Extrait du roman lesbien fast burn Les deux font la paire de TB Markinson et Miranda MacLeod

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Découvrez un extrait du roman lesbien fast burn les deux font la paire

Comme nous vous l’annoncions la semaine dernière, rendez-vous le 4 mars prochain ! En effet, à cette date sortira la nouvelle traduction d’une histoire de TB Markinson et Miranda MacLeod : les deux font la paire.

Cette romance est un véritable coup de foudre entre une rancheuse et une assistante marketing. La première est couverte de dettes, la seconde s’ennuie dans sa vie et son métier trop planplan. Leur rencontre va faire des étincelles et, après deux nuits exceptionnelles, elles vont se séparer… Avant d’être contraintes de se revoir. Pourquoi ? Parce qu’elles se sont mariées pendant qu’elles étaient ivres, à Las Vegas et ont tout oublié…

On adore le pitch, on adore l’histoire. Et surtout, on aime par-dessus tout qu’il soit à ce point question de confiance en soi dans cette romance.

Vous avez raté le résumé ? Pas de problème, le voici

Avant de vous proposer l’extrait du roman lesbien fast burn des deux autrices, voici la quatrième de couverture. Et si vous ne savez pas ce qu’est un fast burn, sachez que c’est l’opposé du slow burn. Ici, tout va vite dans la relation amoureuse. Peut-être même un peu trop vite…

Maisie Sullivan, assistante marketing dévouée originaire de Milwaukee, rêve d’obtenir une promotion pour pouvoir terminer ses études universitaires. Lors d’un voyage d’affaires à Las Vegas, Maisie se retrouve embarquée par ses collègues à un spectacle de rodéo. Enfin ça, c’est ce qu’elle croit, avant de découvrir qu’il s’agit en réalité d’un concours de dressage beaucoup plus sage.

Drew Campbell, quant à elle, est une éleveuse de chevaux pragmatique, spécialisée dans le dressage. Venue à Las Vegas pour une compétition équestre, son seul objectif est de gagner suffisamment d’argent pour rembourser les dettes de sa famille. Mais lorsqu’une belle inconnue attire son attention (et bien plus encore), elle décide de profiter d’une nuit de liberté.

Ce qui arrive ensuite, ni Maisie ni Drew ne s’en souviennent. Pourtant, quelques mois après leur séparation, elles découvrent que ce qui s’est passé à Vegas les a suivies jusque chez elles : leur soirée arrosée a entraîné un mariage express dont il ne va pas être facile d’assumer les conséquences…

Et enfin, la couverture de Les deux font la paire de TB Markinson et Miranda MacLeod

On félicite toutes celles qui sont allées au bout du puzzle ! Un grand bravo à : Titia, Harry Potter et Cécile !

Puis on vous offre, enfin, la couverture. Une couverture qui surfe sur le côté sexy, mais aussi le côté cowgirl un peu trop sûre d’elle…

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L’extrait de Les deux font la paire de TB Markinson et Miranda MacLeod

— Ne me dis pas que tu prévois de te remettre encore une fois avec Nate, s’il te plaît.

Maisie grimaça.

— J’ai eu ma dose, le cirque est fini. Non, c’est juste que l’idée d’attraper au lasso un cowboy indomptable pendant un week-end de folie à Vegas est plus tentante en théorie qu’en pratique.

— Ne te laisse pas abattre, conseilla Donna en lui tapotant le bras. Tout ce dont tu as besoin, c’est d’un peu de temps et d’un changement de perspective. Tu te remettras en selle le moment venu.

— Peut-être.

En son for intérieur, Maisie en doutait. Elle n’arrivait pas à déterminer l’origine de son apathie concernant la romance, cependant celle-ci semblait bien trop profonde pour avoir été causée par la rupture avec Nate. Elle avait même commencé avant qu’elle le rencontre, si la jeune femme se montrait honnête. Une aventure d’un soir ne l’aiderait probablement pas.

— Tu sais ce qu’il me faut ? demanda sa collègue.

— Un diamant à ton annulaire ? plaisanta Maisie.

Donna lui décocha un petit coup de poing sur l’épaule et elle grimaça théâtralement.

— Non, andouille. Enfin, si. Mais non. Ce dont j’ai besoin en cet instant, c’est d’une bière. Tu veux que je t’en ramène une ?

— Ah, ça, je ne suis pas contre. Une légère, s’il te plaît, ajouta Maisie. Tu me connais.

Alors que le présentateur annonçait le nom du concurrent suivant, Maisie s’affala sur son siège, se laissant glisser dans une position presque avachie. La journée avait commencé de manière prometteuse et elle ne s’était pas imaginée se retrouver là. Elle aurait voulu… quelque chose. Quoi, exactement, elle n’en savait rien. Et en toute franchise, il y avait un moment que Maisie se sentait comme ça. Plus longtemps qu’il n’apparaissait raisonnable.

Son boulot était bien, son appartement correct. Sa rupture avec Nate avait plus été un soulagement qu’un désagrément, à l’exception de la gêne que cela avait créée avec M. Taite. Sa mère passait l’hiver en Floride avec son dernier petit ami en date, alors Maisie n’aurait pas à subir de mélodrame pendant encore au moins deux ou trois mois. Elle n’avait aucune raison de se plaindre. Malheureusement, elle n’avait rien à célébrer non plus.

La vie était… insipide.

Avant de tomber malade, le père de la jeune femme avait l’habitude de lui répéter qu’elle serait la première de la famille à finir son cursus universitaire et qu’elle serait PDG d’un gros groupe ou une entrepreneuse accomplie avant ses trente ans. Maisie avait toujours cherché à se montrer à la hauteur de la fierté et des ambitions de son père. Peut-être que c’était pour cette raison qu’elle s’était attendue à une vie plus palpitante que celle-ci.

Un peu comme avec ce rodéo. Regarder les chevaux réaliser leurs figures avait l’air amusant au début, mais au bout de cinq passages relativement similaires, elle en avait assez. Combien de temps une personne était-elle censée observer un canasson tourner en rond ? Et Donna qui ne revenait toujours pas avec les boissons !

Alors que le présentateur donnait le nom du concurrent suivant, Maisie se leva, voyant là une occasion de s’éclipser. Cheryl semblait en avoir pour un moment avec ses deux nouveaux amis cowboys, donc si elle se dépêchait, elle pouvait peut-être attraper Donna en route et aller explorer avec elle un casino ou deux. Maisie devait être en mesure de sacrifier un billet de vingt dollars et de trouver une machine à sous à faible mise afin de s’occuper pendant que Donna s’amusait. Pouvait-on jouer avec des centimes ?

Maisie venait d’adopter ce plan lorsque le cavalier suivant rejoignit le centre de la piste au galop. Tous les poils de la jeune femme se redressèrent sur sa peau comme si elle avait été foudroyée. Elle aurait aimé avoir sa bière, car elle avait soudain terriblement soif. Ce cowboy chevauchant sa monture était la chose la plus extraordinaire que Maisie ait jamais vue.

Chaque mouvement se révélait empli de grâce, comme si humain et animal dansaient ensemble. Les mains tenant les rênes étaient étrangement délicates et pourtant pleines de force. Incroyablement fortes, même. Les genoux de Maisie faiblirent alors qu’elle les imaginait s’activer dans des endroits bien plus intéressants : caressant la fine peau de l’intérieur de ses cuisses, par exemple. Ou malaxant sa poitrine.

Elle déglutit péniblement, manquant de s’étouffer tellement sa gorge apparaissait sèche. Bordel de merde, d’où venait cette sensation ? Et où était Donna avec cette foutue bière ?

Maisie ne se rappelait pas avoir un jour réagi aussi fort en présence d’un autre être humain, pourtant la façon dont cette personne se mouvait dans son jean sombre, sa chemise noire et sa veste mauve… Oh, et son chapeau ! Oui, le couvre-chef était indispensable à l’allure générale.

La jeune femme essaya de se concentrer sur le visage du cavalier tandis que sa monture blanche et la vache brune longeaient les tribunes au galop. Au moment où le trio passa devant Maisie, terriblement proche d’elle, le cheval sembla trébucher. Le chapeau du concurrent s’envola dans les airs. Maisie bondit en avant et le rattrapa. Elle le serra contre sa poitrine et balaya la piste des yeux pour retrouver son propriétaire.

Quand elle tomba dessus, son cœur faillit s’arrêter. Comment avait-elle pu se tromper ? Une longue tresse de cheveux blond sable était désormais visible dans le dos du cowboy. Correction : de la cowgirl. C’était tellement évident que Maisie ne comprenait pas comment elle ne s’en était pas rendu compte. Elle avait cru que le cavalier était un homme, alors qu’en réalité, il s’agissait d’une femme grande et musclée.

Celle-ci revenait d’ailleurs vers elle, chevauchant sa monture comme un chevalier de conte de fées. Le cheval s’arrêta devant le muret et souffla bruyamment, de l’air chaud parvenant jusqu’aux joues de Maisie, qui devaient être de la couleur d’un camion de pompier. Tout à coup, elle avait la sensation que la température dans l’Arena était d’au moins un million de degrés.

— Mon chapeau ? s’enquit la cavalière, un sourcil levé.

Maisie ouvrit la bouche, cependant aucun son n’en sortit. Devenue muette, elle se contenta de tendre le couvre-chef à sa propriétaire. Lorsque les doigts de celle-ci frôlèrent les siens, tous les poils de son corps se dressèrent de nouveau, au garde-à-vous. Leurs regards se trouvèrent et la jeune femme eut la sensation d’être hypnotisée. Elle était incapable de bouger. Ou de respirer.

— Merci, m’dame.

La concurrente fixa encore une seconde les iris de Maisie. Un instant qui s’étira comme le plus délicieux des caramels. Puis, la cowgirl lui adressa un clin d’œil.

Maisie ne reprit son souffle que lorsque celle-ci se fut éloignée et manqua de s’étouffer. Bordel de merde, qu’est-ce que c’était que ça ?

— Maisie ?

Sans que la jeune femme s’en rende compte, Donna était revenue. Les mains vides.

— Ils n’ont plus de bière. Tu y crois ? Cheryl aimerait rester, moi je préfère passer à autre chose. Et toi ?

— Quoi ?

Maisie cligna des paupières, retrouvant peu à peu sa capacité à se mouvoir. Elle se pencha d’un côté, puis de l’autre, essayant d’apercevoir la piste – et surtout la cowgirl – derrière sa collègue. Malheureusement, celle-ci avait disparu, tout comme son cheval et la vache.

— Je disais que j’étais prête à partir de ce trou. Je ne pense pas qu’il va s’y passer quoi que ce soit d’intéressant.

— Oh. Oui.

Encore étourdie, Maisie regroupa ses affaires et suivit Donna, n’ayant conscience de rien, entièrement captivée par le souvenir des doigts de l’inconnue contre les siens et du frisson d’excitation qui avait parcouru son corps.

Elle avait voulu quelque chose de palpitant ? Elle avait été servie.

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