Extrait d’Aller de l’Avant de Lena Clarke qui sortira le 4 février prochain

Extrait d'Aller de l'Avant de Lena Clarke

Quelques informations sur la sortie d’Aller de l’Avant de Lena Clarke

Cette semaine, nous vous proposons un bel extrait d’Aller de l’Avant. Mais avant, petit récapitulatif si vous avez raté l’article de la semaine dernière.

Cette histoire met en scène Mallory Sullivan, l’épouse de Jessica. Vous savez, Jessica, l’horrible éditrice qui a trompé sa femme avec Sloane Hills dans Séduis-moi ! Eh bien, Mallory est partie pour s’installer à San Diego après avoir demandé le divorce. Même si elle n’est pas prête à vivre une nouvelle histoire d’amour, le destin en a décidé autrement…

Le résumé avant l’extrait d’Aller de l’Avant de Lena Clarke

Mallory est directrice de l’hôtel Pacific View de San Diego. Reine des glaces et reine du business, elle ne jure que par son travail après sa rupture chaotique. Lorsque l’avion de son frère et de sa belle-sœur disparaît en montagne, c’est le choc. Mallory est contrainte de se rendre à Flagstaff auprès d’Amy et Daniel, ses neveux. Sur place, elle fait la connaissance de Jade, la baby-sitter restée prendre soin d’eux.

Jade a tout de la femme idéale : prévenante, attentive et généreuse. D’abord sceptique quant à la proposition de Mallory d’amener les enfants à San Diego le temps des recherches, elle finit par accepter de les accompagner. Loin de sa zone de confort, dans un environnement qu’elle a du mal à appréhender, elle essaie tant bien que mal de donner le change. Mais les vingt ans qu’elle a passés dans une communauté religieuse intégriste ont laissé des traces.

Tiraillées entre l’inquiétude liée à la disparition du couple et l’envie de divertir les enfants, Mallory et Jade tentent d’instaurer un quotidien le plus normal possible. Mais si l’attitude de Jade interpelle Mallory, elle est loin de se douter que la jeune femme cache en réalité un lourd secret…

Couverture, vous avez dit couverture ?

La semaine dernière, c’était le puzzle. Mais tout le monde n’arrive pas à faire les puzzles. Moi-même, j’ai dû renoncer. J’y passais trop de temps. Je suis tellement admirative quand je vois vos résultats, moins de 10 minutes ? Mais comment vous faites ? 10 minutes c’est trop court ! Ça passe trop vite !

Pour celles et ceux qui sont comme moi, qui n’y arrive pas. Voici la couverture de cette nouvelle romance de Lena Clarke. Oui, c’est ce dont on a besoin : le soleil, la plage, la chaleur, des rires…

Extrait d'Aller de l'Avant de Lena Clarke - une romance saphique

L’extrait d’Aller de l’Avant, enfin !

Épuisée par cet après-midi d’enfer à gérer les coulisses d’un mariage interminable et à échanger avec le responsable des secours pour savoir quand les recherches aériennes pourront débuter, je soupire de lassitude en pénétrant dans mon appartement. Je n’ai qu’une envie : dormir. Un mal de crâne lancinant m’accompagne depuis plusieurs heures et rend chaque mouvement compliqué. Je referme derrière moi, me départis de mes chaussures à talons, de mon sac et inspecte les lieux. Laisser mon logement à une femme que je connais à peine m’a fait craindre le pire, mais à ma plus grande surprise, aucun désordre n’est à signaler. Une agréable odeur flotte même dans les airs.

À l’exception de la télévision qui diffuse un film à volume réduit, je n’entends aucun bruit, signe que mon neveu et ma nièce doivent déjà dormir. Je regrette de ne pas avoir été là pour les accueillir. Il serait normal qu’ils m’en veuillent et me le fassent payer demain. Je n’ai aucune idée de la manière dont je vais réussir à gérer la situation. M’occuper d’eux n’a jamais été dans mes projets. Je n’ai même jamais souhaité devenir mère. Au moins, Jessica et moi nous accordions à merveille sur ce point.

Songer à elle empire encore mon état. Je me masse l’arête du nez et en relevant les yeux, je tombe sur Jade allongée sur le canapé. Emmitouflée dans un plaid, elle s’est endormie. Seul son visage est visible, éclairé par la lumière tamisée provenant du lampadaire en métal noir installé à côté du sofa. Je m’approche sans faire de bruit et admire son expression sereine. Elle semble encore plus jeune que lors de notre rencontre. Je n’ai même pas pensé à lui demander son âge, ni rien d’autre d’ailleurs. Cette négligence ne me ressemble pas. Au pied du mur, je me suis contentée de choisir la solution de facilité et de lui transférer certaines de mes responsabilités.

Il sera toujours temps de l’interroger demain. Pour le moment, rien ne presse. J’admire un instant les boucles rousses échappées de sa tresse qui se sont aventurées sur sa joue, avant de secouer vivement la tête pour me reprendre. Il s’agit de la baby-sitter de Daniel et Amy, une fille qui doit avoir dix ans de moins que moi et dont j’ai absolument besoin dans les prochains jours. J’éteins la télé, me prépare à procéder de même avec le lampadaire, lorsque je l’aperçois papillonner des paupières. Au cours des premières secondes, elle n’a pas l’air de se souvenir de l’endroit où elle se trouve et sursaute en se rendant compte de ma présence.

Elle s’assoit précipitamment dans une position défensive, et ne se détend qu’en entendant le son de ma voix.

— Désolée, je ne voulais pas vous effrayer. Je viens juste de rentrer.

— Oh… Quelle heure est-il ?

— Minuit.

Tout en se frottant les yeux, elle retient de justesse un bâillement et se libère du plaid. Son pyjama constitué d’une chemisette blanche décorée de plusieurs fleurs roses et d’un pantacourt de couleur identique est plutôt mignon. Je m’empêche de trop l’observer et me dirige vers la cuisine pour me servir un verre d’eau. De la nourriture disposée dans une assiette et recouverte d’un papier cellophane attire mon attention. Même si la vaisselle a été faite et que rien ne traîne, l’odeur des aliments flotte encore dans l’air et m’ouvre l’appétit. Je n’ai rien mangé aujourd’hui à l’exception de quelques minisandwichs grappillés dans la cuisine de l’hôtel.

— Réussir à vous sauver une part de quesadillas n’a pas été facile. Je vous les réchauffe ?

— Ne vous embêtez pas. Vous devriez retourner dormir.

— Ça ne m’embête pas.

Sans tenir compte de ma suggestion, elle s’occupe de mon assiette et en sort une autre du micro-ondes. Cette dernière est garnie de nachos au fromage et d’un petit récipient contenant une sauce mystérieuse.

— Vous aimez la nourriture mexicaine ? demande-t-elle en déposant son chargement sur le comptoir séparant la cuisine du salon. Je n’ai pas mis beaucoup d’épices pour convenir aux goûts des enfants.

— Je ne suis pas difficile.

La voir évoluer avec aisance dans la pièce me provoque un sentiment étrange. En quelques heures, elle s’est complètement approprié cette partie de mon appartement. Au lieu de rester immobile à la dévisager, je ferais mieux de me servir moi-même. Du moins, tel est mon projet jusqu’à ce que je réalise qu’elle s’est déjà occupée de tout. Des couverts et même un verre d’eau m’attendent. Je m’assois sur l’un des tabourets hauts et attrape un nacho distraitement. Cette femme est très efficace. Rien dans ses mouvements n’indique qu’elle sommeillait encore il y a cinq minutes.

— Tout s’est bien passé avec les enfants ? m’intéressé-je.

— Assez bien, oui. Ils se sont chamaillés durant le trajet, mais depuis que nous sommes arrivés, ils ont été très sages. Ils m’ont aidée à faire les courses et à préparer le repas, puis nous avons déballé leurs affaires et après une bonne douche, ils sont allés dormir sans protester. Ils n’ont pas réussi à fermer l’œil hier, ils devaient être épuisés.

— J’aurais dû vous laisser de l’argent liquide. Je vais vous rembourser les courses et vos autres dépenses.

— C’est inutile, je me suis servie de la carte de crédit que m’a donnée votre frère.

Apprendre qu’elle dispose d’un accès direct à l’un des comptes de Justin me surprend. Il doit vraiment avoir confiance en elle. Le nacho toujours en main, je le trempe dans la sauce et en croque un bout sans réfléchir. Le goût m’empêche de formuler la phrase qui me trottait en tête.

— Ce n’est pas bon ? s’inquiète-t-elle face à mon haussement de sourcils.

— Au contraire, c’est excellent.

— Ah, je vois, répond-elle avec le sourire. Vous pensiez encore que je cherchais à vous empoisonner. Pourtant, vous n’avez pas été malade la dernière fois, si ?

— Je n’avais pris qu’une bouchée.

— Une très grosse bouchée alors, car il ne restait plus une miette du muffin après votre passage.

Cette taquinerie m’amuse, néanmoins, je n’en montre rien. Depuis quelque temps, plus aucune émotion ne filtre sur mon visage. J’ai du mal à m’ouvrir aux autres et ne fournis plus le moindre effort pour y parvenir. Du bout des doigts, je picore les vestiges des nachos et entreprends ensuite de goûter aux quesadillas qui viennent d’arriver devant moi.

— Demain, il faudra que nous parlions de l’organisation pour la semaine à venir. Je travaille beaucoup et il n’est pas rare que je rentre aussi tard. Avez-vous des exigences particulières ?

— Non, je… J’ai juste besoin de mon jeudi soir. J’ai un rendez-vous… Enfin, j’ai une obligation à 17 h.

— Très bien, je me libérerai plus tôt ce jour-là. Autre chose ?

Rendez-vous le 4 février pour la sortie d’Aller de l’Avant !

On sait que vous adorez les romances contemporaines. Lena Clarke l’a entendu et ce livre fait partie de la série de ses histoires « dans notre monde ». Elle est liée à d’autres ouvrages. Nous avons déjà mentionné Séduis-Moi, mais il y en a un autre. Au moins… Alors on se dit au 4 février prochain. Et surtout, rappellez-vous que la lecture vous fait du bien et lutte pour améliorer votre santé mentale. Oui, rien que ça !

Vous avez raté notre article sur les bienfaits de la lecture de romans lesbiens ? Vraiment ? Promis, lire vous aide et vous fait du bien. Vous ne me croyez pas, cliquez sur le lien !

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