La semaine dernière nous vous annoncions la sortie de la nouvelle romance FxF de Marguerite Grimaud le 03 juin prochain
Si vous avez raté le précédent article, pas de panique. Bon, vous avez raté l’occasion de gagner un mug en découvrant quel objet allait empêcher Amanda et Cassiopée de s’embrasser, mais c’est tout ! Parce que nous allons vous rappeler l’essentiel (sans mes jeux de mots stupides, j’ai décidé d’arrêter).
Marguerite Grimaud, l’autrice de La Voie du Sud et 25 ans et 34 jours, sortira sa nouvelle romance FxF le 03 juin prochain. Il s’agit du livre La Constellation des Sentiments. Dans ce dernier, deux voisines vont avoir un coup de foudre l’une pour l’autre… Sauf que la vie est capricieuse et que nous avons toutes et tous nos peurs… Donc ça ne va pas être simple pour elles de reconnaître ces sentiments, de faire le premier pas et même de s’embrasser…
La quatrième de couverture de cette belle et nouvelle romance saphique : La Constellation des Sentiments
Peut-être que vous vous en souvenez (ou pas), mais dans La Voie du Sud, Héloïse Freinet voit une psychiatre. Pour l’aider à récupérer de son traumatisme et retrouver sa voix… Amanda Foster est cette fameuse psychiatre et elle a la chance, dans cette histoire, de rencontrer la femme de sa vie. Oui, rien que ça ! Et ce n’est pas n’importe qui, c’est sa voisine qui va aussi devenir sa collègue durant quelques mois…
Allez, j’arrête de vous faire languir et vous propose de découvrir le résumé de cette romance :
Lorsqu’Amanda Foster, psychiatre à l’hôpital Pouzin, trébuche sur une caisse en sortant de son appartement, sa vie entière bascule. Une femme aux cheveux ébouriffés et au nom aussi musical que captivant emménage en face de chez elle : Cassiopée Uccellino. Dès le premier éclat de rire, Amanda est sous le charme.
À Pouzin, la docteure Uccellino, oncopédiatre de renom, arrive en renfort sur un cas difficile. Au détour d’un couloir, Cassiopée croise le regard bleu roi d’Amanda, ce regard qui a ébranlé toutes ses certitudes depuis leur première rencontre. Au fil des jours et des échanges, les deux femmes discutent, s’apprécient et se découvrent de nombreux points communs.
Seules ombres au tableau, Cassiopée n’a pas pour habitude de se poser et Amanda voit revenir son ex dans sa vie. Mais peut-on résister au coup de foudre lorsqu’il frappe à votre porte ?
La couverture de ce livre qui saura vous émouvoir…
Et voici la couverture de ce roman. Une couverture qui donne de l’importance à un arbre, un saule pleureur célèbre de Paris. IL se trouvait sur l’île de la Cité. Le premier, grand et majestueux avait été abattu, car il représentait un risque pour les riverains. Depuis un nouveau, plus petit, a été replanté. Et dans l’histoire, il a de l’importance pour Amanda et Cassiopée… Mais chut, on ne vous en dit pas plus !
En tout cas, découvrez la couverture qui, nous l’espérons, vous donnera l’envie de découvrir cette nouvelle romance contemporaine qui se déroule donc à Paris. On se pose en France, cet été…
L’extrait de La Constellation des Sentiments de Marguerite Grimaud : une nouvelle romance saphique pour cette année !
Fini de jouer. Après tout, vous êtes là pour lire, non ? Oui, vous avez déjà lu jusqu’à présent, mais bon, ce n’est pas ce que vous recherchez réellement. Donc, place à l’extrait !
Le premier jeudi après le déménagement, la psychiatre perçut, derrière la porte, un cri d’agacement suivi d’un bruit sourd. Elle hésita, n’y tint plus, scruta par l’œilleton, se haussa sur la pointe des pieds, aperçut sa voisine qui fouillait frénétiquement dans une besace de toile rouge. Elle laissa passer quelques secondes, entendit un juron et ouvrit sa porte. Elle trouva sa collègue en tailleur devant le contenu de son sac éparpillé sur le palier. Son visage était blême et son regard barré de larges cernes. Un objet échoué sur le sol attira l’attention d’Amanda : un imposant casque audio.
Dès qu’elle l’aperçut, Cassiopée s’excusa :
— Bonsoir, je t’ai dérangée, désolée.
— Pas le moins du monde. Tu as égaré tes clefs ?
— J’espère qu’elles ont juste glissé de mon sac quand je l’ai déposé dans mon casier… Le problème, c’est que j’ai oublié mon téléphone dans une poche de ma blouse. Je ne peux même pas appeler à l’aide. Je vais y retourner.
— Tu aurais pu sonner…
— Non et je ne vais pas t’embêter plus longtemps.
— Tu ne m’embêtes pas.
D’un geste fatigué, à l’image de son état, la naufragée désordonna un peu plus ses cheveux.
— Désolée. Épilogue au diapason d’une sale journée.
— Entre, nous allons trouver une solution.
Cassiopée hésita. Son estomac émit un long gargouillis. Amanda saisit l’ouverture.
— Ton organisme vient de décider pour toi. Je m’apprêtais à profiter de la douceur pour dîner sur la terrasse, devant le coucher de soleil. En agréable compagnie, ça sera encore mieux.
— Je ne veux pas abuser.
— Tu as la mine de quelqu’un qui a besoin d’un repas au calme. Donne-moi cinq minutes pour trouver une bonne âme qui rapportera tes affaires. Si tu acceptes que quelqu’un fouille dans ton casier.
— Ce n’est pas si loin, je…
— Laisse-moi arranger ça, persista Amanda.
— Emma y est peut-être encore, céda-t-elle.
— Très bien. Viens…
Tout en cherchant le contact de sa consœur dans le répertoire de son téléphone portable, Amanda vit Cassiopée passer son regard de sa porte close à la sienne grande ouverte. À la deuxième tonalité, l’oncopédiatre se baissait pour ramasser ses affaires, à la quatrième, elle se glissait dans l’entrée. Amanda pensait couper l’appel pour écrire un message quand Villalba répondit, essoufflée.
— Bonsoir, Amanda, tout va bien ?
— Bonsoir, Emma, seriez-vous à l’hôpital ?
— Je viens d’arriver chez moi. Il y a une urgence ?
— Un peu, mais sans aucun caractère de gravité. La docteure Uccellino a sans doute oublié ses clefs dans son casier et je refuse de la laisser dormir sur le palier.
— Vous aurez plus de chance avec la professeure Lemouy. Elle était encore dans son bureau quand je suis partie. Et sinon, dites à Cassiopée qu’elle est la bienvenue à la maison.
— Merci, je vais commencer par appeler Priscille. Je vous tiens au courant. Bonne soirée.
Cassiopée semblait prête à jaillir de l’appartement.
— Vraiment, ça n’est pas la peine ! protesta-t-elle.
— Lemouy ne mord pas, tu sais.
— Mais elle m’intimide autant que je l’admire.
— Ne te fie pas aux apparences.
— C’est le CV qui m’impressionne.
— Seulement ?
— La femme aussi. Cette classe…
— Débarrasse-toi.
Amanda l’aida à ôter son blouson de cuir, il était fin et léger. Elle l’accrocha sur un portemanteau, dans l’entrée. Cassiopée tenta de s’excuser une nouvelle fois.
— Tu étais peut-être occupée…
— Je passais à table et j’ai une consultation à distance à vingt-deux heures. Je pense que d’ici là, tu seras rentrée dans tes pénates. Allez, viens.
Elles pénétrèrent dans un vaste salon pendant qu’Amanda se concentrait à nouveau sur son portable. Priscilla répondit dès la première tonalité.
— Coucou, il paraît que tu es encore à Pouzin.
— Oui, jusqu’au cou dans la paperasse. Ça va ?
— Cassiopée, qui est en face de moi, a sans doute laissé ses clefs et son téléphone dans son casier. Tu peux aller vérifier, s’il te plaît ?
Elle se tourna vers son invitée. Son cœur fit à nouveau des cabrioles à la vue de ses joues cramoisies.
— Priscille y va, articula-t-elle. Quel est ton code ?
— C’est 2534.
— 2534… répéta-t-elle à l’intention de son amie.
Amanda cala son téléphone sur son oreille et, d’un geste, convia sa visiteuse du soir à s’asseoir. Celle-ci s’écrasa dans le canapé. Son hôtesse la laissa pour sortir une deuxième assiette et des couverts. Quand elle revint dans le salon, l’oncopédiatre s’était relevée et faisait les cent pas.
— Un porte-clefs avec une baleine, vraiment ? taquina-t-elle en partageant les propos de Priscille.
— Oui, confirma sa propriétaire en rougissant de plus belle.
— Et ton téléphone est aussi dans ton casier. Merci, Priscille.
Amanda raccrocha.
— La professeure Lemouy sera là dans une heure, ce qui nous laisse le temps de dîner.
— C’est très gentil. Merci.
— Tu vois, c’était tout simple.
L’invitée sembla se détendre pour la première fois de la soirée. Elle se tourna vers la porte-fenêtre qui s’ouvrait sur un horizon rougeoyant, expira effectivement d’aise.
— C’est magnifique.
— Cette terrasse, quel luxe ! commenta la psychiatre. J’ai adopté cet appartement comme il m’a adoptée.
Cassiopée lui sourit.
— Nos deux-pièces sont quasiment identiques et ils ont le même poêle, d’ailleurs, informa-t-elle sa voisine en désignant la pièce en émail bleu.
— Ah oui ? s’étonna Amanda qui finissait de mettre la table.
— Je les connais très bien, en fait. Tu loues à mes grands-parents qui ont eu la bonne idée de les acheter quand le prix du mètre carré n’était pas encore mirobolant.
— J’ai eu de la chance de le trouver. J’aime beaucoup cette grande pièce et la douceur de cette chambre.
— Je suis tout à fait d’accord. J’ai toujours adoré ces apparts. Le locataire venait de donner congé à mes grands-parents quand j’ai reçu l’appel au secours de Pouzin. J’en ai profité et il était ravi de ne pas avoir de préavis. Ça tombait bien, en somme, précisa Cassiopée au moment de s’installer sur la chaise, à côté de son hôtesse.
— Il m’avait prévenue, oui. Il était sympathique, mais réservé. Nous n’avons pas eu beaucoup d’interactions.
— Il a laissé l’endroit nickel. Je n’ai eu qu’à emménager en une seule journée.
— Avec quelques cartons de livres quand même, releva la psy.
— Je suis une grande lectrice.
— Ta mère m’a dit ça.
— Ma mère et ses enfants… J’ai beau avoir quarante ans, j’en aurai toujours douze pour elle.
— Quarante ans, tu ne les fais pas.
Cassiopée la regarda la tête penchée, sembla vouloir répondre, mais se contenta d’ébouriffer ses mèches rebelles.
— Ce sont les cheveux qui font ça.
Pas seulement, pensa Amanda. Même épuisée, tu ruisselles d’énergie.
— Les étagères du salon sont très réussies, complimenta celle-ci après un bref silence emprunté.
— Je les ai dessinées avec Priscille, figure-toi, et réalisées avec elle et une petite bande. J’aime bien bricoler. Tu veux de l’eau ? Gazeuse, plate ? Et si j’ouvrais une bouteille de vin ?
— Je ne dis pas non, mais en mangeant. Je n’ai pas eu le temps de ne serait-ce que de penser à déjeuner.
— Pas très raisonnable. Installons-nous. J’ai une salade composée, des fromages avec des poires et du raisin.
— Impec.
Amanda posa devant elle un verre que Cassiopée avala à longs traits, puis elle fit le service. Elle attendit que son invitée pioche dans son assiette pour commencer. Elle entendit un murmure de satisfaction, trouva des yeux gourmands. Son cœur reprit sa sarabande.
— C’est délicieux, félicita Cassiopée.
— Je suis assez d’accord. J’ai découvert cette recette dans un magazine, ça m’a donné envie d’essayer.
— Merci pour ce sauvetage.
L’oncopédiatre passa une main lasse sur son visage.
— Rude journée ? devina la psy.
— C’est rien de le dire.
— Tu fais un métier héroïque.
— Tout le personnel soignant est héroïque. C’est vrai du généraliste du coin de la rue qui reçoit en un jour plus de patients que nous n’en voyons en une semaine, à l’infirmière sans qui nous ne serions rien du tout. Tu le sais.
— Exact.
— Et puis, ce sont les enfants qui sont héroïques, et leurs familles. Aujourd’hui, le chef de service m’a interceptée pour me demander mon avis sur une tumeur du tibia chez une adolescente de treize ans. C’est pour ça que je n’ai pas eu le temps de déjeuner. J’ai analysé le dossier dans tous les sens et j’étais d’accord sur toute la ligne. On est allés l’annoncer ensemble. On va d’abord essayer les inhibiteurs derrière la chimio qui a été agressive, mais ce n’est pas une solution miracle pour tous les types de tumeurs. Nous craignons qu’une amputation en dessous du genou soit nécessaire. L’ado a accueilli le diagnostic avec une bravoure qui m’a bouleversée, comme souvent.
Amanda remplit leurs verres à vin, Cassiopée fit jouer le liquide doré en tenant le pied entre le pouce et l’index.
Ca donne envie! Enfin, encore plus que de savoir que le résumé que ce soit Marguerite Grimaud, je veux dire.
Mais, euh, comment dire… Je ne veux pas faire mon empêcheuse de tourner en rond mais ça m’a carrément sauté aux yeux: « Tu loues à mes grands-parents qui a eu la bonne idée de les acheter ».
C’est moi qui n’ai pas compris le sens de la phrase ou une faute de frappe ? Ce sont les grand-parents qui ont acheté. Non?
Ah, j’ai mis un « que » de trop! :p « …de savoir le résumé ET que ce soit… »
Tu as totalement raison AB. Il y avait effectivement une faute dans l’extrait (un grand-père devenu des grands-parents) et la phrase suivante qui a oublié d’être corrigée pour l’accord.
Je viens de modifier dans l’extrait et je vais de ce pas corriger les ebooks. Merci pour ton regard aiguisé !
Outch! C’est fou mais c’est la vie! Merci pour ta lecture acérée! Et ravie que tu aies envie de le lire!
La couverture est majestueuse avec ses dégradés de couleurs et ce saule pleureur éclairé.
Nous allons donc à Paris : Super!
L’extrait est une belle mise en bouche. Tailleur et blouson de cuir : craquant
Porte clé baleine et code 2534 : adorable !
2534, on n’a pas pu s’empêcher 😉