Sugar Punch : Interview de Lena Clarke

Lena Clarke

Bonjour Lena, peux-tu nous présenter ta nouvelle Sugar Punch ?

Bonjour ! Dans Sugar Punch, il est question de pâtisserie. Malia, une sous-chef dans un établissement prestigieux, est sélectionnée pour participer à un concours télévisé de plusieurs épisodes, dans lequel huit professionnels s’affrontent en binôme. Très compétitive, elle est bien décidée à gagner. Rien ne saurait se mettre sur son chemin, si ce n’est Ashlyn, une autre pâtissière qu’elle connait depuis l’université et avec qui les relations n’ont jamais été au beau fixe.

Comment est née l’idée d’installer le tout dans la pâtisserie et un concours télévisé ?

En voyant l’intitulé du concours « Elles se détestent, mais… », mon premier réflexe a été de chercher dans quel univers allait évoluer mes héroïnes. Je savais que je voulais les faire se disputer et par conséquent l’idée d’une compétition s’est imposée dans mon esprit. Au début, je voulais écrire une nouvelle qui se déroulerait dans le milieu sportif, mais aucun sport en particulier ne m’inspirait. Du coup, j’ai élargi mes recherches et j’ai commencé à penser aux émissions comme « Top chef » ou « Le meilleur pâtissier » en me disant qu’inventer mon propre concept pourrait être intéressant. J’avais alors le choix entre la cuisine ou la pâtisserie comme thème central et si j’ai choisi le second, ce n’est nullement à cause d’une décision hyper réfléchie, mais simplement parce que j’adore les gâteaux [rires].

Est-ce que c’est normal d’avoir envie de manger des gâteaux après avoir lu ta nouvelle ?

Alors oui, tout à fait et il est d’ailleurs vivement conseillé de succomber à cette envie. Je préconise d’accompagner la lecture de cette nouvelle de cookie, muffin ou encore cupcake. L’immersion dans l’univers n’en sera que plus aisé et la satisfaction amplifiée.

Malia a un caractère aussi bien trempé qu’Ashlyn, c’était voulu de les mettre sur le même pied d’égalité ?

Disons que pour des disputes efficaces, mieux vaut que les deux partis aient du caractère. Je ne voulais pas que ce soit toujours la même personne qui ait le dessus sur l’autre, par conséquent les mettre sur un pied d’égalité m’a semblé naturel.

Tes héroïnes ont toutes les deux des chiens qui ont fait le trajet Paris-San Diego, c’était important pour toi de montrer ce lien ?

Dans la mesure où j’aime beaucoup les animaux, oui c’était important pour moi. Dès que je peux, je m’arrange pour incorporer un chat ou un chien à mes histoires. J’ai donc réfléchi et j’ai trouvé que leur faire avoir un chien à toutes les deux leur donnerait un point commun. En plus du côté mignon, cette présence canine m’a bien arrangée quand j’ai dû trouver certaines excuses à leurs rencontres.

Après avoir lu ton histoire, on se rend quand même compte de l’impact de l’alcool sur les personnes qui ont l’habitude de tout contrôler, non ?

Il est certain que l’alcool permet de délier les langues et pour un format nouvelle, c’est l’idéal. Cela dit et bien entendu, je n’encourage personne à boire. En tant que personnes réelles, nous avons toute la vie devant nous, au contraire de ces pauvres héroïnes qui elles n’ont qu’une centaine de pages pour exister.

Quel est le passage que tu as préféré écrire sur cette nouvelle ?

Il est difficile de répondre à cette question sans spoiler. La scène qui se déroule sur la plage est ma préférée. Je me suis vraiment amusée à l’écrire. Que ce soit la dispute ou tous les évènements découlant de celle-ci, j’ai adoré les imaginer. Mon explication est très floue, mais si vous lisez, vous comprendrez tout de suite !

Sinon, de manière générale, je dirais que j’ai beaucoup aimé mettre la honte à Malia. Toutes les occasions étaient bonnes et je ne me suis pas privée de quoi que ce soit. D’ailleurs, heureusement qu’il n’existe aucun syndicat ou association pour personnage maltraité, car sinon j’aurais de gros soucis.

Tu commences à avoir rédigé pas mal de nouvelles, qu’est-ce qui te plait dans ce format ?

Les nouvelles ont un côté un peu plus léger je dirais. Elles permettent de se concentrer sur l’essentiel et de raconter des histoires qui n’ont pas besoin de trois cents pages. En plus, en tant qu’auteur, savoir que je vais y passer moins de temps et réussir à boucler un projet assez rapidement est motivant.

Et d’ailleurs, si on était horrible, on te proposerait de classer tes nouvelles par ordre de préférence. Laquelle est ta préférée de chez préférée ?

C’est horrible de me demander de choisir entre mes bébés ! Pour la peine, je devrais répondre que je les aime toutes de la même manière.

Mais allez, puisqu’il le faut je dirais que Sugar Punch est ma préférée. C’est peut-être parce que c’est la plus récente, donc celle que j’ai le mieux en tête, mais je me suis beaucoup amusée en l’écrivant. Je ricanais toute seule dans mon coin en imaginant les scènes et je me suis vraiment attachée à mon héroïne.

Qu’aimerais-tu que les lecteurs retiennent de Sugar Punch ?

Participer c’est bien, gagner c’est mieux !  Non, je plaisante. Malia et son état d’esprit ne sont absolument pas des exemples à suivre. D’ailleurs, je déconseille à tout le monde de l’imiter en quoi que ce soit. Je vais donc m’en tenir à quelque chose de bateau et dire que je souhaite simplement que les lecteurs passent un bon moment en découvrant cette nouvelle. Il n’y a pas besoin de retenir quoi que ce soit et si dans quelque temps vous avez tout oublié ce n’est pas grave, il suffira de relire !

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