Découvrez un extrait de notre nouveau polar lesbien : Whitechapel de Roxane Oyer qui sortira le 3 septembre 2024

Whitechapel de Roxane Oyer - Image

Un nouveau polar lesbien bientôt disponible et signé Roxane Oyer

La semaine dernière nous vous avons annoncé la sortie prochaine du roman de Roxane Oyer : Whitechapel. Vous avez raté l’information parce que vous étiez en vacances. Aucun problème, nous sommes là pour tout vous résumer. Premier point à préciser, il s’agit d’un roman policier historique qui traite de meurtres ayant véritablement existé. Oui, Roxane Oyer a lu des comptes rendus d’autopsie pour rendre le tout plus crédible. Si, si, si, je vous assure.

Donc, il s’agit d’un nouveau polar lesbien qui se déroule à Londres, en 1888, à l’époque où sévit Jack L’Eventreur. Un inspecteur qui vient de perdre son épouse et élève sa fille avec l’aide de sa sœur est chargé de l’enquête. Bien sûr, il va y avoir une romance entre deux femmes, mais chut, on ne vous en dit pas plus !

Quoi ? Vous êtes curieuses ? Vous voulez en savoir davantage ?

Aucun problème, voici le résumé !

Le résumé de Whitechapel de Roxane Oyer

Pas facile de mêler fiction et faits historiques. Pourtant, nous vous l’assurons, Roxane Oyer a réussi à concilier les deux avec un incroyable talent. Nous avons été tenues en haleine du début à la fin de notre lecture.

Bon, assez parlé. Voici la quatrième de couverture de l’ouvrage :

Londres 1888. Un mystérieux serial killer sévit dans le quartier de Whitechapel. Ses victimes : des prostituées dont il prélève certains organes avec une minutie qui interpelle les enquêteurs.

L’inspector Andrew Carlisle est sur le coup. Le policier vient de reprendre le travail après un arrêt de plusieurs mois à la suite du décès de sa femme. Il vit avec sa sœur Helen qui l’aide à s’occuper de sa fille de onze ans, Cassie. Après avoir épuisé ses cinq derniers précepteurs, l’adolescente accepte enfin la présence de miss Sinclair pour parfaire son éducation. Une professeure qui ne laisse pas Helen indifférente.

Pendant ce temps, les meurtres s’accumulent et terrorisent le quartier. Andrew subit la pression de sa hiérarchie pour résoudre l’affaire au plus vite. Toute la petite famille est alors mise à contribution sur l’enquête, l’inspector travaillant jour et nuit pour comprendre le comportement de ce tueur énigmatique. Mais perturbée par des sentiments nouveaux, Helen a bien du mal à se focaliser sur les agissements du criminel…

Avec Whitechapel, Roxane Oyer revisite l’histoire de Jack l’Éventreur en nous plongeant dans une atmosphère londonienne de la fin du xixe siècle aussi étouffante qu’intrigante.

La couverture du nouveau polar lesbien de Roxane Oyer qui sortira bientôt

Vous avez raté le puzzle ou vous avez la flemme de le faire. Pas de problème, on comprend, nous aussi on trouve les puzzles très durs. Du coup, on arrête là le suspense. Nous ne sommes pas les spécialistes du suspense à côté de Roxane Oyer, on vous le promet !

Voici la fameuse couverture qui a donné du fil à retordre aux plus motivées la semaine dernière. Pas mal, non ? On sent bien l’atmosphère pesante vous ne trouvez pas ?

Whitechapel de Roxane Oyer - Roman policier lesbien - Format Web

Et si vous avez raté l’article de la semaine dernière, on vous remet notre quiz « romans policiers ». Parce que quand même, il est sympa et qu’il y a eu de superbes réussites ! Alors testez vos connaissances et amusez-vous bien !

Résultats

Youpi ! Vous avez plus de 50% de bonnes réponses. Vous voici parmi les fans assidus de Reines de Coeur ! Nous vous recommanderions bien un peu plus de lecture pour vous remettre de cet épuisant test, mais est-ce raisonnable ?

Vous êtes malheureusement en dessous de 50% de bonnes réponses. Il faut revoir vos classiques et nous vous recommandons un maximum de lecture dans les heures à venir pour vous rattraper !

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#1. Quel est le premier roman policier publié aux éditions Reines de Coeur ?

#2. Quel roman policier se déroule à Berlin ?

#3. Dans quel roman une tueuse à gages protège celle qu'elle devait éliminer ?

#4. Dans "Sentence - Les Amazones", Laura Livi est une policière d'origine...

#5. Dans "Sacrifices" le duo d'enquêtrices est composé :

#6. Dans "Les Suivantes d'Artémis", la commissaire Claudia Wolfsmann découvre...

#7. Qui a écrit la série en trois tomes "Les Amazones" ?

#8. Whitechapel de Roxane Oyer aborde un célèbre tueur...

#9. Dans "Cible", Megan Mitchell est l'héritière d'un groupe

#10. Dans "Les Suivantes d'Artémis" de Gabrielle Hautemer, l'enquête débute parce que...

Terminé

Et enfin on arrête et on vous offre l’extrait promis de Whitechapel !

Franchement, sur ce coup-là, on a été vraiment bavarde. À croire qu’on aime beaucoup les romans lesbiens, peu importe leur genre… Mais on arrête, promis juré ! Place à l’extrait. Après tout, vous êtes là pour ça !

Helen lança un dernier regard au salon. Tout était en ordre. Andrew était parti le matin même au commissariat central où sa reprise du travail à son poste habituel semblait s’être bien passée selon ses dires. Il gardait une certaine amertume quant à un dossier confié à un collègue, toutefois, sa sœur était ravie qu’il retrouve une vie le plus normale possible. Cassie, de son côté, avait été invitée chez une de ses rares amies pour faire une partie de cricket en ces derniers jours de beaux temps. Helen allait être tranquille pour son rendez-vous.

Elle emmena Cyrus dans sa chambre à l’étage et referma la porte malgré quelques protestations du setter, trop habitué à ne pas la quitter une seconde.

— Je sais, mon joli, mais je ne voudrais pas que tu gâches la tenue de notre convive. Nous devons aussi faire bonne impression.

La jeune femme redescendit l’escalier quand le carillon résonna dans l’entrée. Trois heures, elle ne devrait plus tarder. À peine eut-elle le temps de penser cela que des coups retentirent à la porte. Bill s’avança et ouvrit le chambranle, Helen lissa sa robe et se positionna en retrait.

— Madame ?

— Bonjour, déclara une voix douce avec un accent charmant. Je suis miss Sinclair, j’ai rendez-vous avec madame Carlisle, s’il vous plaît.

— Bien sûr. Puis-je vous débarrasser de quelques affaires ?

— Cela ira, merci.

Le majordome s’effaça pour laisser passer la préceptrice. Helen, qui était encore dans l’escalier, découvrit alors l’élégante silhouette de la jeune femme. Une robe de taffetas pourpre, rehaussée d’un corset à lacet, soulignait les hanches de son invitée. Ses cheveux impeccablement tirés en chignon accentuaient la profondeur de sa couleur de jais. Ce qui frappa le plus la maîtresse de maison fut le teint de peau velouté de sa convive. Cessant son inconvenante observation, Helen s’avança, allant à la rencontre de miss Sinclair en tendant une main devant elle.

— Bonjour, merci d’être venue.

Helen accepta la poignée gantée et en apprécia la fermeté, signe d’une certaine assurance. Un doux effluve de jasmin effleura subtilement ses narines.

— Enchantée, madame Carlisle, merci de me recevoir.

— Suivez-moi, nous serons mieux au chaud. Bill, du thé s’il vous plaît.

Le majordome, qui observait les deux femmes, s’éclipsa après un mouvement de tête.

— Vous avez une bien belle maison, remarqua la préceptrice en succédant à Helen.

— Merci.

Lorsqu’elles furent arrivées au salon, l’inconnue imita sa future patronne et prit place sur un fauteuil, manifestement installé exprès face à une large banquette.

— Bien, allons à l’essentiel, miss Sinclair…

— Rachel.

Helen observa la femme. Elle était probablement plus jeune qu’elle. Ce détail ainsi que son statut d’employée lui permettaient, même en société, d’user de son prénom. La réciproque n’étant évidemment pas de mise.

— Rachel, donc. Mon amie, madame Whitefford, vous a chaudement recommandée. C’est pourquoi je lui ai demandé d’organiser ce rendez-vous.

— C’est très aimable de sa part. J’ai eu grand plaisir à m’occuper de sa fille cadette avant son départ dans les ordres. Comment se nomme votre enfant, madame Carlisle ?

— Je n’en ai pas et c’est en fait miss Carlisle.

Rachel leva un sourcil interrogateur, mais ne posa aucune question. Elle avait besoin de cette place et ne risquerait pas de la voir s’échapper pour avoir été trop curieuse.

— Nous sommes ici chez mon frère que je représente ce jour et c’est sa fille, Cassie, qui est à l’origine de votre venue.

Rachel spécula sur la raison de l’absence de la mère, toutefois, l’air fermé d’Helen lui fit comprendre qu’il ne fallait pas s’appesantir sur le sujet. Du moins, pas maintenant.

— Parfait. Quel âge a donc cette enfant ?

— Onze ans. Elle a besoin d’une éducation qui lui donne la possibilité de tenir son rôle de dame dans notre société.

— Si je peux me permettre, pourquoi faire appel à moi en particulier ?

L’accent de la jeune femme intriguait réellement Helen. D’où peut-elle bien venir ? La couturière n’avait jamais vraiment voyagé, hormis dans la campagne anglaise pour des chasses familiales. Ainsi, Rachel était une énigme et Helen voulait s’assurer qu’elle était bien digne de confiance avant de lui présenter la précieuse fille de son frère.

— Cassie a une très grande curiosité. Elle a besoin d’être étonnée, voire défiée. J’ai pensé qu’une approche, disons, différente pourrait lui convenir.

— Il y a donc eu des échecs, je présume.

— En effet. C’est une enfant très intelligente, mais son caractère n’est pas toujours des plus simples à gérer. Vos cinq prédécesseurs en ont fait les frais.

— Cinq. Hum. Ces messieurs sont idiots, ils vont à la confrontation quand on remet en cause leur fonctionnement.

Helen observa Rachel d’un air étonné. La bienséance voulait qu’une femme ne dénigre pas un homme en public. Ce genre de remarque n’avait pas sa place en société.

— Les hommes ne sont pas tous les mêmes, répondit sèchement Helen.

— Vous avez raison, pardonnez mon outrecuidance, se censura la perceptrice. Je pense simplement qu’une méthode moins frontale serait plus appropriée avec la demoiselle que vous me décrivez. Une soif de connaissance est un don de Dieu, mon objectif sera de tenter de l’étancher.

Malgré sa jeunesse, l’étrangère semblait avoir cerné les besoins de sa future élève. Helen reprit donc une expression plus sereine. Rachel ne manqua aucun de ces changements sur son visage et attendit patiemment ses prochaines paroles. Ce fut Bill qui brisa finalement le silence en premier.

— Le thé, Mesdames.

— Fort bien, Bill. Je vous en remercie.

Le majordome officia et servit deux tasses à table, puis les porta ensuite sur son fidèle plateau argenté. À chacune, il posa les mêmes questions :

— Du sucre, Madame ? Un petit peu de lait ?

Si Rachel accepta le sucre poliment, Helen, quant à elle, refusa les deux propositions à la surprise du domestique. Il se garda bien d’en faire la moindre remarque. Une mèche de ses cheveux gris lui retomba légèrement sur le front et, d’un geste sûr, il replaça les rebelles sur le dessus de son crâne. Bill se positionna ensuite dans un coin de la pièce, prêt à bondir en cas de besoin.

— J’espère que vous avez de solides notions en Grèce antique, articula Helen en regardant Rachel touiller délicatement le contenu de sa tasse.

— Juste assez pour éviter le courroux de votre jeune Némésis.

La réponse tira un rictus involontaire à Helen qui tentait pourtant de rester maîtresse d’elle-même et de la conversation.

— Nous pourrions peut-être faire un essai, ajouta Rachel pour rassurer la femme qui allait décider de la suite de son avenir.

— Très bonne idée. Je ne vous cache pas que Cassie est assez réfractaire à la proposition d’un nouveau précepteur.

— Je tâcherai de la tranquilliser, soyez sans crainte.

— Quand pourriez-vous commencer ?

— Dès lundi si vous le désirez. De plus, je pourrai passer d’ici deux jours pour rencontrer monsieur votre frère.

— Eh bien, cela me semble donc réglé. Nous n’avons plus qu’à traiter de vos honoraires.

Bill observait du fond de la pièce les deux jeunes femmes. Il s’amusa intérieurement de leur dissemblance. Sa nouvelle maîtresse, blonde tels les blés, légèrement en chair et à la peau de porcelaine, était parfaitement à l’aise dans son rôle mondain. Face à elle, son invitée, brune comme le charbon des mines, le visage respirant la vie au-dehors, la fixait intensément.

Deux femmes sous un même toit, ce n’est jamais une bonne idée, pensa-t-il avec un demi-sourire. Cependant, il était prêt à prendre ce risque si sa petite protégée retrouvait enfin son innocence.

4 Commentaires sur “Découvrez un extrait de notre nouveau polar lesbien : Whitechapel de Roxane Oyer qui sortira le 3 septembre 2024

    • Roxane dit:

      😍😍 merciii. Je suis particulièrement fière de cette couverture qui nous a demandé pas mal de travail pour arriver à ce résultat.
      Nos éditrices sont vraiment top et savent s’adapter à nos demandes et caprices 😊

      • Cortin Cecile dit:

        C’est vrai qu’on a du mal à imaginer l’ampleur des recherches pour réaliser la couverture idéale. Celle-ci est parfaitement parfaite…et l’extrait de la rencontre très appétissant ❤❤

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