Rencontre avec TB Markinson et Miranda MacLeod pour Les deux font la paire

Les deux font la paire - romance saphique de TB Markinson et Miranda MacLeod - extrait de l'image

Découvrez l’interview des deux autrices américaines à l’origine du roman saphique Les deux font la paire

Les deux font la paire est votre deuxième roman traduit en français. Pourriez-vous le présenter à nos lecteurs ?

Miranda : Les deux font la paire est un roman qui tient particulièrement à cœur à TB. Bien qu’elle soit une citadine dans l’âme, il y a des éleveurs dans sa famille et raconter cette histoire lui a permis de puiser dans les récits que lui avaient racontés ses grands-parents. C’est une magnifique romance du type « poisson hors de l’eau », où une citadine tombe amoureuse de la vie à la ferme, même si elle est éprouvante la plupart du temps.

Pouvez-vous nous parler un peu de vos héroïnes, Maisie et Drew ?

TB : Toutes les deux sont des femmes obstinées, prêtes à tout pour réussir. Le problème, c’est qu’il faut parfois demander de l’aide, et ce n’est pas toujours facile. Malgré leur entêtement, ce sont des personnes honnêtes et aimantes.

Entre elles, c’est presque le coup de foudre, non ?

Miranda : C’est clairement de l’attirance au premier regard, et comme elles se retrouvent à Las Vegas, elles pensent sans doute que cela n’aura aucune conséquence sur leur vie. Sauf que, sous l’effet de l’alcool, elles se marient ! Ce qui s’est passé à Vegas… ne reste pas à Vegas. Nous avons adoré écrire leur histoire et les aider à comprendre à quel point elles étaient faites l’une pour l’autre.

Un coup de foudre à Las Vegas et un mariage lesbien oublié…

Comment avez-vous eu l’idée du mariage oublié à Las Vegas pour vos héroïnes ? Ce n’est pas un trope qu’on voit souvent dans les romances saphiques !

TB : Miranda a toujours adoré le trope du « réveil en étant marié », mais elle aime ajouter sa touche personnelle. Alors, elle a eu l’idée d’y ajouter un rebondissement : aucune des deux ne se souvient de ce qui s’est passé. Cela ajoute une couche supplémentaire de complications. Miranda aime dire : « Oui, j’aime cette idée, mais si on allait encore plus loin… ? »

Diriez-vous que Maisie et Drew se ressemblent plus qu’elles ne le pensent au départ ?

TB : Oui, absolument. Nous pensons que les gens ont souvent plus de points communs qu’ils ne le croient. Chaque personne est unique, bien sûr, mais nous vivons tous dans le même monde. La plupart du temps, nous avons les mêmes peurs, les mêmes pressions, les mêmes envies, les mêmes désirs… La clé, c’est de dépasser ses propres préjugés ou son arrogance pour voir l’autre tel qu’il est vraiment.

Une romance lesbienne qui se déroule en grande partie dans un ranch

On adore l’idée que la majeure partie du roman se déroule dans un ranch. C’est très réaliste ! Comment avez-vous fait pour rendre cela aussi authentique ?

Miranda : En plus des souvenirs que TB a pu entendre dans sa famille, nous avons regardé beaucoup de vidéos sur la vie quotidienne des éleveurs. Miranda est devenue accro à une chaîne YouTube d’un ranch du Wyoming et elle continue à la suivre pour voir comment vont les animaux !

Selon vous, qu’est-ce qui différencie la dynamique entre Drew et Maisie de ce qu’on voit habituellement dans les romances lesbiennes ?

Miranda : Nous aimons créer des personnages imparfaits, mais au grand cœur. Nous n’aimons pas lire des histoires sur des personnages trop parfaits ou trop lisses. Alors, nous leur donnons de la profondeur, pour les rendre crédibles et attachants, comme des personnes que l’on aimerait vraiment connaître dans la vraie vie.

Une romance lesbienne qui traite de confiance en soi

Diriez-vous que ce livre parle en grande partie de confiance en soi et de son impact sur nos décisions dans la vie ?

TB : Oui, nous sommes d’accord avec cette idée. C’est une condition humaine universelle. Nous devons tous apprendre à nous connaître, à comprendre ce que nous voulons et à trouver des moyens d’atteindre nos objectifs. Et pour cela, il faut croire en soi et avoir la confiance nécessaire pour poursuivre ce qui nous rend heureux.

La famille joue un rôle important dans votre histoire, n’est-ce pas ? On a l’impression qu’elle influence beaucoup les choix et les doutes de Maisie et Drew.

TB : Miranda vient d’une grande famille, et une grande partie de ses souvenirs d’enfance sont liés à sa famille. Nous savons que la famille peut parfois rendre fou, mais c’est souvent sur elle qu’on peut compter dans les moments difficiles. Que ce soit la famille de sang ou celle qu’on se choisit, ces personnes ont une influence énorme sur nos décisions. Et, qu’on le veuille ou non, nous accordons probablement plus d’importance à leur opinion qu’on aimerait l’admettre.

Rencontre avec TB Markinson et Miranda MacLeod : Des romances lesbiennes ? Vive les romances lesbiennes !

Qu’aimeriez-vous que les lecteurs retiennent de votre roman ?

Miranda : Ça peut sembler un peu cliché, mais comme nous écrivons des romances, nous voulons que nos lecteurs retiennent une chose essentielle : l’amour peut faire peur, mais cela vaut toujours la peine de trouver cette personne spéciale qui nous comprend vraiment.

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