Briser la glace
Était-ce un sourire que Reine découvrait sur le visage de Christy ? Pas le rictus des premiers jours. Un vrai sourire, un sourire qui s’approchait inexorablement de ses lèvres. Elle se pencha pour savourer la promesse d’un baiser langoureux…
Reine se redressa d’un bond dans l’obscurité, dans son lit défait, en avalant une grande goulée d’air.
— Tu fantasmes sur elle, maintenant ! Ça va pas, la tête ? s’étrangla-t-elle.
Ou alors, c’était sur sa sœur jumelle sexy et impertinente ? Non. La chevelure était noire. Elle avait bien rêvé de Christy, et Christy allait l’embrasser.
— Voilà autre chose ! maugréa-t-elle en avisant son réveil en forme d’igloo. Il indiquait 2 h 12. Elle se tourna, sa fesse droite poignardée par une douleur fulgurante. L’épreuve de la veille lui avait laissé des séquelles.
— C’était trop demander aux lutins que d’installer un matelas pour amortir l’atterrissage post-cheminée ? Après tout ce que j’ai fait pour eux… Les ingrats !
Pourtant, elle ne put s’empêcher de s’esclaffer. Les rubans, le chocolat – excellent, d’ailleurs –, la chute… Elle aimait bien leurs gags, mais surtout, elle adorait la musique de leur hilarité. Elle se leva en grinçant, s’approcha d’un miroir, baissa le pantalon de son pyjama en pilou : un large hématome colorait sa peau d’une savante variation de violet.
— Ils s’amusent, lança-t-elle à son reflet. C’est pas comme la bougie éteinte qui me sert de formatrice et qui ne sourit que dans mes rêves.
Elle passa une pommade mentholée sur la zone meurtrie et se recoucha, laissant le sommeil l’envahir.
***
Elle tressauta. 4 h 44. Le visage souriant de ses songes avait refait une apparition. Le début de baiser avait effectivement tenu toutes ses promesses.
— Christy, Christy, Christy… souffla-t-elle tout haut.
Elle ne dormirait plus.
***
Reine était déjà installée, un épais volume devant elle, lorsque la Commandante des lutins poussa la porte de la bibliothèque.
— Tu t’es enfin décidée à respecter les horaires, la salua Christy.
— Il est passionnant, ce livre, indiqua l’élève en ignorant la pique. Les rennes sont des animaux fascinants.
— Tu ne m’apprends rien. Bon, je t’ai donné rendez-vous ici pour que nous passions en revue ce jour spécial. C’est la Saint-Nicolas aujourd’hui, tu sais ça ? Je t’ai préparé une sélection de livres sur le sujet.
Tu crois que je ne connais pas cette date ? s’indigna-t-elle in petto. Chère prof, tu me prends vraiment pour une bille et tu commences sérieusement à me courir sur le haricot.
— La Saint… quoi ?
— Une tradition de certains pays, comme la Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas… On mange du pain d’épices, parfois on offre des cadeaux. Mais tu me fais marcher, là ? réalisa Christy en croisant les yeux prétendument étonnés de Reine.
— À ton avis ? Papa adorait la Saint-Nicolas…
— Bien sûr. Je m’en souviens, s’adoucit sa tutrice.
Mais la trêve ne dura que quelques secondes. Christy se gratta énergiquement l’oreille.
— C’est à ça qu’on aurait dû penser ! Demander à la Fédération Internationale des Saints Nicolas de nous prêter main-forte pour remplacer le père Noël.
La foi que tu as en moi, c’est précieux. Reine passa les ouvrages en revue.
— Désolée de te décevoir, mais je les connais par cœur. J’ai appris à lire avec eux. Bon, et sinon, on fait quoi aujourd’hui avant d’appeler la FISN ?
Christy fronça les sourcils.
— Oui, je suis allée à plusieurs de leurs colloques. C’était très sympa, et en plus, les repas sont à tomber par terre de délice. Alors, ce programme ?
— J’attendais le lever du soleil, mais on commencera à la lampe frontale. Viens avec moi.
— C’est si gentiment demandé.
— Pardon ?
— Rien…
Attrapant sa veste en polaire et son bonnet, Reine emboîta le pas à la Commandante en cheffe des lutins.
— Tu n’as que ça aujourd’hui ? s’étonna cette dernière. Ça tombe bien, parce qu’avec tes innombrables pelures d’oignon et le plaid qui te sert d’écharpe, tu aurais été trop engoncée pour les exercices prévus.
— Je suis passée voir Pompon et Grelot pour des conseils vestimentaires. Elles ont été top et m’ont ouvert leur entrepôt. Il y a un coin réservé aux frileux, avec plein de jolies fringues à ma taille. Je suis beaucoup plus libre de mes mouvements et je n’ai plus froid. Heureusement que j’ai pensé à demander ! Tu savais que ce coin existait, toi ?
Christy se retourna lentement. Reine lut de la stupéfaction et tenta, en vain, de ne pas contempler le joli ovale que formaient ses lèvres délicatement nacrées. Ah, tiens, elle a mis du gloss aujourd’hui…
— Pompon et Grelot étaient déjà réveillées ?
— Elles étaient même là avant Pain d’Ép, figure-toi. Apparemment, il en a laissé tomber son brin de sapin de surprise. Tout le monde était sur le pont, d’ailleurs, et Sneachta a débarqué avec des tonnes de sablés irlandais. J’ai l’impression qu’ils sont super bien organisés. Ils abattent un sacré boulot et il y a de l’ambiance. Tu n’as pas entendu les chants de Noël ?
— Comment ça ? Ils chantent en travaillant ?
— Bah oui, c’est bon pour le moral. Quand tu donnes des responsabilités à tes équipes et que tu leur montres du respect… voilà ce qui arrive. Ça manque un peu beaucoup, les RH, dans votre boîte.
Christy fit volte-face vers la sortie. Reine la suivit en exultant intérieurement. Était-ce l’insomnie ? Le fantasme ? L’agacement ? En tout cas, elle n’avait plus envie de se laisser faire. Quand même ! Je suis la fille du père Noël !
— Tu sais patiner ?
— On enquillait des kilomètres et des kilomètres avec papa. Ça doit être comme le vélo, non ? Ça ne s’oublie pas. Et puis tu crois que je me déplace comment chez moi, en bord de mer ? En roller quad, évidemment !
— On va voir ça.
Et tu vas voir ce que tu vas voir, ma belle.
***
Christy serra les lacets de ses patins, lissa son jodhpur crème, zippa sa doudoune, ajusta sa lampe frontale. Reine virevoltait déjà sur le lac glacé. Je ne sais pas ce que tu as fait cette nuit, mais tu m’as l’air en pleine forme.
Elle entrevit une silhouette ; un éclair rouge luisit sous la lune.
— Salut, sœurette, et salut, apprentie mère Noël, lança Merry, qui enserrait un mug fumant de ses deux mains.
— Qu’est-ce que tu fais là ? interrogea Christy.
Reine et elle ? Ce serait pour ça ! Ce comportement frondeur serait dû à une interaction… entre elles deux. Elle se sentit bouillir.
— J’ai fait un aller-retour rapide en France pour des raisons… sentimentales, répondit Merry. J’ai rudement bien fait, c’était… torride. Je descends à peine de mon nuage, dans les deux sens du terme. Quand j’ai vu les loupiotes, j’ai pensé que c’était vous. Alors, c’est patinage aujourd’hui ?
Reine alternait pirouettes, toupies et salchows. La lampe frontale lui donnait l’allure d’une luciole dans une nuit d’été. C’était… magique, se surprit à admirer Christy.
— Hé, ho, Reine ! se ressaisit-elle. L’idée, c’est de se déplacer en patins parce que le père Noël utilise parfois ce moyen de transport. Bref, c’est pas Holiday on Ice, ici !
— Je fais juste un petit échauffement, trompeta Reine. Et c’est « mère Noël » ! Attrape-moi si tu peux !
Les lames crissèrent. Une cadence rapide et harmonieuse se perdit dans la nuit.
— Attends-moi ! s’écria l’elfe.
— Je suis partie à peine vingt-quatre heures, ricana Merry, et quand je reviens, la petite te fait déjà tourner en bourrique. Ça promet !
Christy laissa derrière elle sa sœur. Ses cuisses la brûlèrent vite. Elle commençait à réduire la distance quand elle vit son élève virer vers le sud, là où la patinoire naturelle n’était pas encore stabilisée.
— Reviens ! hurla-t-elle. Pas par là ! Pas par là ! Il n’y a pas assez d’épaisseur !
Quelques secondes plus tard, elle entendit un crac, un cri, puis plus rien. Elle accéléra de plus belle, son cœur cognant contre ses côtes. La lumière de la lampe frontale avait disparu. Elle zébra la glace avec son souffle pour seul compagnon. Les secondes lui semblèrent une éternité. Soudain, dans les premiers rayons du soleil, elle découvrit le bonnet de Reine flottant dans un trou béant.
— Nom de nom de nom de nom !
Christy s’allongea en étoile pour répartir son poids sur la glace et ne pas tomber à son tour, puis saisit une main gelée. Le visage de Reine était bleu. Elle ne respirait plus.
***
Reine tenta de bouger, en vain. La couverture, sur elle, lui semblait peser des tonnes. Elle cligna des paupières, appréhenda une forme devant elle.
— Salut, Belle au bois dormant.
— Merry. Qu’est-ce que… coassa-t-elle.
— Tout va bien. Tu as été placée dans un cocon de chaleur. Tu as fait une séance de cryothérapie qui aurait pu mal tourner si ma sœur n’avait pas joué au saint-bernard. Tu t’es aventurée sur une glace trop fine, et badaboum ! Tu étais grave en hypothermie, à ce que j’ai entendu dire. C’est vrai que ça doit changer de la baignade californienne. Dis-moi, tu es sûre que tu ne veux pas travailler avec moi ? Parce que, dans la catégorie « je transforme Noël en catastrophe », tu es une championne. On aurait bien besoin de quelqu’un d’aussi inventif que toi pour gâcher la fête.
La porte s’ouvrit sur la mère de Reine.
— Ma chérie ! Tu es réveillée ! Christy, pourquoi vous êtes-vous déguisée pour venir au chevet de ma fille ?
— C’est Merry, sa sœur jumelle, maman.
— Enchantée de faire votre connaissance, mais Christy et moi sommes les seules autorisées à entrer dans cette chambre.
— Je disparais. Pense à ma proposition, jeune apprentie. On rigolerait bien !
Reine reposa sa tête sur l’oreiller. Carol l’embrassa.
— Tu nous as fait très peur. Ma chérie, je t’aime et je suis impressionnée que tu aies voulu relever le défi de remplacer ton père, mais je pense qu’il faut que tu renonces.
— Tu ne crois plus en moi, c’est ça ?
— Non, mais tu as trop peu de temps pour réussir. Rentrons à la maison.
— Papa, lui, m’aurait soutenue, soupira Reine, blessée autant physiquement que moralement.
— Mais ton père n’est plus là, ma chérie.
— Si, dans mon cœur… toujours.
Une elfe en blouse blanche pénétra dans la chambre.
— Bonjour, je suis la docteure Philana. Je vous ai prise en charge à votre arrivée aux soins intensifs. Vous l’avez échappé belle. Vous pourrez remercier Christy. Elle a eu d’excellents réflexes.
— Quel genre de réflexes ? percuta Reine en tentant de se redresser.
— Restez tranquille, tempéra la médecin. Elle vous a fait du bouche-à-bouche, vous a déshabillée pour vous coller contre elle, évitant ainsi une hypothermie plus grave.
Déshabillée ? Elle plaqua sa paume sur son flanc gauche, sous son sein, mais n’eut pas le temps d’être embarrassée. Déshabillée. Elle nicha l’information dans un coin de son esprit. L’urgence était ailleurs.
— Où est-elle ?
— Elle est partie sauver Noël, révéla Carol.
— Il faut que je la retrouve ! s’écria Reine.
Elle parvint à s’extraire de son carcan. Elle était déjà dehors avant que la docteure Philana ou sa mère n’aient le temps de protester.
Où Christy pouvait-elle bien être ? Dans son bureau ? Reine détala. Comme ses épaisses chaussettes de laine glissaient, elle adopta le pas du patineur. Elle arriva rapidement à destination et, cette fois, prit l’ascenseur. La porte s’ouvrit. Christy, engoncée dans une combinaison, se tenait la tête entre les mains.
— Reine, sursauta-t-elle. Tu ne devrais pas être là.
— J’ai déconné ce matin, rétorqua l’apprentie. J’ai déconné parce que je voulais te prouver que j’étais capable d’assumer ce poste, que je n’étais pas une petite écervelée qui rêve de se pavaner dans le costume de papa.
— Écervelée, tu l’as été pas plus tard qu’il y a quelques heures ! fulmina sa professeure.
— OK, ça, je l’ai mérité. Mais tu n’as aucune confiance en moi. Ça me saoule et c’est injuste. Je suis volontaire pour remplacer mon père. Mon père, que j’ai perdu il y a à peine quelques jours, je te rappelle. Et je suis là, à me battre comme une dingue pour réussir. Et pas simplement pour ma petite personne, mais pour sauver ce 25 décembre. Je sais maintenant dompter un traîneau, travailler avec les lutins, qui ont l’air de m’apprécier. Et toi, depuis qu’on a commencé, tu me rabaisses. C’est pénible. Quand je pense que tu m’as demandé si je connaissais la Saint-Nicolas… Tu as une si piètre opinion de moi ?
Elle avait parlé d’un ton posé. Le silence était tel qu’on aurait pu entendre s’écraser un flocon, constata-t-elle avec surprise.
— Le costume est trop grand pour toi, justifia finalement la Commandante en cheffe des lutins. C’est comme ça. Et aujourd’hui, tu as failli y passer… Je m’apprêtais à appeler la FISN et à rassembler le Conseil. S’il te plaît, ne rends pas les choses plus difficiles…
— Tu as entendu parler de la pédagogie positive ? l’interrompit Reine. Quand on encourage son élève, qu’on lui dit « essaie encore une fois ». Tu devrais tenter le coup, ça fait des merveilles. Mais je ne suis pas certaine que tu puisses y arriver ! Tu es tellement glaciale !
— Pas tout le temps. Je crois avoir fait du bon boulot en te réchauffant, tout à l’heure.
Reine manqua une respiration.
— Tu viens de blaguer, là ?
Elle en manqua une deuxième quand un sourire ourla les lèvres de Christy.
— C’est possible.
— S’il te plaît, accorde-moi 48 heures pour te convaincre qu’on peut sauver Noël ensemble.
Mains sur les hanches, Reine la fixait droit dans les yeux, s’imaginant comme une cow-girl avant un duel. De longues secondes s’écoulèrent. Le sourire s’était évanoui.
— C’est d’accord, on continue, capitula Christy. Tu as 48 heures, pas une minute de plus. Et tu dois respecter mes consignes, mes ordres, ne pas en faire qu’à ta tête !
— Tu ne vas pas le regretter !
— Va te changer, on repart patiner. Je vais t’apprendre à reconnaître où aller sans être transformée en glaçon.
— Une deuxième blague ? Ça confine au miracle ! Mon père m’en avait parlé, de faire attention à l’épaisseur. Je ne l’ai pas assez écouté.
— Quelle surprise !
***
Christy observait son élève, son visage rosi par l’effort et la morsure du froid. Elle patinait divinement. C’était un bon point pour elle, reconnut-elle.
— Allez, on arrête là pour aujourd’hui. En plus, je vais me faire engueuler par Philana, qui m’a déjà laissé quatre messages, grommela-t-elle en parcourant l’écran de son téléphone.
— Je peux continuer…
— Respecte ta part du marché ! Maintenant, tu vas aller donner des nouvelles aux lutins, qui se sont fait un sang d’encre, dîner et te reposer.
— Tu m’as vraiment fait du bouche-à-bouche ? interrogea Reine tout à trac.
— Je t’ai rendu ta respiration, nuance.
— Et tu m’as déshabillée ?
— C’était impératif !
— Tu n’as pas pu manquer mon tatouage, alors. Il est placé à un endroit assez stratégique, tu ne trouves pas ?
— Les secours sont arrivés très vite. Si tu crois que j’ai eu le temps d’apprécier quoi que ce soit ! rétorqua Christy, qui sentit, bien malgré elle, son visage s’enflammer.
— Tes joues rouge tomate m’indiquent tout le contraire, triompha Reine. Bon, tu as raison, je vais aller boire un verre avec la petite bande.
— Reine ?
— Oui, Commandante ?
— Je serai toujours aussi intransigeante et je ne laisserai rien passer.
— J’espère bien !
— À demain, sois à l’heure !
— Chassez le naturel, il revient au galop !
***
Reine rangea sa brosse à dents, regagna sa chambre et se réfugia dans la chaleur de son lit. Le soulagement et la joie communicative des lutins lui avaient fait un bien fou, et le repas avec sa mère l’avait définitivement revigorée. Celle-ci l’avait quittée sur un : « Je suis fière de toi, pardon d’avoir douté. Ton père aussi serait très fier. »
Elle retrouva dans son téléphone l’album photo du 6 décembre. La Saint-Nicolas était l’un de leurs rendez-vous traditionnels, à tous les deux. Un déluge de pains d’épices précédait une longue randonnée en patins à glace. Son père lui racontait son enfance, l’emmenait dans ses endroits secrets, lui apprenait à identifier les empreintes d’animaux dans la neige ou à faire des ailes d’ange dans la poudreuse.
Elle se releva, ouvrit les lourds rideaux. Dans l’infinie nuit de décembre, des lumières s’allongèrent derrière la vitre. Elle entendit la tendre voix paternelle. « Tu vois ces lueurs chalouper dans le ciel, mon petit flocon ? Elles annoncent une aurore boréale. C’est le plus merveilleux spectacle au monde. »
— Je les vois, murmura-t-elle.
Elle crut sentir sa main dans la sienne.
— C’était il y a si longtemps, c’était hier, souffla-t-elle d’une voix émue. Papa ? Dis-moi que je suis à ma place, que je ne fais pas une erreur en essayant de te remplacer.
Reine attendit, attendit. Une première respiration. Une seconde. Rien, à part le silence et le vide.
L’exténuation de la journée la gagna. Elle la laissa faire en se pelotonnant sous ses couvertures, déçue de n’avoir aucune visite de l’esprit de son père.
— Et Christy, elle était comment avec toi ? continua-t-elle à l’interroger comme s’il pouvait l’entendre. Vous vous entendiez bien, j’en suis sûre… Elle a un joli sourire, tu ne trouves pas ? Très, très joli, s’extasia-t-elle.
Ses paupières s’alourdirent. Au rez-de-chaussée, une horloge tinta les douze coups de minuit.
Comme à son habitude Marguerite Grimaud nous entraîne et nous fait ressentir intensément de multiples émotions.
Elle parvient à mettre du suspense, de l’humour, du fantasme tout en gardant les personnages cohérents avec les chapitres précédent, en détendant (légèrement) Christy et en permettant à l’apprentie Mère Noël de s’affirmer.
Bravo !
Merci et bonnes fêtes!
Encore un chapitre excellent
Merci. On a bien rigolé! Bonne lecture!
Fantasme, blagues, sourire, bouche à bouche et corps à corps : le terrain commence à devenir glissant !!
Pour ce magnifique chapitre, 25 points pour Marguerite et 34 pour Christy 🤩🤩🤩❤❤❤
Oh, merci. Ce fut un grand plaisir! Et très touchée par la ref!
J’aime beaucoup la dynamique Christy/Reine, et Merry qui arrive comme si de rien n’était 😂 chouette chapitre 😊
Merci Florine. C’était un superbe projet! À mettre sous tous les sapins!