa commode, j’entrepris d’attraper celles de la voiture. L’étape suivante était de rentrer chez moi, mais en voyant Madison se débattre avec sa robe, je pris pitié.
— T’es vraiment pas possible. Comment t’aurais fait sans moi ?
Après avoir comblé la distance qui nous séparait, je fus obligée de lui taper sur les doigts pour qu’elle arrête de gigoter. Elle n’avait pas pris la peine de descendre sa fermeture Éclair, et tout de suite après que je m’en sois occupée, tout devint beaucoup plus facile. Elle leva les bras, je fis remonter le tissu rouge au-dessus de sa tête avant de le balancer au sol. Je m’étais baissée pour attraper ses jambes et les passer sur le lit, seulement, au moment de me redresser, elle m’attrapa par le bras pour me forcer à rester à sa hauteur.
— T’as pas répondu à la question. Tu me trouves belle ?
— Oui, la plus belle de l’univers. Allez, dors maintenant, répondis-je avec lassitude.
— Tu l’as déjà fait avec une fille ? Moi non, mais j’en ai embrassé une, une fois.
— Contente pour toi. Je laisserai ta voiture devant le café, tu n’auras qu’à venir la récupérer quand tu auras émergé.
Vu son état, je n’eus aucun mal à me dégager et à me relever. Comme je l’avais pressenti, moi aussi j’empestais l’alcool maintenant. Si un policier m’arrêtait, je n’étais pas prête de pouvoir aller dormir avant un moment.
— T’es pas drôle. Pourquoi tu veux jamais t’amuser ? râla-t-elle.
— Si moi je m’amusais, qui est-ce qui te servirait de chauffeur ?
À nouveau, elle marmonna des paroles incompréhensibles, mais, très rapidement, ses yeux se fermèrent, et sa respiration devint plus régulière. Par acquit de conscience, je pris quand même le temps d’aller lui chercher un verre d’eau et du paracétamol pour les poser sur sa table de chevet. Vu son état, cela ne serait pas du luxe.
En rejoignant la voiture, je ne pus retenir plusieurs bâillements. Je me serais bien passée de cette virée nocturne. Fermer le café à vingt-trois heures trente pour ensuite faire un crochet par cette boîte minable n’avait jamais été dans mes projets. J’avais dû demander à Jerry de me déposer, et cela pour pouvoir ensuite embarquer ma meilleure amie et sa voiture. Maintenant que j’en avais fini avec cette tâche, je n’arrivais pas à penser à autre chose qu’à mon lit.
L’air était étouffant. C’était le cas toute l’année, mais en plein mois d’août, c’était encore pire. L’inconvénient de vivre en Caroline du Sud sûrement. Pour être sûre de rester éveillée, j’allumai l’autoradio. La chance était avec moi. Les premières notes de la chanson Latch de Disclosure se mirent à résonner. Mon index tapait en rythme sur le volant, la vitesse me permettait de me rafraîchir. Je faisais vaguement attention à ne pas dépasser les limitations, mais dans une petite ville comme New Heaven, je ne risquais pas grand-chose.
Il n’y avait pas âme qui vive. J’étais pour ainsi dire seule au monde sur cette route, du moins jusqu’à ce que deux minutes plus tard, j’aperçoive cette Chevrolet Equinox sur le bord de la route. Le temps d’y faire vraiment attention, je l’avais déjà doublée. J’avais eu le temps de remarquer brièvement la femme qui se tenait appuyée contre le capot.
Plusieurs pensées se bousculèrent dans ma tête en quelques secondes. Je n’aspirais qu’à un peu de sommeil, cette inconnue attendait probablement la dépanneuse qui arriverait bientôt, elle n’avait pas besoin de mon assistance. Le problème, c’est que je savais aussi que le seul garagiste de la ville était en vacances, et que par conséquent, il pourrait bien s’écouler plusieurs heures avant que quelqu’un ne daigne se déplacer jusqu’ici.
Mes mains se resserrèrent sur le volant. Je n’étais plus à un détour près. Les pneus crissèrent sur le bitume au moment où j’entrepris un demi-tour rapide. Ce tronçon de route n’était pas éclairé. Il y avait quelques maisons dans les environs, mais il s’agissait de résidences secondaires, quasiment toujours désertes pour la plupart. Se retrouver là, seule, en pleine nuit aurait pu faire un prélude excellent à n’importe quel film d’horreur.
En à peine vingt secondes, j’étais revenue à la hauteur de la voiture accidentée. Je n’apercevais pas très bien sa conductrice à cause de la lumière des phares, mais cela changea rapidement quand elle vint à ma rencontre.
— Je suppose que vous n’êtes pas le dépanneur que j’ai eu au téléphone, m’indiqua-t-elle avec un léger sourire.
— C’est l’absence de remorque qui vous a mise sur la voie ?
— Ça, et votre apparence, plaisanta-t-elle.
Même en me concentrant, je ne me souvenais pas avoir déjà rencontré cette femme auparavant. Elle dénotait pas mal par rapport au paysage local. Ses cheveux blonds venaient balayer délicatement ses épaules. Ils étaient retenus en arrière par des lunettes qui laissaient son visage dégagé. Elle était belle, un peu trop même pour cette petite ville. Ses yeux bleus qui me fixaient me firent perdre mes moyens pendant quelques instants. Pire, mes mains devinrent moites. C’était à peine si je n’avais pas la bouche grande ouverte, une parfaite idiote en somme.
— Il me manque la combinaison de travail, c’est ça ? parvins-je à répondre après m’être détachée et avoir détourné le regard.
— Entre autres…
Un succès sur toutes les plateformes de ventes :
Mise à jour le 01/05/2021.
Énorme succès de Lena Clarke, cette romance feel good a séduit le public au fil des ans. A la fois avec les commentaires sur notre site. Vous pouvez le voir ci-dessous.
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Alors laissez-vous tenter !
Bonjour,
vivement la sortie du roman ; j’adore cette auteure, notamment parce que les héroïnes se rencontrent dès le début du roman.
Longue vie aux éditions Reines de coeur !
A bientôt, joie4
C’est scandaleux, balancer comme ça un nouveau roman d’une auteure géniale avec un teasing superbe et la seule indication pour la date de sortie est « à venir »… Ca fait plus d’une semaine que je passe sur cette page pour voir si le livre ne serait pas apparu dans la nuit. Je sais que vous prenez votre temps pour que le roman n’en soit que plus beau mais, s’il vous plaît faites au plus vite.
Merci