Teaser de la Blackwell Academy dont l’épisode 6 sortira le 08 avril prochain

Blackwell Academy Kara Silver

Le prochain épisode de la Blackwell Academy disponible le 8 avril 2022

La semaine dernière, nous partagions avec vous le retour de la Blackwell Academy. Aujourd’hui, vous l’avez compris, nous vous rappelons la sortie de l’épisode 6 qui aura lieu la semaine prochaine. Et l’attente sera donc minime entre les deux épisodes. De quoi vous rassurer et retrouver rapidement Kara et Jehanne.

En effet, ce sixième épisode, Enflammée, est encore une fois centré sur la relation entre Kara, la sorcière et Jehanne, la louve-garou. Parce que, les deux colocataires se sont donc embrassées et sont attirées l’une par l’autre. Mais Jehanne est trop proche d’Amalia… Kara se doute que quelque chose ne va pas et décide d’enquêter. La voilà lancée !

Teaser de la Blackwell Academy : Petit extrait de l’épisode 6 : Enflammée !

Eh oui, afin de vous ménager, nous vous offrons en avant première un teaser de la Blackwell Academy concernant ce sixième épisode. Le voici, le voilà ! Bonne lecture !

14 décembre

Plantée devant la maison des Alpha Kappa, j’attends que quelqu’un daigne m’ouvrir. Il est déjà 10 h et je ne compte pas poireauter ici toute la journée. En raison de ma nuit blanche, ma patience est très limitée, voire inexistante. Je toque à nouveau, beaucoup plus fortement que la première fois, en me demandant si je n’aurais pas mieux fait d’appeler Samara. Il y a une possibilité pour qu’elle ne soit même pas présente. Elle m’a dit vouloir attendre avant de conclure avec Silver, mais qui sait si elles ne sont pas en train de se faire des câlins dans la chambre de cette dernière.

Prête à attraper mon téléphone, je sens l’espoir renaître en entendant une personne ouvrir la porte. Je prie pour qu’il ne s’agisse pas d’Amalia. Mes réflexions nocturnes ne se sont pas révélées vaines. J’ai désormais mon idée sur ce qui est arrivé à Jehanne, mais ai besoin de Samara pour le confirmer. Samara qui à mon plus grand soulagement est celle à se trouver juste devant moi.

Je lui offre un sourire, lequel meurt quasi instantanément quand je remarque à quel point elle a l’air mal en point. Habillée d’un survêtement noir et jaune aux couleurs de l’université, elle fait peine à voir. Ses yeux sont rouges et gonflés, des cernes ont envahi son beau visage. Je comprends tout de suite que sa soirée de la veille n’a pas dû être aussi idyllique que prévu et en oublie la raison de ma visite.

— Qu’est-ce qu’il y a ? m’inquiété-je. Pourquoi tu…

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase. La jeune femme se jette dans mes bras et, sans retenir ses larmes, me renseigne sur la cause de son mal-être.

— J’ai rompu avec Silver.

Cette information me cloue sur place. J’ai du mal à en croire mes oreilles et mets plusieurs secondes à réagir. Avec délicatesse, je la conduis sur la balancelle présente sur l’extrême gauche du porche et, une fois assise, m’efforce de la réconforter.

— Tu veux me raconter pourquoi ? demandé-je en lui caressant le dos.

— Elle a appris que j’étais une succube et m’a accusée d’un tas de choses. De me glisser dans ses rêves, de la torturer, de la priver de sommeil… et je… c’est vrai qu’il m’est arrivé de la rejoindre en pleine nuit, mais seulement pour chasser ses cauchemars. Je ne lui ai jamais voulu de mal. Tu… tu me crois, n’est-ce pas ?

— Évidemment !

Jusque-là en pleurs, Samara se frotte les yeux pour me lancer le regard le plus adorable et fragile qui soit.

— Vraiment ? Tu n’as même pas un doute ?

— Aucun. Tu me parles de cette idiote depuis des mois. Tu l’aimes à un point inimaginable. Tu n’aurais jamais été capable de la faire souffrir volontairement.

Même si la peine ne disparaît pas de son visage, ma réponse semble la rassurer. Durant la minute suivante, nous ne prononçons pas un mot. Mon amie garde sa tête sur mon épaule, quant à moi je réfléchis. Silver a beau être une imbécile, il n’en demeure pas moins que ses symptômes sont bien réels. De plus en plus, je commence à croire qu’une deuxième succube a élu domicile sur le campus. Quelqu’un de bien moins gentil et inoffensif que Samara.

— Je suis désolée de t’embêter avec ça, mais j’ai une question pour toi. C’est au sujet de tes pouvoirs, osé-je prononcer.

— Je t’écoute.

— Comment ça marche au juste ? Si tu voulais aspirer l’énergie de quelqu’un, comment devrais-tu t’y prendre ?

— Il me suffirait de l’embrasser. Le baiser d’un succube enlève toute volonté à son partenaire. Une partie de notre magie s’infiltre à l’intérieur de ce dernier et il devient totalement malléable, facile à contrôler. Le problème c’est qu’à cause de cette magie, le corps de la victime s’affaiblit rapidement. Du coup, il faut faire attention à ne jamais reproduire la manœuvre sur la même personne et à ne pas trop prendre d’énergie d’un seul coup, au risque de la rendre folle ou de la tuer.

Le silence qui suit induit Samara en erreur. Elle relève la tête précipitamment et s’empresse de se justifier.

— Enfin, tu sais, je ne suis pas une spécialiste dans le domaine ! Les fois où j’ai succombé à la tentation se comptent sur les doigts d’une main et je n’ai pas recommencé depuis que je suis arrivée à l’université.

— Je n’étais pas en train de t’accuser. J’avais juste besoin d’informations sur le sujet. Est-ce que vos pouvoirs fonctionnent uniquement sur les humains ?

— Non, ça peut fonctionner avec n’importe qui. Seuls les succubes eux-mêmes sont immunisés et heureusement, car on ne s’apprécie pas trop entre nous. Si nous étions capables de nous contrôler les uns les autres, notre espèce aurait disparu depuis longtemps.

Grâce à ces quelques informations, mes soupçons se confirment. J’aimerais beaucoup aller confronter Amalia directement, l’obliger à avouer, néanmoins je préfère me montrer prudente. Il me faut des preuves. Une idée ne tarde pas à germer dans mon esprit. Je connais un moyen d’en obtenir. Un moyen qui nécessitera la confection d’une potion et la collaboration de Silver.

— Je dois partir, dis-je en me relevant.

— Oh… d’accord.

La tristesse dans sa voix me serre le cœur. Je me sens coupable de l’abandonner et en même temps n’ai pas vraiment le choix. Je ne peux pas laisser Jehanne se faire manipuler davantage. Et surtout, je suis bien décidée à arranger les choses entre Samara et son « ex » petite amie.

— Je te promets que tout ira mieux très bientôt. Silver viendra te présenter ses excuses sous peu.

— Tu ne comptes pas lui lancer de malédiction, j’espère ? C’est vrai que je suis triste et aussi en colère contre elle, mais je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose.

— Rassure-toi, je ne vais pas toucher à ta protégée. Du moins, pas comme tu l’imagines…

— Quoi ?

— Oublie ça ! Je t’appelle dès que possible.

Au pas de course, je descends les marches du porche et me dirige vers ma sororité. N’ayant jamais été une experte en potion, je préfère demander l’assistance de Liliana. Je suis bien décidée à révéler toutes les manigances d’Amalia et pour ça rien ne doit être laissé au hasard.

***

De mauvaise humeur, j’inspire profondément et observe la porte de la chambre de Silver. Voilà bien une minute que je toque sans obtenir de réponse de sa part. Pourtant, je sais qu’elle est là. Plus tôt je l’ai entendue bouger. Sans doute ne souhaite-t-elle pas recevoir de visite. C’est compréhensible. La rupture avec Samara doit être difficile à digérer. En d’autres circonstances, j’aurais pu avoir pitié. Néanmoins, et dans la mesure où mon amie a pleuré à cause d’elle, tous mes scrupules s’envolent.

J’utilise ma magie pour tourner la clé qui se trouve dans la serrure et une fois le verrou enlevé, j’ouvre la porte en grand. Avoir attendu dans le couloir m’a mise sur les nerfs. Préparer la potion de traçage m’a pris plus de temps que prévu. Il est déjà 14 h et la fatigue due à ma nuit blanche commence à se faire ressentir. Sans surprise, la pièce n’est pas vide. Silver se tient au centre de celle-ci. À la vue de son accoutrement, composée d’un shorty et d’un tee-shirt, je devine qu’elle vient tout juste de se réveiller. Ses cheveux blonds sont en bataille, quant à sa joue, elle porte encore les marques de son oreiller.

Sa façon de me regarder, mélange de stupéfaction et d’animosité, me pousse à utiliser la méthode forte. Je n’ai pas de temps à perdre en négociation et surtout je refuse de me retrouver dans une situation où j’aurais à supplier.

— Qu’est-ce…

Sans lui laisser l’occasion de terminer sa phrase, je la projette sur le lit. User de mes pouvoirs me procure un bien fou. Même si je n’ai toujours pas brillé durant mes leçons particulières avec la directrice, j’ai néanmoins retenu quelques petites choses. À l’aide d’un souffle d’air, je parviens à immobiliser ma victime. Ses poignets et chevilles sont enserrés dans des menottes invisibles dont je suis très fière. Je m’approche et l’observe lutter contre ces entraves. Une veine se gonfle sur son front. Elle semble très énervée. C’est tant mieux. Samara m’a interdit de lancer la moindre malédiction, cependant il y a d’autres moyens de la venger.

— Tu comptes me torturer ?

— Tu le mériterais. Tu l’as fait pleurer.

— Ça ne te regarde pas. Relâche-moi tout de suite !

— Tu n’as aucun ordre à me donner. D’ailleurs…

Agacée par le son de sa voix, je lui cloue le bec. À l’aide de ma magie, je scelle ses lèvres. La manœuvre n’est pas facile. Elle me demande même une certaine concentration. Une fois le silence revenu, je lui dis ce que j’ai sur le cœur. Il y a certaines choses qu’elle a besoin d’entendre et que je ne peux plus retenir.

— Je sais que les loups-garous ont un intellect limité, mais là ça frise le ridicule. Comment peux-tu croire que Sam te veut du mal ? Elle est folle de toi.

Plantée devant la maison des Alpha Kappa, j’attends que quelqu’un daigne m’ouvrir. Il est déjà 10 h et je ne compte pas poireauter ici toute la journée. En raison de ma nuit blanche, ma patience est très limitée, voire inexistante. Je toque à nouveau, beaucoup plus fortement que la première fois, en me demandant si je n’aurais pas mieux fait d’appeler Samara. Il y a une possibilité pour qu’elle ne soit même pas présente. Elle m’a dit vouloir attendre avant de conclure avec Silver, mais qui sait si elles ne sont pas en train de se faire des câlins dans la chambre de cette dernière.

Prête à attraper mon téléphone, je sens l’espoir renaître en entendant une personne ouvrir la porte. Je prie pour qu’il ne s’agisse pas d’Amalia. Mes réflexions nocturnes ne se sont pas révélées vaines. J’ai désormais mon idée sur ce qui est arrivé à Jehanne, mais ai besoin de Samara pour le confirmer. Samara qui à mon plus grand soulagement est celle à se trouver juste devant moi.

Je lui offre un sourire, lequel meurt quasi instantanément quand je remarque à quel point elle a l’air mal en point. Habillée d’un survêtement noir et jaune aux couleurs de l’université, elle fait peine à voir. Ses yeux sont rouges et gonflés, des cernes ont envahi son beau visage. Je comprends tout de suite que sa soirée de la veille n’a pas dû être aussi idyllique que prévu et en oublie la raison de ma visite.

— Qu’est-ce qu’il y a ? m’inquiété-je. Pourquoi tu…

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase. La jeune femme se jette dans mes bras et, sans retenir ses larmes, me renseigne sur la cause de son mal-être.

— J’ai rompu avec Silver.

Cette information me cloue sur place. J’ai du mal à en croire mes oreilles et mets plusieurs secondes à réagir. Avec délicatesse, je la conduis sur la balancelle présente sur l’extrême gauche du porche et, une fois assise, m’efforce de la réconforter.

— Tu veux me raconter pourquoi ? demandé-je en lui caressant le dos.

— Elle a appris que j’étais une succube et m’a accusée d’un tas de choses. De me glisser dans ses rêves, de la torturer, de la priver de sommeil… et je… c’est vrai qu’il m’est arrivé de la rejoindre en pleine nuit, mais seulement pour chasser ses cauchemars. Je ne lui ai jamais voulu de mal. Tu… tu me crois, n’est-ce pas ?

— Évidemment !

Jusque-là en pleurs, Samara se frotte les yeux pour me lancer le regard le plus adorable et fragile qui soit.

— Vraiment ? Tu n’as même pas un doute ?

— Aucun. Tu me parles de cette idiote depuis des mois. Tu l’aimes à un point inimaginable. Tu n’aurais jamais été capable de la faire souffrir volontairement.

Même si la peine ne disparaît pas de son visage, ma réponse semble la rassurer. Durant la minute suivante, nous ne prononçons pas un mot. Mon amie garde sa tête sur mon épaule, quant à moi je réfléchis. Silver a beau être une imbécile, il n’en demeure pas moins que ses symptômes sont bien réels. De plus en plus, je commence à croire qu’une deuxième succube a élu domicile sur le campus. Quelqu’un de bien moins gentil et inoffensif que Samara.

— Je suis désolée de t’embêter avec ça, mais j’ai une question pour toi. C’est au sujet de tes pouvoirs, osé-je prononcer.

— Je t’écoute.

— Comment ça marche au juste ? Si tu voulais aspirer l’énergie de quelqu’un, comment devrais-tu t’y prendre ?

— Il me suffirait de l’embrasser. Le baiser d’un succube enlève toute volonté à son partenaire. Une partie de notre magie s’infiltre à l’intérieur de ce dernier et il devient totalement malléable, facile à contrôler. Le problème c’est qu’à cause de cette magie, le corps de la victime s’affaiblit rapidement. Du coup, il faut faire attention à ne jamais reproduire la manœuvre sur la même personne et à ne pas trop prendre d’énergie d’un seul coup, au risque de la rendre folle ou de la tuer.

Le silence qui suit induit Samara en erreur. Elle relève la tête précipitamment et s’empresse de se justifier.

— Enfin, tu sais, je ne suis pas une spécialiste dans le domaine ! Les fois où j’ai succombé à la tentation se comptent sur les doigts d’une main et je n’ai pas recommencé depuis que je suis arrivée à l’université.

— Je n’étais pas en train de t’accuser. J’avais juste besoin d’informations sur le sujet. Est-ce que vos pouvoirs fonctionnent uniquement sur les humains ?

— Non, ça peut fonctionner avec n’importe qui. Seuls les succubes eux-mêmes sont immunisés et heureusement, car on ne s’apprécie pas trop entre nous. Si nous étions capables de nous contrôler les uns les autres, notre espèce aurait disparu depuis longtemps.

Grâce à ces quelques informations, mes soupçons se confirment. J’aimerais beaucoup aller confronter Amalia directement, l’obliger à avouer, néanmoins je préfère me montrer prudente. Il me faut des preuves. Une idée ne tarde pas à germer dans mon esprit. Je connais un moyen d’en obtenir. Un moyen qui nécessitera la confection d’une potion et la collaboration de Silver.

— Je dois partir, dis-je en me relevant.

— Oh… d’accord.

La tristesse dans sa voix me serre le cœur. Je me sens coupable de l’abandonner et en même temps n’ai pas vraiment le choix. Je ne peux pas laisser Jehanne se faire manipuler davantage. Et surtout, je suis bien décidée à arranger les choses entre Samara et son « ex » petite amie.

— Je te promets que tout ira mieux très bientôt. Silver viendra te présenter ses excuses sous peu.

— Tu ne comptes pas lui lancer de malédiction, j’espère ? C’est vrai que je suis triste et aussi en colère contre elle, mais je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose.

— Rassure-toi, je ne vais pas toucher à ta protégée. Du moins, pas comme tu l’imagines…

— Quoi ?

— Oublie ça ! Je t’appelle dès que possible.

Au pas de course, je descends les marches du porche et me dirige vers ma sororité. N’ayant jamais été une experte en potion, je préfère demander l’assistance de Liliana. Je suis bien décidée à révéler toutes les manigances d’Amalia et pour ça rien ne doit être laissé au hasard.

***

De mauvaise humeur, j’inspire profondément et observe la porte de la chambre de Silver. Voilà bien une minute que je toque sans obtenir de réponse de sa part. Pourtant, je sais qu’elle est là. Plus tôt je l’ai entendue bouger. Sans doute ne souhaite-t-elle pas recevoir de visite. C’est compréhensible. La rupture avec Samara doit être difficile à digérer. En d’autres circonstances, j’aurais pu avoir pitié. Néanmoins, et dans la mesure où mon amie a pleuré à cause d’elle, tous mes scrupules s’envolent.

J’utilise ma magie pour tourner la clé qui se trouve dans la serrure et une fois le verrou enlevé, j’ouvre la porte en grand. Avoir attendu dans le couloir m’a mise sur les nerfs. Préparer la potion de traçage m’a pris plus de temps que prévu. Il est déjà 14 h et la fatigue due à ma nuit blanche commence à se faire ressentir. Sans surprise, la pièce n’est pas vide. Silver se tient au centre de celle-ci. À la vue de son accoutrement, composée d’un shorty et d’un tee-shirt, je devine qu’elle vient tout juste de se réveiller. Ses cheveux blonds sont en bataille, quant à sa joue, elle porte encore les marques de son oreiller.

Sa façon de me regarder, mélange de stupéfaction et d’animosité, me pousse à utiliser la méthode forte. Je n’ai pas de temps à perdre en négociation et surtout je refuse de me retrouver dans une situation où j’aurais à supplier.

— Qu’est-ce…

Sans lui laisser l’occasion de terminer sa phrase, je la projette sur le lit. User de mes pouvoirs me procure un bien fou. Même si je n’ai toujours pas brillé durant mes leçons particulières avec la directrice, j’ai néanmoins retenu quelques petites choses. À l’aide d’un souffle d’air, je parviens à immobiliser ma victime. Ses poignets et chevilles sont enserrés dans des menottes invisibles dont je suis très fière. Je m’approche et l’observe lutter contre ces entraves. Une veine se gonfle sur son front. Elle semble très énervée. C’est tant mieux. Samara m’a interdit de lancer la moindre malédiction, cependant il y a d’autres moyens de la venger.

— Tu comptes me torturer ?

— Tu le mériterais. Tu l’as fait pleurer.

— Ça ne te regarde pas. Relâche-moi tout de suite !

— Tu n’as aucun ordre à me donner. D’ailleurs…

Agacée par le son de sa voix, je lui cloue le bec. À l’aide de ma magie, je scelle ses lèvres. La manœuvre n’est pas facile. Elle me demande même une certaine concentration. Une fois le silence revenu, je lui dis ce que j’ai sur le cœur. Il y a certaines choses qu’elle a besoin d’entendre et que je ne peux plus retenir.

— Je sais que les loups-garous ont un intellect limité, mais là ça frise le ridicule. Comment peux-tu croire que Sam te veut du mal ? Elle est folle de toi.

Après le Teaser de la Blackwell Academy, rappelez-vous de la couverture

Si vous avez raté la révélation de la semaine dernière, aucun problème. Nous vous proposons de retrouver la couverture de ce sixième épisode intitulé Enflammée.

Rendez-vous la semaine prochaine avec l’incontournable interview de l’autrice et la fameuse histoire de disponible.

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