La mélodie des vagues : Interview de Seana Landchild l’autrice de cette romance d’été saphique

Découvrez-en davantage sur cette belle romance qui saura vous transporter

Peux-tu nous présenter cette nouvelle romance que tu as écrite : La Mélodie des Vagues ?

Hantée par le souvenir de son ex-petite amie, Lucy Melville a tout abandonné : carrière musicale prometteuse, vie, joie… elle a tout enfermé dans une boîte enfouie au plus profond d’elle-même, fermée à double tour. Le seul vestige qu’elle garde de ce premier amour est la life list que Salomé, son ex, lui a laissée : Salomé y a écrit tout ce qu’elle rêvait de vivre à ses côtés.

Lucy s’est mise en tête de suivre cette life list, la transformant plus ou moins en to do list. Un point, en particulier, évoque l’apprentissage du surf, discipline qui faisait partie intégrante de Salomé. Choisissant de cocher cette case, Lucy trouve une école de surf. Elle ne pensait pas croiser Zoé là-bas, une jeune femme qu’elle va, bien malgré elle, mêler à cette liste de choses à vivre…

L’écriture pure de ce roman m’a pris presque 3 ans (de 2019 à 2021). Cela a été ma première romance contemporaine et je suis très heureuse de savoir qu’elle va enfin être publiée chez Reines de Cœur. Ce roman est l’un de mes bébés préférés. J’y ai clairement mis, avec bonheur, deux de mes passions : le surf et le piano !

Comment est venue l’idée de la life list ? Tu en as une de ton côté ?

Alors… oui, j’en ai. Et pas qu’une. Quand j’étais adolescente, j’adorais me faire des life list pour à peu près tout. J’avais des life list centrées sur la littérature, d’autres sur des pays à visiter, d’autres encore sur des événements à vivre… et, toutes, je les oubliais rapidement après les avoir écrites. Après un déménagement, je suis retombée sur quelques-unes d’entre elles. Ça m’a fait rire de remarquer que j’avais coché des parties de listes sans même y penser !

Bref, j’en ai, mais je ne suis pas sérieuse pour cocher les cases :’) (et je les ai encore perdues… oups).

Découvrez Zoé et Lucy, les deux héroïnes de La Mélodie des Vagues de Seana Landchild

Est-ce que tu peux nous présenter ton héroïne, Lucy, et la femme qui occupe ses pensées dans le roman : Zoé ?

Lucy est un personnage plutôt sombre. Cela a été compliqué de l’écrire, parce que je doute m’entendre avec elle dans la vraie vie :’) Elle peut avoir des tendances autodestructrices et, clairement, elle en veut au monde entier. Je me suis amusée à l’appeler Lucy, car ce prénom signifie « lumière », et autant dire qu’elle l’a perdue depuis un moment, sa lumière.

Quant à Zoé, elle est une jeune femme dynamique, vive, aux allures joyeuse et sereine. À première vue, on pourrait aisément imaginer qu’elles s’inscrivent dans une dynamique grumpy X sunshine, un trope sur lequel j’aime travailler, je l’admets.

Ah, et petit détail… de la même manière que je me suis amusée à appeler « Lucy » ainsi, pour l’étymologie de son prénom, j’en ai fait de même avec celui de Zoé. Je vous invite à regarder ce qu’il signifie, si le cœur vous en dit 😀

Dans cette romance, tu montres que la famille, c’est aussi celle qu’on se crée grâce aux amis : Marcel, Gabriella, Sam, Camille… Ce sont un peu les familles de Lucy et Zoé, non ?

Ce sont clairement les familles de Lucy et Zoé. De mon point de vue, une famille ne se résume pas par les liens du sang. Cela est réducteur et j’en ai vraiment conscience, pour le vivre. L’amour que l’on se porte les uns aux autres, l’attention, la présence, c’est ce qui fait, à mes yeux, une famille. D’ailleurs, cette problématique familiale est bien présente dans le roman, avec d’un côté les amis des héroïnes et, de l’autre, les parents de Lucy et la mère de Zoé…

Spécificités de l’écriture de cette romance d’été saphique

Tout est écrit à la troisième personne, du point de vue de Lucy. Est-ce quelque chose de compliqué à mettre en place ?

Non, j’ai toujours, naturellement, écrit à la troisième personne. Je trouve que cela permet d’avoir une vision plus globale du personnage et de son environnement. Cela dit, j’envisage un jour d’écrire un roman à la première personne, juste pour le goût du défi.

Il est beaucoup question de surf dans cette histoire. C’est une discipline que tu connais ?

Oui. Et j’adore le surf. En fait, quand j’ai écrit ce roman, j’ai décidé d’y mettre tout ce que j’aime, à commencer par deux de mes passions : le piano et le surf. Tous les étés, depuis quelques années, je surfe avec la même école, dans le sud de la France. Bon, ce n’est clairement pas comme le vélo, tous les ans j’ai l’impression de recommencer à zéro lors de la première séance. Cependant, c’est une discipline vraiment satisfaisante. Elle demande pas mal d’efforts, mais elle en vaut clairement la peine. Je rêve d’avoir ma propre planche et de pouvoir surfer le week-end. Un jour, peut-être…

Des sujets plus profonds qu’il n’y paraît…

Après la romance de Noël, la romance estivale, c’est un choix les thèmes saisonniers ?

Absolument pas [mdr]. En vérité, j’ai écrit La Mélodie des Vagues avant Come and Get Your Love for Christmas. La Mélodie des Vagues a été ma première romance contemporaine (peut-être est-ce pour cela qu’elle m’a demandé plus de travail). C’est le pur hasard qui fait aujourd’hui que je me retrouve avec deux romans ayant des thèmes saisonniers.

J’ai écrit La Mélodie des Vagues, car j’adore le surf et l’été ; j’ai écrit Come and Get Your Love for Christmas, car j’étais frustrée de ne pas me retrouver dans les romances de Noël que je lisais. Cela dit, on n’est pas à l’abri que je prépare des romans sur d’autres saisons. Spoiler alert : deux projets de ce type ont des plans bien définis, dont un qui approche bientôt de la fin d’écriture (et dont je n’ai quasiment pas parlé sur les RS).

Qu’est-ce qui te tient le plus à cœur dans cette histoire ?

La reconstruction. L’espoir.

C’est bizarre, car j’ai dû lire, relire et encore relire cette question pour trouver la réponse. Ce n’est ni le surf ni le piano (quoique ces disciplines peuvent aider – m’ont aidée – à nous retrouver). À mon sens, ce qui me tient le plus à cœur ici, c’est l’idée qu’il y a toujours de l’espoir, même quand on a l’impression de toucher le fond. Surtout quand on a cette impression de plonger toujours plus loin dans les abysses et qu’aucune main ne nous est tendue. Du moins, j’aimerais que cette idée soit réalité pour tout le monde.

Lucy et Zoé, les héroïnes de cette romance d’été saphique : La Mélodie des Vagues

Qu’aimerais-tu dire aux lectrices pour leur donner envie de tomber sous le charme de Lucy et Zoé ?

Zoé est un rayon de soleil. Bienveillante, sereine, elle est une vraie bouffée d’oxygène. Quant à l’héroïne principale… Arg. Je vais galérer à vous donner envie de tomber sous le charme de Lucy. Elle a été l’un des personnages que j’ai eu le plus de difficulté à écrire. C’est une âme meurtrie qui se laisse aller et qui ne voit plus de lumière dans le brouillard de sa vie. Elle est blessée, profondément, mais elle a beaucoup à offrir. J’espère qu’elle vous plaira, elle aussi !

Lucy a un chat dans le roman et Zoé adore les chats. On sent qu’elles se sont bien trouvées. Tu fais aussi partie de la famille des adorateurs de félins ?

Alors, juste un grand… OUI. Je partage ma vie depuis bientôt 11 ans avec un rôti d’amour (oui, vous savez, le rôti que je remercie à la fin de tous mes romans haha). Depuis peu de temps, un dogo s’est rajouté dans ma famille, mais clairement je suis team félins. Je les adore et je suis un brin fusionnelle avec mon chaton (oui, c’est encore un bébé).

Dernière question et on arrête : tu aimerais que les lectrices retiennent quoi de cet ouvrage ?

Que, parfois, il suffit de s’arrêter et de prendre une profonde inspiration. Cela ne résout pas tout, mais ça peut nous aider à y voir plus clair.

Aussi… vous n’êtes pas seul·e·s ❤