2 décembre 2024 (Flore Tinaire)

Reines de Noel jour 2 Flore Tinaire

À l’essai…

Les douze coups de minuit semblèrent durer une éternité à Reine, qui faisait face aux regards choqués des membres du Conseil de Noël. Elle n’osait bouger de crainte de briser le silence qui régnait, maintenant que les cloches s’étaient tues, et de rendre réel ce qu’elle venait de déclarer devant toutes ces personnes venues rendre hommage à son père.

Sa mère fut la première à réagir.

— Le froid t’a gelé le cerveau, ma fille. Tu vois que j’ai raison de détester toute cette glace.

— Maman ! Je suis on ne peut plus sérieuse.

Reine se tourna alors vers le Conseil et se redressa dans le but de donner plus de poids à sa déclaration.

— Je suis la fille du père Noël, je suis la personne la plus légitime pour assurer sa succession.

Des exclamations retentirent dans l’immense chalet, chacun y allant de son commentaire. Reine distingua quelques bribes de phrases par-ci, par-là.

— C’est n’importe quoi…

— Bonne idée !

— Elle est trop jeune…

— Une femme, on aura tout vu !

Le président, un vieux lutin au visage ridé par des centaines d’années, leva la main et le silence s’imposa de nouveau dans l’assemblée.

— Reine, ta proposition t’honore. Sache que – et je parle au nom de tous les membres de ce Conseil – nous apprécions le fait que tu prennes autant à cœur l’avenir de Noël. Mais nous ne pouvons accepter que tu prennes ce poste.

Carol ne laissa pas le temps à sa fille de réagir et répondit à sa place.

— Ma fille n’est pas assez bien pour vous ? C’est ce que vous voulez dire, espèce de vi…

Reine s’empressa de faire taire sa mère en lui mettant la main sur la bouche.

— Je vous prie de l’excuser. Vous la connaissez, elle a le sang chaud, dans tous les sens du terme, intervint-elle, gênée d’avoir à gérer le comportement de sa mère.

D’un regard, elle s’assura que Carol n’allait rien ajouter, puis s’adressa de nouveau au doyen du pays de Noël.

— Pourquoi ne voulez-vous pas que je prenne la suite de mon père ?

— Pour plusieurs raisons, la première étant que tu es bien trop jeune pour ce poste. Tous les pères Noël qui se sont succédé jusqu’à maintenant avaient au moins 250 ans à leurs débuts. Ensuite, désolé de te dire ça, mais tu n’es pas d’ici. Laissez-moi finir, se hâta d’ajouter le lutin en voyant Carol et Reine déjà prêtes à réagir. Oui, tu es la fille du père Noël, mais non, tu n’es pas d’ici. Tu viens en Laponie plusieurs fois par an, pour quelques jours, en visite, en vacances. Tu ne sais pas ce que c’est que de vivre ici toute l’année, de partager ton quotidien avec nous tous. D’ailleurs, nous connais-tu vraiment ?

Reine avait commencé à pâlir en l’écoutant. Elle se rendait compte qu’il avait parfaitement raison. D’ailleurs, elle n’était même pas capable de se souvenir de son nom. C’était pourtant la base que de connaître le président du Conseil de Noël.

Impassible, le lutin continua son discours de découragement.

— En plus d’ignorer notre vie ici, tu n’as pas conscience de tout ce qu’implique le métier de père Noël. Il ne se limite pas à une nuit de distribution de cadeaux ou à engloutir des dizaines de cookies. Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg ! Tu n’as pas la moindre idée de toutes les responsabilités qui découlent de ce pouvoir, de tout ce qu’il faut organiser, gérer, prendre en compte, jour après jour. Et pour terminer cette courte liste, très loin d’être exhaustive, tu es une femme. C’est d’un père Noël dont nous avons besoin, pas d’une mère Noël.

Reine regarda autour d’elle. Noëliens, elfes, lutins – et même les rennes – tournaient leurs visages vers le président du Conseil et acquiesçaient en hochant la tête de haut en bas. Seuls des murmures approbateurs s’élevaient dans le chalet en réaction au discours du lutin.

Elle était prête à renoncer, à trahir les dernières paroles de son père, quand elle sentit la main de sa mère se poser doucement sur son épaule.

— Si c’est ce que tu veux, tu peux compter sur mon soutien. Ne laisse pas ces vieux rabat-joie te priver de ton rêve, murmura Carol à l’oreille de sa fille.

Reine fut surprise des encouragements soudains de celle qui était totalement allergique et réfractaire à la magie de Noël. Pourtant, un regard vers sa mère, qui avait toujours été là pour elle, suffit à la convaincre de ne pas baisser les bras si facilement. Elle concentra son attention sur le lutin – mais comment il s’appelle, déjà, celui-là ? – et répondit d’une voix qu’elle espérait forte et déterminée.

— J’entends vos arguments, et je dois reconnaître qu’ils sont tous valables, enfin presque tous… Ne pas vouloir d’une femme à ce poste alors que nous sommes au XXIe siècle, c’est plus que vieux jeu. Bref, passons sur ce point. Mais avez-vous une autre solution ? De votre propre aveu, vous n’avez pas l’ombre d’un successeur. Alors, que faire ? Me donner ma chance et tenter de sauver Noël ou bien rester là à déblatérer sans bouger le petit doigt et laisser la magie de Noël disparaître ? Je crains que vous n’ayez guère le choix. Laissez-moi essayer. Vu la situation, vous n’avez de toute façon rien à perdre et tout à gagner. Je peux y arriver. Je vous demande juste de me permettre de vous le prouver.

Les membres du Conseil se mirent alors à échanger entre eux à voix basse. Ses mots semblaient avoir semé le doute dans l’esprit de certains alors que d’autres paraissaient camper sur leurs positions.

Dans un geste de superstition totalement humain dû à ces nombreuses années passées à vivre parmi eux, Reine ne put s’empêcher de croiser les doigts. Avait-elle réussi à les convaincre, ou au moins à leur faire prendre en considération sa demande ?

Avant que le Conseil ne puisse prendre une décision, la foule s’écarta et laissa passer une elfe que la fille du père Noël connaissait pour l’avoir souvent croisée aux côtés de son père. C’était la Commandante en cheffe des lutins, celle qui avait formé les deux derniers pères Noël, celle qui les avait longuement préparés aux épreuves d’intronisation du solstice d’hiver. Au quotidien, sa principale tâche était de seconder le père Noël en gérant les équipes de lutins qui perpétuaient, année après année, la magie de Noël dans l’esprit de chaque enfant sur terre. Elle n’accorda pas le moindre regard à la fille du père Noël et inclina respectueusement la tête face au Conseil avant de s’adresser à lui.

— Très chers membres du Conseil, très cher Tomte1, vous connaissez tous mon dévouement à Noël. J’estime ne plus avoir à faire mes preuves. M’autorisez-vous à donner mon avis à cette noble assemblée ?

— Bien sûr, Christy. Tu sais que ton opinion a une grande valeur pour nous, lui répondit le président du Conseil. Nous t’écoutons.

Tomte ! Mais bon sang, je le savais, en plus !

— Nous sommes le 2 décembre, le compte à rebours avant Noël n’est que trop avancé. Nous n’avons pas le choix. Croyez bien que cela me désole, mais Reine a raison, il n’y a qu’une seule solution : lui donner sa chance. Il faut parer au plus pressé. Assurer cette année est le plus urgent. Je m’engage auprès de vous à faire en sorte que Reine soit prête pour le solstice et puisse distribuer les cadeaux aux enfants du monde entier. Ensuite, nous aurons le temps de choisir et de former le vrai père Noël pour les années à venir.

Reine était passée par toutes les émotions possibles lors de la déclaration de Christy. Le soulagement en découvrant qu’au moins une personne était de son côté, puis la fierté de voir confirmer qu’elle avait raison. Malheureusement, elle avait vite déchanté en comprenant qu’elle n’était considérée que comme une bouche-trou. Personne ne croyait en elle parmi le peuple de Noël, pas même le bras droit de son père.

Le Conseil reprit ses délibérations. Sa mère, qui était restée à ses côtés depuis le début, lui attrapa la main et la serra.

— C’est ta chance, ma fille, murmura-t-elle.

— Ma chance de quoi, maman ? Ils ne veulent pas de moi ici.

— Ta chance de leur montrer qu’ils ont tort. Ils sont englués dans leurs principes rétrogrades : pas de femmes, pas d’étrangers, bla, bla, bla… Il est grand temps de faire bouger les choses. Tu peux leur apporter le renouveau et la modernité dont ils ont besoin. Je crois en toi, ma fille, tu peux le faire. Ta place est ici. Tu l’as toujours dit : tu es une noëlfienne, après tout. Accepte la proposition de Christy et montre à tous ces vieux gnomes à la cervelle gelée que personne ne pourra remplacer ton père mieux que toi.

— Tu le penses vraiment ?

— Bien sûr, ma fille. Ton père croyait en toi, et je crois en toi. Tu peux le faire. Si tu réussis à convaincre Christy, le Conseil et le peuple de Noël se rangeront à son avis. Elle a énormément de poids ici.

— Merci pour tout, maman, chuchota Reine en serrant brièvement sa mère dans ses bras.

La fille du père Noël avança ensuite de quelques pas pour se rapprocher de Christy et du Conseil. Elle inspira profondément et parla d’une voix qu’elle espérait assurée.

— J’accepte.

De nouveau, tous les regards convergèrent vers elle.

— Qu’acceptes-tu ? demanda Tomte.

— J’accepte d’être mise à l’épreuve, de faire une période d’essai, comme on dit sur terre. D’assurer Noël pour cette année et qu’ensuite vous preniez une décision pour l’avenir. Si je réussis les épreuves du solstice, si je parviens à faire de ce Noël à venir une réussite, alors vous devrez reconnaître ma valeur et me garder comme mère Noël. Par contre, si cette année les fêtes sont un fiasco, alors j’accepterai mon échec et je vous aiderai moi-même à trouver un père Noël digne de ce nom. Est-ce que ça vous convient ?

Les membres du Conseil se regardèrent, puis Tomte se tourna vers Christy, qui hocha la tête.

Ma mère a raison : si j’arrive à me la mettre dans la poche, c’est gagné.

— Alors, c’est décidé, déclara le président du Conseil. Reine, tu es officiellement désignée pour tenter de succéder au père Noël. Puisse la magie de Noël nous être favorable.

Sur cette phrase traditionnelle qui clôturait chaque réunion du Conseil, tous les habitants de Rovaniemi quittèrent le chalet, laissant seules Reine, Carol et Christy. La veuve du père Noël fut la première à briser le silence gênant entre elles.

— Bon, je vous laisse, les filles. J’imagine que vous avez des choses à vous dire. Reine, je vais essayer de dormir quelques heures chez ton père. On verra demain, ou plutôt tout à l’heure comment on s’organise pour le déménagement de nos affaires et l’organisation du chalet.

— Nos affaires ? s’étonna sa fille.

— Bien sûr ! Tu ne pensais quand même pas que j’allais te laisser seule au milieu de tous ces lutins, gnomes et elfes au cerveau gelé par ces années à vivre dans ce congélateur qu’est la Laponie ? Sans vouloir t’offenser, Christy.

D’un geste de la main, l’elfe balaya la remarque de Carol. Cette dernière en profita pour s’éclipser et laisser les deux femmes en tête à tête.

Reine devait maintenant montrer à Christy qu’elle savait ce qu’elle voulait et qu’elle avait l’étoffe d’une vraie mère Noël. Tout ça en respectant le savoir et l’expérience acquis depuis de très nombreuses années par la coach de son défunt père. Un véritable exercice d’équilibriste. Reine lui fit face et croisa son regard. Elle se perdit quelques secondes dans les yeux bleu glacier de l’elfe aux longs cheveux noirs.

— Alors… Heu… Je me disais qu’on pourrait commencer par une visite complète des installations. Je connais les lieux, mais ça ne peut pas me faire de mal de me remettre tout ça en tête. Et ensuite, on pourrait…

— Non, l’interrompit Christy.

— Comment ça, « non » ?

— Avant de faire quoi que ce soit, tu as deux choses à effectuer.

— Lesquelles ?

— Déménager. Tu dois t’installer ici le plus vite possible. Si tu veux devenir la nouvelle mère Noël, tu dois vivre avec nous et devenir l’une des nôtres sans délai. De plus, il faut que tu sois 100 % disponible pour ton entraînement, ce qui signifie ne pas perdre de temps en déplacements inutiles. Je vais demander à une équipe de lutins de rapporter toutes tes affaires. Ta mère pourra s’occuper de l’installation dans le chalet.

— D’accord, mais ça ne m’enchante guère que des étrangers mettent leur nez dans mes affaires…

— Des étrangers ? C’est vraiment comme ça que tu nous vois ?

— Non, non ! Ce n’est pas ce que je voulais dire. C’est dans le sens de… enfin, de gens qui… avec qui je ne suis pas intime ! Voilà ce que je voulais dire. Tu aimerais que quelqu’un d’autre que toi ouvre tes armoires ?

— Je n’ai rien à cacher, répondit l’elfe en haussant les épaules.

C’est pas gagné… Il faut vraiment que j’apprenne à réfléchir avant de parler.

— Et la deuxième chose à faire ? demanda Reine pour changer de sujet.

— Dormir.

— Dormir ? Mais je ne suis pas fatiguée… Je suis parfaitement capable de commencer tout de suite.

— Nous sommes en pleine nuit, tout le monde est parti se reposer. Tu veux vraiment commencer en empêchant tes futurs collègues de dormir alors qu’ils viennent de dire adieu à leur dernier père Noël ? ironisa Christy.

— Non, évidemment, tu as raison.

— De plus, nous sommes le 2 décembre, le lendemain de l’enterrement du père Noël. C’est traditionnellement un jour non travaillé. Une fois que tu seras installée, tu pourras profiter de la bibliothèque du chalet de ton père pour étudier toute l’histoire des pères Noël à travers les âges.

— Mais, si c’est un jour férié, personne ne sera disponible pour déménager nos affaires.

— Ne te soucie pas de ce problème. Quelques lutins me doivent un service, ils le feront si je le leur demande.

— Je n’en doute pas. Donc, je vais dormir, les lutins déménagent mes affaires et celles de ma mère, je potasse les livres de mon père et on attaque l’entraînement ?

— Après une deuxième nuit de sommeil, le matin du 3 décembre.

— Tu n’es vraiment pas pressée de m’entraîner, bougonna Reine.

À sa grande surprise, son interlocutrice sourit.

— Tu veux aller vite, trop vite même, et c’est tout à ton honneur.

Le visage de l’elfe devint alors plus grave et elle continua :

— Je vais être honnête avec toi, Reine. Je ne pense pas que tu sois capable de succéder à ton père. Tu es trop jeune, trop inexpérimentée, et malgré l’identité de ton géniteur, tu n’es pas d’ici. Mais je suis dévouée à Noël, c’est toute ma vie. Alors, je ferai en sorte que tu puisses assurer l’intérim cette année. Tu peux compter sur moi. Il faut que la magie de Noël perdure pour qu’ensuite un noëlien plus à même d’être le père Noël soit désigné.

— Je ferai tout pour te convaincre que je peux être cette personne.

— Nous verrons bien… En attendant, va dormir, installe-toi, étudie et repose-toi encore. Tu dois être dans les meilleures conditions possible pour commencer ton entraînement. Je viendrai te chercher à 8 heures tapantes le 3 décembre. Je ne te ferai pas de cadeau.

— Je n’en attends pas moins de toi. Bonne nuit, Christy.

— Bonne nuit, Reine.

Les deux femmes sortirent du chalet de réception et Reine frissonna dans le froid. Christy lui lança un dernier regard ironique avant de s’éloigner. Reine regarda l’elfe disparaître dans la nuit avant de se diriger vers le chalet où avaient vécu tous les pères Noël. Après quelques minutes de marche dans la neige, à la lueur de la lune, elle poussa la porte de sa nouvelle demeure. Tout était silencieux. Elle se débarrassa de ses chaussures pleines de neige et de son manteau, puis s’orienta vers la chambre de son père.

La porte était entrouverte et, à la lueur d’une bougie restée allumée sur la table de chevet, elle put voir sa mère endormie dans le grand lit, du côté habituellement occupé par son mari. Sur son visage, des traces de larmes étaient encore présentes. Elle avait beau le cacher sous les sarcasmes, sa mère souffrait. Reine en avait conscience, elle qui savait à quel point ses parents s’aimaient. Attentive, elle ferma doucement la porte de la chambre, laissant sa mère dormir.

Elle se dirigea ensuite vers le salon et resta debout face à l’immense cheminée qui occupait une place centrale dans le chalet. Elle était bien trop énervée par les dernières heures pour réussir à dormir. Alors, elle décida de faire un rapide aller-retour jusque chez elle afin de récupérer les quelques affaires qu’elle ne voulait pas voir entre les mains de lutins. Elle observa l’âtre devant elle et sourit en se remémorant la colère de son père quand le chauffage central avait progressivement remplacé le foyer dans les maisons, lui compliquant la distribution des cadeaux. Heureusement, grâce à la magie de Noël, il avait pu passer outre cette difficulté.

Puis elle s’approcha du feu et posa sa main sur le manteau de la cheminée. Elle ferma les paupières et pensa à la maison qu’elle partageait avec sa mère en Californie. Quand elle rouvrit les yeux, elle avait toujours la main sur une cheminée, mais elle se trouvait dans ce qui allait bientôt devenir son ancien logement. La magie de Noël reliait toutes les cheminées du monde entre elles. C’était ainsi que le père Noël pouvait aller si rapidement de maison en maison et distribuer tous les cadeaux.

Elle se dirigea rapidement vers sa chambre à l’étage. Là, elle s’empara d’un sac, dans lequel elle mit les objets auxquels elle tenait le plus, les souvenirs de son père et de sa vie parmi les humains. Elle voulait garder pour elle cette partie de son existence, comme un jardin secret qu’elle chérirait lors des trop longues nuits en Laponie. Une fois le sac plein, elle ouvrit la porte-fenêtre et sortit sur le balcon. Elle resta longtemps immobile, accoudée à la rambarde, les yeux perdus dans l’immensité de l’océan Pacifique, qui lui faisait face.

Un coup de klaxon dans la rue la sortit de ses pensées. Elle laissa la porte-fenêtre ouverte, sa mère et les lutins viendraient de toute façon dans quelques heures pour tout vider. Puis elle retourna devant la cheminée. En un instant, elle se retrouva de nouveau en Laponie. Elle se rendit dans la chambre qui avait toujours été la sienne, dans le chalet de son père, et posa son sac dans un coin. Elle se déshabilla, enfila son pyjama, puis se glissa dans son lit. Elle était persuadée qu’elle aurait du mal à trouver le sommeil, mais elle sombra rapidement, une dernière pensée occupant son esprit.

Demain, les choses sérieuses vont commencer…

  1. Un tomte est une petite créature humanoïde légendaire du folklore scandinave, comparable au lutin français. ↩︎

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7 Commentaires sur “2 décembre 2024 (Flore Tinaire)

  1. Titia dit:

    J’adore cette deuxième journée !!! La mère de Reine a vraiment un franc parler et un humour hilarant 😅. J’ai hâte d’être demain pour découvrir comment Reine va s’en sortir avec la première journée d’entraînement 😁

    Moi qui déteste la magie de Noël je suis conquise pour l’instant merci 🥰

    • Isabelle B. Price dit:

      Totalement d’accord avec toi, Titia, la mère de Rein est géniale ! Et on adore qu’elle déteste la neige et le froid. Pour une elfe, c’est quand même pas courant.
      En tout cas, on est super heureuses que vous appréciez ce calendrier de l’avent. C’est un peu comme lire une histoire toutes ensemble (mêem si moi je connais déjà la fin 😉

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