Portrait de Virginie Rousseau, auteure de Journal d’une Confidente

Virginie Rousseau

Virginie Rousseau se présente en quelques mots

Présentation rapide.

Je m’appelle Virginie Rousseau, j’ai 34 ans. J’écris depuis une dizaine d’années maintenant.

Qu’est-ce qui a motivé l’écriture de ce roman ? Y a-t-il une anecdote à l’origine de cette création ou de cette idée ?

Ma motivation première était de vouloir partager une histoire, mes écrits, à un fandom particulier. Car ce roman est avant tout une fanfiction lesbienne originellement basée sur une série télé (Swanqueen de Once Upon A Time). Reines de Cœur l’a repérée et m’a proposé de la retravailler afin d’en faire une histoire originale.

Comment te sens-tu par rapport à la sortie prochaine de ton roman ? As-tu peur des réactions que ce livre pourrait susciter autour de toi ?

Je suis excitée ! Mais aussi un peu stressée. Dans mon entourage, peu de gens savent que j’écris. Cela a toujours été un « loisir  solitaire » occupant mes week-ends et mes moments tranquilles, seule, chez moi. Et ceux qui savent, ne savent pas forcément que j’écris ce genre-là : toutes mes fictions sont basées sur un couple lesbien, « Journal d’une confidente » ne fait pas exception à la règle. Non pas que je doute de la qualité de mon travail, mais j’imagine la tête de certaines personnes de mon entourage s’ils apprenaient non seulement que j’écris, mais qu’en plus j’écris des histoires lesbiennes.

Quel rapport à la critique ?

Es-tu sensible à la critique littéraire ? Et à la critique tout court ?

Je suis novice dans le métier, je n’ai jamais prétendu être un auteur né. J’ai appris sur le tard, perfectionnant mes écrits au fil des histoires, au fil des années. Si j’ai publié mes histoires sur un site où les gens pouvaient laisser leurs impressions, c’était pour entendre et lire des critiques qui pouvaient être constructives. Tout ce qui est bon pour m’améliorer est bon à prendre.

Et même si j’ai eu des commentaires majoritairement positifs jusqu’à maintenant, je ne me suis jamais reposée sur mes acquis. Je suis une éternelle insatisfaite, et je trouve toujours à redire sur mon travail. Avoir des avis de critiques littéraires ne peut être qu’un plus pour moi, même si cela pourrait être dur à lire jusqu’à, peut-être, remettre mes compétences d’écrivain en doute, tout est bon à prendre si écrire est ma passion.

Rencontre de Virginie Rousseau & Reines de Coeur

Comment s’est passée ta rencontre avec les éditions Reines de Cœur ?

Comme je l’ai dit, je suis toujours la première à douter de mes capacités. Et lorsque j’ai été contactée par Reines de Cœur, j’ai été très surprise, agréablement. Lorsque l’on m’a proposé de retravailler Journal d’une Confidente pour en faire une histoire originale, j’étais très émue. Cette fiction est l’une de mes préférées, alors quand elle a été choisie, j’ai été tout de suite très enthousiaste.

Puis le vrai travail a commencé : la réécriture, les corrections, la mise en page. J’ai découvert un nouveau monde, le monde professionnel de l’écriture. Le courant est tout de suite bien passé avec l’équipe de Reines de Cœur, ce qui a grandement facilité le travail fastidieux que fut la réécriture. Très à l’écoute, ouvertes d’esprit, cela a été un réel plaisir de travailler avec elles.

Quelle partie préfères-tu dans le « métier » d’auteure tel que tu le pratiques en ce moment en collaboration avec les éditions Reines de cœur ?

Retravailler mon roman a été enrichissant : j’ai appris beaucoup de choses. Ce que j’ai aimé aussi c’est que malgré l’envie de se détacher de la fiction originale, elles m’ont laissé une certaine liberté de mouvement afin que je garde l’authenticité de mes écrits. Et malgré le travail laborieux qu’a été la réécriture, j’ai pris énormément de plaisir à faire naitre de nouveaux personnages sur la base des premiers. C’est comme si j’écrivais une nouvelle fois l’histoire, mais avec d’autres personnages qui ont d’autres noms, un autre passé. C’est un exercice de style très intéressant.

Des conseils ?

Aurais-tu des conseils à donner aux aspirants auteurs ?

On part du constat que tout le monde sait écrire : de la carte postale à la rédaction à l’école, du journal intime à la fiction plus ou moins longue. Écrire c’est comme un sport : plus vous pratiquez, plus vous vous améliorez. Persévérez, osez, mais avant tout, faites ce que vous aimez. C’est comme un saut dans le vide : le plus dur c’est de se lancer. J’ai d’abord écrit dans mon coin, sur mon ordinateur, avant d’investir quelques forums qui m’ont montré que je n’étais pas folle de faire ça. J’ai commencé à lire les écrits des autres et puis je me suis dit « Pourquoi pas moi ? ».

Je me suis lancée, et je ne le regrette pas. Il n’y a rien de plus personnel que l’écriture : elle nous ressemble, par elle nous pouvons faire passer une pléiade d’émotions, de situations, vécues ou non. Pour moi, c’est un exutoire. Il suffit de trouver ce que représente l’écriture pour chacun et de s’y investir. À partir de là, si ce que vous écrivez vous satisfait vous, alors le pari est gagné. Faire publier ses écrits est une autre étape qui se travaille, avant tout sur soi, mais qui peut apporter beaucoup, la preuve.

Quel mot aimerais-tu dire à ceux qui te liront après cette interview ? Et à ceux qui ne te liront pas ?!

Qu’est-ce que je pourrais leur dire … Merci. Merci d’avoir pris le temps de me lire, merci de vous intéresser à ce que je fais, ce que je dis, même si ma voix n’est pas parole d’évangile. À ceux qui ne me liront pas, le monde de l’écriture est assez vaste pour que, si vous ne vous intéressez pas à mon univers, je suis certaine que vous trouverez celui qui vous conviendra.

Pour aller plus loin.

Où les fans peuvent-ils te trouver et venir à ta rencontre ?

Ah… Bonne question ! Certains pourraient me trouver aux différentes éditions de « Paris Manga » et « Scifi show » (février et octobre) où je travaille dans le staff de la partie « Scifi show » qui accueille des acteurs US de séries et films. Généralement au point vente, il n’est pas rare que je sois aussi guest-liaison : je m’occupe d’un acteur en étant une sorte de garde du corps, traducteur.

D’autres pourraient me croiser lors des différentes conventions que je sillonne sur Paris ou ailleurs. Fan de séries télé, il n’est pas rare que je fasse des conventions où l’on a la possibilité de rencontrer des acteurs de séries. En 2016, je prévois d’en faire au moins trois… Eh oui, l’écriture n’est pas ma seule passion !

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