Le père Noël est mort… Vive le père Noël !
Reine coiffait sa longue chevelure aussi blanche que la neige, héritée de son père. Elle se regarda dans le miroir de sa coiffeuse en bois massif, soupira, puis laissa dériver son regard sur la photo qui trônait dans un cadre doré particulièrement scintillant. Son père y apparaissait, souriant, vêtu de son uniforme, et la portait sur ses genoux. Elle ne devait guère avoir plus de quatre ou cinq ans. Tant d’enfants s’étaient installés à cette même place au fil des décennies, l’esprit chargé de rêves, d’espoirs et d’excitation. Si elle se montrait parfaitement honnête, Reine avait mis quelques années à se sentir sereine et moins jalouse des enfants du monde entier… quoi de plus normal quand on était la fille du père le plus connu de la planète : le père Noël.
Du haut de ses 75 jeunes années, la dernière descendante de la grande lignée des noëliens, espèce mythique à la longévité extraordinaire – de 600 à 700 ans –, ne se sentait absolument pas prête à perdre si prématurément son papa. Il n’avait que 402 ans et exerçait la fonction de père Noël depuis seulement 108 ans ! Ce décès lui laissait un goût d’injustice et d’inachevé pour la carrière de l’homme qu’elle aimait et idolâtrait le plus au monde. Reine savait parfaitement que son père lui rendrait visite dès qu’il serait prêt, comme le faisait régulièrement chaque père Noël grâce à ce don offert lors de sa prise de fonction. Pourtant, elle éprouvait, au fond d’elle, une tristesse complexe à consoler. En ce 1er décembre, entourée de toute sa famille, de ses amis, de ses proches et des habitants de tout le pôle Nord, elle se sentait plus seule que jamais.
— Efface cette tristesse de ton doux minois, ma chérie. Il n’a pas disparu, il est simplement décédé.
— Maman ! s’étouffa la jeune noëlfienne, prise de court par l’entrée fracassante de Carol Noël dans sa chambre.
— Quoi ? Il nous rendra visite, tu le sais bien.
— Son temps parmi nous n’était pas révolu, maman. Son esprit fourmillait encore de tant d’idées pour des dizaines et des dizaines de Noëls à venir.
— Quand on mange autant de fromage fondu, on ne peut pas blâmer ses artères de lâcher la rampe.
— Vous viviez séparés, mais tu l’aimais ! Pourquoi te montres-tu aussi peu affectée ?
— Justement, ma fille, je l’aime, ton père. Sans ça, jamais je n’aurais supporté toute cette… neige… et ce… froid… les nez qui coulent, les poils qui gèlent, les mini-humains tout dégoulinants de morve et les oreilles glacées comme des stalactites accrochées à ton crâne.
Tout en parlant, Carol s’était mise à frissonner de la tête aux pieds et frottait énergiquement ses bras de la paume de ses mains.
— Tu n’en fais pas un chouïa trop ? la taquina Reine en passant son plus beau pull de Noël comme le voulait la tradition des obsèques d’un père Noël.
— J’aime le soleil et la chaleur autant qu’il affectionne… affectionnait la raclette et la fondue savoyarde. Cet idiot a pulvérisé son cœur à coups d’acides gras.
— Rappelle-moi : comment vous vous êtes rencontrés, déjà ? Parce que, sur le papier, ça sonne si improbable…
Hésitante, Carol laissa passer quelques secondes, inspira profondément, puis expliqua avec un sourire triste :
— Île de Kahoolawe, 1857. Nous avions 150 ans à peine et nos tours du monde respectifs se sont croisés sur cet écrin de nature verdoyante, se remémora sa mère avec nostalgie. Cette île, bien avant que la Seconde Guerre mondiale et les activités militaires américaines ne la ravagent, était… somptueuse et quasi inhabitée. Nous étions nus du matin au soir. Le sable brûlait nos corps, et nous…
— Je ne crois pas vouloir entendre ça.
— Prude ! D’où crois-tu que tu viennes ?
— Stop !
— Oh, allons, c’est drôle !
— Maman ? Peux-tu respecter le jour de ses funérailles ?
— Pourquoi ? s’énerva subitement Carol, des larmes au coin des yeux. Je n’attends qu’une chose, c’est qu’il vienne nous voir pour lui dire ce que je pense de tout ça ! Cet idiot s’est encrassé les turbines à coups de morbier jusqu’à la panne moteur irrémédiable. Son amour du reblochon aura été plus fort que son amour pour nous ! Il aurait dû vouloir nous serrer dans ses bras, toi et moi, encore plusieurs centaines d’années. Il va entendre parler du pays, ce sale bonhomme de neige au fromage bourré de résine !
Reine fit face à sa mère, puis la prit dans ses bras afin de l’étreindre avec tout son amour et toute sa force. Carol Noël soupira et se laissa aller contre sa fille, qui percevait enfin la réalité sous le voile d’indifférence. Elle et sa mère vivaient depuis une dizaine d’années en Californie, après avoir découvert la Guadeloupe, le sud de l’Italie et l’Argentine les décennies précédentes. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Reine avait toujours voyagé aux côtés de sa mère. Elles déménageaient tous les dix, vingt ans pour ne pas éveiller les soupçons des voisins, connaissances et amis sur leur vieillissement anormalement lent. Elles revenaient souvent en Laponie, six à sept fois par an, et son père les rejoignait également, à l’autre bout du monde, très volontiers. Cette vie familiale, entrecoupée et à distance, c’était l’équilibre que ses parents avaient trouvé pour rendre possible l’amour entre un noëlien dévoué à la Laponie et une elfe au sang chaud haïssant le froid, allergique à la neige.
Carol Noël ravala ses larmes avant de lancer :
— Il va revenir et on lui fera sa fête, à ce gobeur de graisses saturées !
— Moi aussi, je l’aime, maman. Ça va être dur de ne le voir qu’en fantôme… Mais je me demande ce qu’il va se passer pour Noël…
— J’espère qu’ils avaient commencé à former son successeur, se contenta de répondre Carol, la mine soudainement grave.
— Après seulement 108 ans de fonction pour un père Noël dans la force de l’âge ? questionna Reine sans chercher à masquer son scepticisme.
— Nul besoin de songer à ça. Pour l’heure, concentrons-nous sur la cérémonie.
Reine acquiesça, saisit son bonnet de Noël et le mit sur sa tête. Carol l’imita, puis elles sortirent pour se diriger vers la piste de décollage des traîneaux, où devait se dérouler la cérémonie. Comme le voulait la tradition, l’ensemble des participants avaient revêtu leur pull de Noël le plus kitch. Tous les travailleurs des fêtes étaient au rendez-vous. Les lutins s’étaient coiffés de leur bonnet à grelots les plus retentissants, les rennes avaient paré leurs bois des plus scintillantes guirlandes, une haie d’honneur de bonhommes de neige encadrait la piste et le traîneau cérémoniel clignotait de mille et une couleurs féeriques. La chorale entonna des chants de Noël, qui emplirent le lieu d’une douce mélodie. Reine réalisa que son père devait probablement verser sa petite larme, là où il se trouvait, en observant toute cette magie organisée en son honneur.
— Ce serait rudement beau, quand même, s’il n’y avait pas toute cette saleté de neige, ce froid et cet engourdissement des extrémités avec cette sensation que vos organes se la jouent granités, glace pilée jusqu’au plus profond de vos entrailles, ce…
— Maman, la coupa sa fille en chuchotant. Tu détestes les basses températures, la Laponie entière le sait ! Tu trouveras de meilleures occasions d’épiloguer sur le sujet, OK ?
— Je n’ai jamais compris ton père, ni votre peuple en général. Qu’y a-t-il d’attractif dans un monde où ton nez goutte chaque fois que tu le mets dehors ? Et toutes ces épaisseurs de vêtements pour espérer garder un membre en vie…
— Maman.
— Je relève un bon côté dans la démission de ses artères. Je ne me verrai plus dans l’obligation matrimoniale de supporter cette satanée poudreuse, chuchota Carol, qui trépignait sur place.
— Merci pour moi ! Je te rappelle que je suis à moitié noëlienne. La neige coule dans mes veines.
— De nos jours, la neige fondue s’apparente plus à une fosse à cochons qu’à de la Cristalline !
— Que tu peux être pénible !
— En plus, un petit coup de gel par-dessus, et bonjour le verglas !
— Maman ! La cérémonie commence !
Reine entraîna sa mère pour prendre la tête du cortège des noëliens. Toute la nature scintillait, jusqu’au ciel strié des plus somptueuses aurores boréales, cadeau des anciens pères Noël, prêts à accueillir leur successeur auprès d’eux. Après plusieurs discours, une salve de canons à neige et le remplissage de la traditionnelle hotte avec des mots d’adieu écrits sur du papier cadeau, le cercueil fut chargé sur le traîneau.
Aux premières notes de Carol of the Bells, les rennes s’ébrouèrent et partirent au grand galop avant de finalement prendre leur envol. La fille et la mère regardèrent le traîneau disparaître à l’horizon. Les étoiles se mirent à étinceler plus fort à son approche. Carol avait la mâchoire serrée et une larme dégringola sur sa joue, déclenchant un frisson incontrôlable. Reine entoura ses épaules d’un bras et la serra contre elle pour un réconfort mutuel.
Après quelques minutes à scruter le ciel, où plus rien ne se passait, les convives rentrèrent dans l’immense chalet de réception. Sur les tables, des mets traditionnels de Noël, provenant des cultures du monde entier, les attendaient. Durant le buffet qui clôturait les obsèques, même si la période aurait dû être au recueillement et au deuil, une sorte d’effervescence anima l’ensemble des habitants du village du père Noël. Un seul sujet occupait les pensées : qu’allait-il advenir de Noël sans successeur désigné et formé ?
D’ordinaire, l’elfe Commandant en chef des lutins se chargeait de former l’apprenti père Noël dès le 600e anniversaire de l’actuel père Noël pour lui enseigner toutes les compétences qu’il devait maîtriser avant sa prise de fonction. Traditionnellement, l’intronisation se déroulait au solstice d’hiver. Chaque 21 décembre de l’année du décès du père Noël en fonction, à l’issue d’une série d’épreuves destinées à conférer au successeur les pouvoirs nécessaires à son futur titre, le nouveau père Noël était nommé.
Reine rêvait depuis toujours de cette cérémonie. Elle adorait entendre son père lui conter la façon dont il avait englouti 18 litres de lait et 4,550 kilos de cookies en 17 minutes et 8 secondes. Elle souriait chaque fois qu’il évoquait son enchaînement de 22 plongeons dans une cheminée, réussis en une minute. Ces épreuves, il avait passé des années entières à s’y préparer, formé par l’héritière de la plus grande lignée de coachs de pères Noël de tous les temps.
Jamais aucun Santa n’était décédé si jeune et si brutalement. Personne, au pôle Nord, ne savait comment réagir à 24 jours de la date fatidique. Mesurant l’urgence de la situation, le Conseil de Noël avait organisé une cellule de crise en parallèle des festivités. Plusieurs noëliens d’âge mûr furent donc appelés les uns après les autres, sous les regards curieux et fébriles des invités. Reine les observait. Elle mourait d’envie de connaître la teneur des débats. En début de soirée, tandis que les dindes, les chapons et les rôtis avaient fait place aux bûches diverses, ce fut avec un air grave que les membres du Conseil réapparurent et que son président saisit le porte-voix.
— Mesdames et Messieurs, peuples de Noël. Je déplore de ne pouvoir offrir à notre regretté père Noël une cérémonie plus longue, mais, comme vous le savez tous, l’heure est grave. De mémoire de noëlien, jamais une telle situation ne s’est produite. Vous vous en doutez probablement, et je vous le confirme : nous n’avons, à ce jour, pas l’ombre d’un successeur. Nous venons de débattre au sein du Conseil. Nous nous sommes d’ores et déjà entretenus avec certains d’entre vous, que nous avons identifiés comme successeurs potentiels. Malheureusement, force est de constater que le poste peine à être pourvu. Nous entendons vos craintes, frères noëliens. Entamer une formation à 24 jours du réveillon de Noël peut s’apparenter à une mission suicide, un marathon de 3 000 kilomètres à effectuer à quatre pattes, les pieds liés…
— On doit lui accorder qu’il sait trouver les mots pour motiver les troupes, ironisa Carol à l’oreille de sa fille.
Reine ne réagit pas, toutes ses pensées focalisées sur les dernières paroles que son père avait prononcées sur son lit de mort.
« Ose prétendre à ce qui te revient de droit. Tu es ton unique réel obstacle. »
Son cœur tambourinait dans sa poitrine. Sans successeur désigné, Noël courait à sa perte. Si les noëliens ne parvenaient pas à dénicher, puis à préparer un candidat valable pour franchir une à une les traditionnelles épreuves d’intronisation du solstice d’hiver, le 21 décembre prochain, aucun enfant de la planète n’aurait de cadeaux sous le sapin le 25. Reine n’arrivait pas à croire que personne ne saisisse cette chance inespérée d’exercer le plus magique et le plus merveilleux métier du monde. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle avait toujours admiré la fonction de son père.
Les débats dans la salle s’intensifiaient au même rythme que ses débats internes. Ses mains devinrent moites. Une perle de sueur dégringola le long de sa colonne vertébrale. Les sons lui parvenaient lointains et étouffés. Elle pressa ses paumes l’une contre l’autre de toutes ses forces, mordilla frénétiquement ses lèvres, puis frotta ses mains contre son pantalon. Elle fit un pas, puis un second, incertaine de la suite, animée par un instinct primitif et inexplicable. Le président déblatérait sur la gravité de la situation, sur la catastrophe qu’une annulation de Noël aurait à l’échelle planétaire. Il expliquait, étape par étape, comment le monde plongerait dans l’apocalypse après la déception de millions d’enfants, qui déclencherait la colère de millions de parents. Les convives l’écoutaient sans broncher, certains fixant leurs pieds sans oser croiser son regard, probablement de peur de se voir désigner comme volontaire.
« Ose prétendre à ce qui te revient de droit. Tu es ton unique réel obstacle. »
Reine déglutit, l’esprit d’abord embrumé, puis de plus en plus clair.
« Ose prétendre à ce qui te revient de droit. Tu es ton unique réel obstacle. »
La voix de son père résonnait dans son corps tout entier, faisant vibrer la moindre de ses cellules.
« Ose prétendre à ce qui te revient de droit. Tu es ton unique réel obstacle. »
— Moi, annonça-t-elle d’une voix si faible et étranglée qu’absolument personne ne prêta attention à elle, hormis sa mère.
— Toi quoi ? T’as un fil déconnecté, ma fille ?
Reine secoua la tête, refusant de se laisser déstabiliser, et rassembla tout son courage pour se donner de l’aplomb.
— Moi ! hurla-t-elle à pleins poumons.
Un silence pesant succéda au brouhaha. Tous les yeux se tournèrent vers elle. Reine éprouva l’envie de se changer en souris afin de se terrer dans un trou. Pourtant, elle ne recula pas et maintint sa position, le torse bombé, le regard déterminé.
— J’aimerais me présenter pour succéder à mon père.
Au loin, les cloches de l’église de Rovaniemi tintèrent dans la nuit. Elles annonçaient minuit et la fin du 1er décembre 2024.
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Un formidable début envoûtant !
Merci Emilie, tu es adorable !
En espérant que la suite te plaise tout autant !
Merci beaucoup 😀
Une belle idée ce calendrier.
Merci pour ce début prometteur plein d’humour , j’ai hâte de lire la suite.
Merci à toi de laisser d’avoir pris le temps de laisser un commentaire. Ça fait trop plaisir !
Merci c’est super gentil !
Alors là , pour une surprise c’est une surprise de taille !!. Quel magnifique cadeau !!. Clémence plante le décor : féerie totale, humour génial, du CGV quoi !
Merci, Merci aux 40 mains magiques ❤❤❤❤🥳
Clémence a adoré planter le décor… Et tuer le père Noël à cause d’un excès de fromage. Son tour de force ? Avoir réussi à rendre ça plus drôle que triste. On sent l’habituée des romances de Noël 🙂
Il n’a pas disparu, il est simplement décédé, ça gros gros tour de force auquel j’adhère totalement. 🤩🤩🥰
❤️
Du CGV ahahah, j’étais pas prête ! J’adore ! En même temps une romance de Noël, je ne pouvais que foncer tête baissée !!
J’adore cette idée de calendrier de l’an 😁. Un super début le suite risque d’être prometteur !!!! J’adore
Go je vais lire la suite 😉
Merci pour ton adorable commentaire, Titita ! Clémence Albérie s’est beaucoup amusée à imaginer l’enterrement du père Noël. Quand Gaëlle et elle ont eu l’idée de ce début, j’avoue avoir été dubitative (ne jamais, mais alors jamais laisser deux fans des romances de Noël discuter ensemble à un salon du livre…) Gaëlle souhaitait faire un calendrier à plusieurs autrices et envisageait une introduction percutante, Clémence a sorti le rétroplanning pour l’organisation avec le groupe Whatsapp…
Les deux ont trouvé que tuer le père Noël c’était percutant… On ne peut pas leur enlever qu’elles avaient raison sur ce coup-là !
😂
Mais, mais, mais… Isa… Rendons à César ce qui appartient à César ! Dans mes souvenirs tu es la première à avoir évoqué un début dingue du genre « et si on tuait le père Noël ? » en mode blague… sauf que la graine était plantée XD
Ps : Vive les retroplanning !!!
Je trouve cette idée de calendrier de l avent avec des chapitres à lire de nos actrices préférées superbes. C est magnifique et je me régale. Je pense que nous allons avoir droit à de la féerie, drolerie et émotions 🤶🎅
Je pense aussi que vous allez y avoir droit 😛
Surprenant, génial, excellente idée que ce comte de Noël. Bravo à toutes et un immense merci.
Avec grand grand plaisir !
10 jours après le début de ce super calendrier de l’avent, je le commence enfin (oups 😅 mieux vaut tard que jamais 😁)
J’ai adoré ! La mère me fait déjà bien rire, l’histoire m’a captivé et hâte de savoir la suite pour en apprendre plus sur Reine et les Noëlfiens (un terme très bien trouvé 😊) !
Je viens de decouvrir ce calendrier de l avent ! J aime bien le principe, c est une chouette idée 🙂
Par contre, j espere que la romance n est pas avec Christy (j ai lue 4 chapitres pour l instant) parceque là, 600ans d ecart, pour moi c est comme si vous nous proposer une romance entre une gosse de 11ans et une grand mere de 75ans…
Ou 18ans et 82ans, c est pareil, au cas ou l on voudrait répondre sur le coté adulte de Renne.
Dans le seigneur des anneaux, 600ans d ecart entre un elfe et un humain, c est encore pas pareil vue que l espace temps n est pas le meme.
Là l espace temps est le meme.
Et si l age n a pas d importance, dans ce cas pourquoi prendre la peine de leur en donner un.